6.9.2022 Je commence une nouvelle stratégie médicamenteuse, pour remplacer les corticoïdes qui produisent trop d'effets secondaires. Stratégie tentatoire! Je résumerai demain (ouais, "demain" on connaît chez moi) l'évolution depuis un an et 3 mois. A l'occasion du billet, je partage avec des copains victimes du vaccin mes commentaires à propos du protocole Kory, de la FLCCC: "An approach to the management of post-vaccine syndrome". Qu'on peut qualifier de "cocktail molotov". Que les dieux me gardent de tomber dans ce piège, toute cassée que je sois. Le détail de mes choix médicamenteux sera dans les prochains billets pages 21 et 22 .
Profane cultivée rayon maladies graves (et érudite en nutri, j'ose le dire), je me permets de commenter le protocole qu'on appelle "protocole Kory", qui est promu par l'association que Kory préside, FLCCC. Protocole que j'ai découvert lors de recherches pour mon propre cas: "comment se dévacciner" (je blague à peine), car il semblerait que je sois victime d'une contamination vaccinale - ce qu'on appelle "shedding" en termes médicaux. Voir mon compte-rendu récent sur ce phénomène de Shedding ou contamination par fraîchement vacciné .
Je commente ici le document FLCCC, An-Approach-to-Post-Vaccine-Syndrome.pdf, généreusement partagé sur leur site, à l'intention de ceux qui n'ont pas un médecin averti ET qui souhaitent gérer leur santé de manière autonome. C'est le protocole le plus sérieux dans ce contexte de "dévaccination";
Résumé pour les lecteurs rapides.
On peut garder du protocole FLCCC les deux indispensables ivermectine et chloroquine qui peuvent arrêter la production infernale de spike, chez les vaccinés et les potentiels dégâts que cette inflammation permanente peut produire. Et, partant, chez les personnes contaminées par le vaccin involontairement, comme moi.
Quasi toutes les autres propositions FLCCC trouvent leur équivalent dans une alimentation saine, ciblée et sociable, doublée de la pratique d'une hygiène de vie saine, sans excès. On peut donc essayer d'obtenir le même effet qu'eux (se guérir des blessures du vaccin) en ne prenant que deux médicaments, de manière temporaire: IV/HCQ. Considérons le reste de leur offre comme une panoplie dans laquelle un médecin averti pourra choisir. Car vous vous faites aider par un médecin, n'est-ce pas?
Ces deux produits ont été souverains dans mon cas, je note les dosages selon FLCCC:
1/ Ivermectine: 0,2-0,3 mg/kg et par jour, soit 18-20mg, à prendre au cours d'un repas pour une meilleure absorption - pendant 4 à 6 semaines; j'ai pris 3mg quotidiens, avec succès, pendant 15 jours en septembre 2022; chaque boîte contient 12mg2/ hydroxychloroquine : 200mg 2 fois par jour pendant 7 à 15 jours puis une seule fois par jour, selon tolérance - j'ai pris 100 à 200 mg par jour pendant 15 jours.
Commençons par ce que je garde, les commentaires viendront ensuite. Une profane éclairée peut se permettre quelques remarques sur les choix diététiques et de compléments de médecins, car ces derniers sont parfois aveuglés par la foi aveugle que leur portent la plupart des patients. Lire aussi Se protéger de la spike, par le dr Marik: regard latéral d'une profane éclairée
Je n'ai gardé de leurs suggestions que l'ivermectine (validée en cela par mon docteur), car les justifications me semblent plus rationnelles et rejoignent ce que j'ai appris depuis deux: ans: elle "se lie à la protéine spike, facilitant ainsi son élimination par l'hôte". En outre, elle possèderait des propriétés anti-inflammatoires. Le conditionnel est toujours de mise chez moi car sur 20 ans de pratique en nutri, j'ai pu observer que ce qui est bénéfique pour l'un peut être poison pour l'autre. L'annonce "anti-inflammatoire" n'est validée par Bibi que si je sujet a testé sur lui-même, assez longtemps ou assez souvent. En outre, je n'ai pas vérifié les sources en littérature scientifique sur ces dires (leurs références 111 à 116). Je fais confiance en cela à mon médecin traitant, pour qui j'ai le plus grand respect quand je lis ses recherches via les RS, et à des médecins que j'estime pointus et honnêtes comme le dr Fouché, chez qui j'ai entendu cette hypothèse la première fois.
