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Comment bio-hacker ses petits bobos en approche naturo: 18/

20.6.22 Antibios - cure carni - acupressure


un prochain livre,
à paraître chez Aladdin, par Bibi

 

20.6.2022 Suite de l'épisode 17

 

Je rappelle: ceci