FLCCC conseillent l'ivermectine à 0,2-0,3 mg/kg et par jour, pendant 4 à 6 semaines (ce qui ferait +-18mg par jour pour une femme adulte, soit 6 comprimés dosés à 3mg = 1 boîte et demi par jour, la boîte coûtant 13€ et n'étant pas remboursée). C'est le dosage préconisé pour l'ivermectine dans le cas de la gale, son usage traditionnel ("200 µg d'ivermectine par kg en une prise unique, dans https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/ivermectine-mylan-87531.html).
Prudence, cher lecteur: si après 5 jours, les effets ne sont pas flagrants, vous êtes peut-être un non-réactif selon leurs termes. Ne continuez pas. Ce serait un budget gaspillé.
Mon cas perso. Je me sais hyperréactive à certains produits (pas tous, la cortisone fut mon amie pendant un an - même si elle n'a rien guéri, je n'y ai pas surréagi). Je commence donc par une dose bien plus réduite, que l'on a testée au pendule (eh oui!): 1.5mg tous les deux jours - ce qui m'amène à 0.75mg quotidiens qu'on compare aux 20mg du protocole conventionnel (pour mon poids). Il est vrai que je prévois d'en prendre pendant quasi deux mois, ce qui est bien différent du protocole habituel, plus court. Je n'ai pas vu sur le ouaibe de durée de conso de l'ivermectine, ce qui me semble normal puisque l'utilisation est généralement ponctuelle, comme antiparasitaire. Je me fie ici au conseil de mon médecin et à la pratique de FLCCC sur le terrain. A mon souvenir, le premier protocole de Kory que j'ai lu prévoyait une prise jour 1 et jour 2 puis un booster jours 15 et jours 16, ce qui ressemble fort à la prescription typique pour la gale.
NB. Fin septembre 2022: j'ai pris 3 mg par jour pendant 15 jours finalement. Avec succès au point que j'ai pu arrêter la cortisone et les macrolides. Je chantais comme un pinson, de joie ... Jusqu'à ce que, sans vraie raison, je fasse un rechute de PPR. Ce n'est que début 2023 que j'ai compris que les crises reprenaient à chaque contact épidermique avec un vacciné (quel que soit le nombre de doses) ou la présence dans une pièce fermée avec un vacciné trois doses. Fin septembre, ce n'était pas encore clair. Il faut reconnaître qu'accepter la contamination est déjà une prouesse, pour un esprit rationnel... J'ai mis du temps à y croire moi-même.
Le quart de la dose d'ivermectine? Cela peut faire hurler certains, mais j'ai tant l'habitude que des microdoses me soient bénéfiques! La cortisone, dont je ne prenais plus que 2mg par jour les derniers mois: la pharmacienne et une amie médecin m'indiquaient que cela équivaut à une dose de poussières. Certes, mais si je n'en prenais pas, je ressentais de nouveau l'équivalent d'un cancer des os... Alors merci la dose de poussière.
Précision utile: tout ceci ne vaut que pour moi, ici et maintenant. Les dosages préconisés par les labos sont issus de tests et d'observations. Suivez-les plutôt. Il se fait que je réagis de toute évidence,
depuis toute petite, différemment des cohortes habituelles. Je dois donc voir les choses sous un autre angle.
Entre parenthèses, non, l'ivermectine n'est pas "que pour les chevaux". J'en ai certes donné deux fois par an à mon propre cheval, mais l'IV est aussi utilisée en médecine humaine. La littérature indique "L'ivermectine est un dérivé lactone macrocyclique avec une activité antiparasitaire étendue contre les nématodes et les arthropodes. L'ivermectine agit en inhibant des impulsions nerveuses. Son mode d'action fait appel aux canaux ions chlorure glutamate-dépendants. ", etc (source: https://www.med-vet.fr/medicament-iverpraz-18-7-mg-g-140-3-mg-g-pate-orale-p2856). Donc: rien à avoir avec une infection type spikée, mais c'est parce que les chercheurs ont évalué les mécanismes pour l'action antiparasitaire. De nombreuses autres molécules sont reciblées, régulièrement, car on leur découvre d'autres propriétés. Fin de la parenthèse.
Intéressant:
(...) Il semble que les patients blessés par le vaccin peuvent être regroupés en deux catégories : i) les répondeurs à l'ivermectine et ii) les non-répondeurs à l'ivermectine . Cette distinction est importante, car ces derniers sont plus difficiles à traiter et nécessitent un traitement plus agressif.
NB Tl: à discuter avec mon médecin, je ne connaissais pas cette classification. Comment repérer?
Ils citent aussi plus loin l'hydroxychloroquine (200mg 2 fois par jour pendant 7 à 15 jours puis une seule fois par jour, selon tolérance), que je prendrai pendant quelques semaines pour ses effets immunomodulateurs, mais à des doses moindres: 100mg/jour pendant 2 mois. L'effet des corticoïdes ne devaient pas se limiter chez moi à de l'anti-inflammatoire car une aspirine ne produisait pas le même effet. Ce devait être son effet immunomodulant qui me permettait de marcher. L'HCQ est un classique dans le cadre du lupus érythémateux systémique, une maladie autoimmune. Les victimes en prennent au quotidien, pendant des années. Idem polyarthrite rhumatoïde. Ce n'est pas un médicament dangereux,voyons. Quand on le prend au long cours, il faut vérifier quelques paramètres, certes.
NB. HCQ est utilisé à hauteur de 200 à 400mg quotidiens pendant de longues années; pour la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrite psoriasique. Si vous en prenez quelques semaines pour vous dévacciner, vous ne risquez pas grand chose... Mais il faut une prescription, passez chez votre médecin bien sûr.
Chaque conseil est assorti de citations, génial. Hélas, quiconque zone en nutri et santé alternative depuis assez longtemps sait qu'on peut démontrer tout et son contraire en ne se référant qu'à UNE étude, bien choisie pour confirmer les dires. Etudes dont par ailleurs le lecteur va peut-être lire le résumé, sans regarder attentivement la méthodologie - ce pour quoi j'ai fait appel à des pros pendant 20 ans. Pros qui se rendaient compte que le résultat de l'étude n'avait que peu à voir avec le résumé, écrit pour satisfaire le promoteur.En outre, c'est un fait connu et reconnu (même par le dernier directeur du Lancet) - et d'autres l'ont démontré - une grande partie des résultats d'études sont... biaisés! Tout simplement non reproductibles.
Me voilà donc prudente face à ce protocole, comme face à tant de ses clones en santé "douce".
Mes lecteurs savent que, initialement concentrée sur les études scientifiques dans mes recherches en nutrition, j'ai vite dû ajouter d'autres critères à mon tamis à justesse, en l'occurrence l'historique humain et l'observation sur le terrain.
Les études sont certes utiles, mais il faut jouer "la feinte à Faraday" comme j'aime à l'exprimer pour jouer de l'alitération, à chaque fois, càd vérifier systématiquement les méthodologies, la reproductibilité, le nombre de citations, etc. Et il faut jouer du bon sens de Mamie Croûton, càd les mettre en regard de l'historique humain et des observations sur le terrain. Bon sens à 3 axes, détaillé dans Avis aux pros de la nutri. Devenir soi.
"Le jeûne favorise l'homéostasie du système immunitaire, en partie en stimulant l'élimination des cellules endommagées (autophagie), des mitochondries endommagées (mitophagie) et des protéines étrangères ou mal repliées. Le jeûne améliore également la santé des mitochondries et augmente la production de cellules souches. [69-75] L'autophagie joue un rôle important dans la prévention de la maladie d'Alzheimer. dans la prévention de la maladie d'Alzheimer en éliminant les protéines amyloïdes. amyloïde. Il est probable que l'autophagie élimine la protéine spike et les protéines mal repliées induites par la protéine spike. L'autophagie pourrait donc jouer un rôle essentiel dans l'inversion de la "spikopathie" induite par les injections de COVID. par les injections de COVID. En effet, l'activation de l'autophagie pourrait être le seul mécanisme permettant d'éliminer les protéines de spike intracellulaires. "
NB TL: précaution oratoire, je vante les jeûnes hydriques dès que je peux, mais je ne suis pas pour autant une adepte aveugle. Par exxemple, la référence pour ces dires de la FLCCC est le dr Fung (footnote nr 69), néphrologue certes de bonne volonté, mais dont j'ai pu repérer, à la lecture de son livre, dès sa première sortie, des erreurs flagrantes. Je l'avais beaucoup suivi lors de mon investigation du dossier cétogénique, sur son blog et dans ses vidéos: un fantasque! Amusant, drôle, au point qu'on néglige les énormes erreurs en nutrition qu'il profère.
Des fautes de scientifique en tout cas, dans ce livre, comme justifier le jeûne hydrique comme non consommateur de muscles en se basant sur une étude qui testait le jeûne alterné, c'est-à-dire une séquence un jour de jeûne/un jour ordinaire (les muscles fondent en jeûne après 48h). Un peu léger de confondre jeûne hydrique et jeûne alterné. Ses vidéos sont rigolotes, il est hyper labile, mais il dit de géantes conneries, comme "pour maigrir il suffit d'arrêter de manger". La bonne volonté ne suffit pas....
Moins manger en quasi-jeûnant est une bonne idée dans la mesure où l'on ne surcharge pas l'organisme avec des tâches lourdes de digestion. Le protocole est né aux Etats-Unis, où l'outremanger est quasi une religion. Mais jeûne -> autophagie -> spikophagie, voilà de la pensée magique.
Piste d'autant plus à éviter que "La chloroquine et l'hydroxychloroquine (HCQ) agissent en alcalinisant les lysosomes et interfèrent ainsi avec le processus d'autophagie. le processus d'autophagie. [79;80] Sur la base de ces données, l'HCQ peut limiter les avantages du jeûne intermittent du jeûne intermittent."
Primo, l'étude en référence 80 a été réalisée in vitro (on connaît les limites) sur des cellules de gliome, ce qui est bien différent des cellules d'un spikopathe. Toutes les récentes hypothèses autour de la voie "MTor" sont hautement discutées par les pros, sur le terrain. On fait du wishful thinking, souvent.
Si ces produits sont utiles pour lutter contre l'invasion spike, autant arrêter une pratique de jeûne dont les postulats sont biaisés par des mantras magiques.
"La spermidine, le resvératrol, l'ivermectine et la metformine, un médicament contre le diabète, ont fait preuve de stimulants de l'autophagie. La spermidine est une polyamine d'origine naturelle, tandis que le resvératrol t un produit phytochimique d'origine naturelle. Une consommation accrue de de spermidine et de resvératrol a permis de réduire les maladies cardiovasculaires, la mortalité toutes causes confondues et de prolonger la durée de vie. et de prolonger la durée de vie. La spermidine et le resvératrol favorisent l'autophagie en agissant via différentes voies métaboliques. différentes voies métaboliques et sont donc susceptibles d'avoir des effets additifs ou synergiques. "
NB TL: mais qu'est-ce cette obsession sur l'autophagie? Ce serait le seul mécanisme de salutogenèse?
La metformine: on comprend, puisque la spike a principalement fait des dégâts chez les victimes de glycémie instable, diabétiques en tête. On le sait depuis le printemps 2020, j'ai relayé les infos du dr Malhotra, entre autres. Normal, récepteurs ACE2 et tout le bastringue.
On peut remplacer la metformine qui a des effets secondaires désagréables par de la berbérine, plus douce, si l'on veut baisser le taux de sucre. On peut aussi pratiquer un régime souverain: low-carb-high-fat doublé de l'évitement des stress.
Spermidine et resvératrol: je ne connais que les études sur le resvératrol, mais la chanson médiatique autour de ce produit oublie que l'alimentation saine est une source supérieure d'anti-inflammatoires. Je me permets de sourire quand je lis "d'origine naturelle", la vieille rengaine. Le traitement industriel de ces "produits naturels" en fait des produits peu reconnaissables par le corps. Hypothèse naturo, confirmée par les cristallisations sensibles et par le retour de terrain des gens qui s'écoutent: ces produits sont traités comme des minéraux purs, ce qu'un corps en bonne santé sait faire, mais qu'un corps peu vaillant n'arrive plus à métaboliser.
On ne pourrait être plus efficace, j'ai tant écrit sur le sujet que je fais l'impasse. Excellente idée, à suivre! Un épuisé chronique, blessé par vaccin, ne peut tout simplement penser comme un bien-portant, sportif de surcroit.
Le protocole prévoit des doses très réduites de naltrexone ( un antagoniste opiacé source: https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/naltrexone-mylan-40014.html), parce qu'on a démontré ses propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et neuromodulatrices à condition de le consommer au dixième, si pas vingtième, de la dose prescrite pour le sevrage. Dosage: 1 à 4.5mg par jour au lieu des 50mg pour sevrage. On pourrait être tenté de dire, comme je l'ai fait à la première lecture: en gros, rien qu'on ne puisse obtenir avec une hygiène de vie sage et révisée selon profil. Je me suis renseignée entre-temps et il semble que ce soit, à très faibles doses, un outil très efficace pour relancer l'immunité cellulaire, inhibée en faveur de l'immunité humorale. C'est l'explication qui me convainc le mieux dans les divers exposés que j'ai lu et écoutés, résumé dans le billet de juin 2023
NB 2023 J'utiliserais LDN en remplacement de la cortisone, car je reste circonspecte dès que l'on utilise plus que 3 médicaments chroniques. On secoue tant l'organisme dans ce cas qu'aucune tentative diététique douce n'est plus efficace. En outre, selon Cowan, qui est une de mes références par sa rigueur, sa pratique et sa capacité à questionner, LDN ne semble pas efficace chez les personnes sous cortisone ou opiacés (qui, selon lui, inhibent l'immunité cellulaire au même titre que les antibios, les vaccins, certains pesticides/herbicides comme glyphosate).
Toute la suite semble provenir d'une des formations données par les labos aux naturopathes, comme celles que j'ai suivies par dizaines: du plic et du ploc et du truc, parce qu'UNE étude a démontré IN VIVO leurs effets chti et brol. Soyons précis: de la mélatonine, de l'aspirine, de la nigella sativa, des probiotiques et des prébiotiques,
Comme c'est fatigant! La même rengaine depuis 20 ans. Inefficace en plus, sauf à jouer aux fléchettes: par hasard, ça a réussi au patient, parce qu'il allait de toute façon se remettre sur pied.
C'est aussi fatigant pour les médecins d'entendre ma propre rengaine: vous, médecins, êtes superpointus dans le diagnostic, dans la technique et les tests.
Laissez les remèdes naturo aux mamies Croûton, empiristes et pragmatiques. Mais hélas, bien des médecins, même homéopathes, sont victimes de la maladie du siècle: ils sont des control freaks, ils veulent tout gérer.
Je me souviens que de nombreux participants à mes séminaires suivaient aussi les formations en nutrithérapie de Curtay, très pointues: "on retrouve le même effet ici, mais plus clair dans les termes et surtout plus
efficace quand on utilise l'approche alimentaire", disaient-ils.
Je ne doute pas un instant que ces médecins de la FLCCC sont de très bonne composition. Ils ne sont pas conscients de vivre le syndrome du sauveur: on pourrait conseiller aux patients une alimentation anti-inflammatoire (qui consiste à tout simplement éviter les excès et les ajouts industriels, additifs en tête -> "nourritures vraies"), une hygiène de vie anti-inflammatoire (du bon air, des respirations, du sommeil de qualité, en évitant une série d'agents stressants, la pollution électromagnétique n'étant pas le dernier de ces agents). Et d'y ajouter de l'ivermectine et de la chloroquine aux doses citées.
Conseiller tous ces produits sans ce conseil en première ligne équivaut à éteindre un incendie en larguant plein d'eau, mais en continuant à alimenter le feu au coeur de l'incendie.
Cela n'a aucun sens, aucune logique pour moi, mais je pourrais citer trois cent médecins qui pratiquent ainsi... Alors laissons la vie faire ce qu'elle veut. Pour moi, en tout cas, pas de ça, Jeannette.
Si je reprends les compléments qu'ils suggèrent:
Selon eux les patients présentant des taux élevés d'homocystéine peuvent bénéficier d'un traitement de (5-MTHF), "la forme la plus biologiquement active de l'acide folique" - acide folique dont la forme la plus biologiquement active est dans les légumes frais et dans les abats, voyons.
A donner des produits pareils, le docteur Pfeiffer l'a déjà démontré il y a plus de trente ans, on risque de donner des formes de produits qui aggravent certains profils. Il avait repéré les formes de surméthylants et de sous-méthylants de nature.
Point positif, chouette, l'équipe de Kory prend en compte le polymorphisme MTHFR (mutations de naissance, qui font que vous n'avez pas la même biochimie que votre voisin). Toute ma pratique en nutri était axée sur le profilage, dont le polymorphisme est une partie. On n'en parle que depuis peu en Europe.
Je ne commente pas leurs conseils secondaires, à introduire en seconde ligne. Car j'imagine que vous aurez compris à ce stade que le pauvre patient qui, suivi par un médecin un peu distrait et peu discriminant, devrait prendre ne fut-ce que 4 des produits susmentionnés va finir en polymédication, état où le corps ne sait plus comment il s'appelle, comment il doit fonctionner - état où la médecine ne peut plus prévoir les interactions possible entre toutes ces médications et complémentations.
Dans ce chapitre, ils citent un "Optimiseur d'énergie mitochondriale" avec pyrroloquinoline quinone, glycophospholipides, CoQ10, NADH et autres nutriments (par exemple, Life Extension Energy Optimizer, Restorative Solutions; de la stimulation cérébrale non invasive (NIBS); du NAC (N-acétyl-cystéine) pour aider à produire du glutathion que, oh surprise, vous trouverez dans une alimentation saine (je ne vais pas à chaque fois réécrire mes livres, mais les sources détaillées y sont).
Dans les secours de 3ème ligne, on retrouve par exemple le maraviroc que Tatiana Ventôse citait comme médicament pour soigner son "covid long" (dont je soupçonne qu'il a un autre nom... le covid long ayant fait surface après les vaccinations forcées), . Qui a copié l'autre? le "génial" médecin que Ventôse suit (génial selon ses termes à elle) s'est inspiré de FLLCCC ou c'est l'inverse?
Que faut-il envisager si l'on fait un audit chez une victime de vaccin ou un sujet victime de contamination vaccinale (mon cas probable)?
On observe une inflammation, qui cible certains organes ou zones, selon profil - souvent l'endothélium, en tout cas. Dans mon cas, artérite dans les épaules et les hanches. J'ai bien écrit artérite, ce n'est pas de l'arthrite.
L'inflammation en question est entretenue par des pratiques stressantes au quotidien, certes, mais elle est surtout amorcée par une attaque spikale permanente (permanente puisqu'à l'inverse du covid, le vaccin provoque une génération quasi infinie de spikes). On peut arrêter un médicament qui ne nous réussit pas, interrompant ainsi les effets indésirables; mais on ne peut pas de dévacciner de ces néo produits: la spike est apparemment produite quasi en permanence. Bravo, le logiciel !
L'objectif premier est de calmer l'inflammation, même si elle agit à bas bruit.
Tout en calmant l'inflammation due à une attaque chronique par spike plutôt que par déficit immunitaire, il faut voir comment l'éliminer. Puis regénérer l'organisme qui a été chamboulé par cette épreuve, qui y a perdu ses minéraux, ses réserves.
Dans l'approche holistique que je privilégie, calmer l'inflammation et regénérer l'organisme se font par le repos bien ciblé et bien mené - comme je le décris dans l'article récemment republié "Dystonie neurovégétative ou fatigue surrénalienne ("adrenal fatigue"): une mise au point avec le docteur Chris Kresser".
La part alimentaire est simple à mettre en place et ne prévoit pas d'exclusion: "mangez un peu, de tout, en variant de jour en jour et en choisissant des nourritures vraies". Les gens qui acceptent les exclusions (comme se priver de gluten, de laitages, etc.) ont un besoin temporaire d'initiation, si pas une quête d'identité en cours; respectons cela. Mais pour être efficace, les exclusions ne sont pas nécessaires au long cours.
Dans mon cas perso, j'ai tous les outils en main pour calmer et regénérer, je ne dois m'atteler qu'à la spike et au possible cycle infernal de production non-stop de spike. Voilà pourquoi j'ai choisi ivermectine et HCQ, sur les conseils de mon médecin. Les jeûnes, les techniques habituelles de drainage ne semblent pas suffisantes (l'argile, etc.). Si le jeûne, le semi-jeûne, les cures, les drainages n'ont pas fait d'effet, je gage que tous les petits potiquets que les nutrithérapeutes aiment donner et qu'on voit dans la liste de FLCCC ne seront que des adjuvants très vagues. Aurait-on lutté contre un covid avec IV/HQC + tout ça? Meuh non voyons, les deux premiers suffisent.
Je suis dans le cas de figure où l'on m'a "injecté" un "covid" artificiel, réduit à son élément le plus toxique tel qu'avéré par les études. J'utilise donc les armes qui ont fait leurs preuves contre le covid naturel (dont je rappelle, et ce n'est que mon opinion, qu'il s'agit d'une arme biologique chimère qui a fuité d'un labo; on n'utilise pas les mêmes outils contre un vecteur conçu pour d'infâmes objectifs, en labo, et un microbe naturel).
Face à un covid naturel, on aurait peut-être ajouté un combo zinc/cuivre pour booster, peut-être de la vitamine D chez les très démunis (Lire NB de précaution). Mais guère plus. C'est le repos au calme qui aurait fait le reste (repos digestif, repos mental, repos physique, repos face aux diverses pollutions).
Dans le pitch de conclusion en fin d'article, j'écris: "Considérons le reste de leur offre comme un panel dans lequel un médecin averti pourra choisir. "
Dans le texte je peux être plus acide: "mais si le médecin est averti, il n'a pas besoin de cette panoplie, il connaît déjà tous les outils pour vous aider".
Toujours mon cas perso: je pratiquerai une cure qu'on peut juger dure mais qui n'est que du nanan pour mon petit organisme fragilisé (cure carnivore), parce que je souhaite réparer les outrages d'un an d'inflammation chronique. Bis repetita: les cures bien ciblées selon profil et bien menées ont un effet regénérateur tout en drainant. "Cure" est explicite: elle ne dure que quelques semaines, de 2 à 4.
Zinc & vitamine D: au passage, j'attends encore de lire qui prend du cuivre avec le zinc, ce qui est indispensable vu les effets antagonistes de l'un sur l'autre. Et découvrir qui sait la nécéssité d'accompagner la prise de vitamine D de l'ingestion d'aliments riches en vitamine K2 et ses sous-fifres (MK4,etc.)- on en trouve autant qu'il faut dans les aliments de source animale.
Voir la liste chez Chris Masterjohn, une référence très fiable.
Je sais que les généralistes n'ont pas le temps de se spécialiser en nutri. C'est bien une des raisons qui fait qu'en médecine, on travaille généralement en équipe. Je ne connais hélas pas d'équivalent de Masterjohn chez nous, en francophonie. Je connais beaucoup d'équivalents du dr Mercola, càd de la nutrithérapie et des diktats diététiques qui leur sont personnels et qu'ils imposent à tous. Respect à Mercola pour son courage, mais en nutri de terrain, tu repasseras, mon bonhomme.
Deux extraits de l'article de Chris Masterjohn précité:
On verra dans 4 semaines si je me suis trompée. Bien que les labos veulent nous faire croire que l'evidence based medecine est le saint-graal, je ne connais qu'une validation: mon cas perso. C'est MON corps et je suis la seule à vivre dedans jusqu'à la fin. Je n'écoute donc que partiellement les prometteurs de beaux jours, j'écoute ce petit corps qui parle et que, souvent, on ne veut pas entendre.
Je suis une empiriste et je le revendique. Je suis d'ailleurs encore en vie à cause de cette approche face aux diktats médicaux.
Mon pitch: quasi toutes les propositions du protocole FLCCC, hors ivermectine et HCQ, trouvent leur équivalent dans une alimentation saine, ciblée et sociable, doublée de la pratique d'une hygiène de vie saine, sans excès. On peut donc essayer d'obtenir le même effet qu'eux (se guérir des blessures du vaccin) en ne prenant que deux médicaments, de manière temporaire: IV/HCQ. Considérons le reste de leur offre comme une panoplie dans laquelle un médecin averti pourra choisir.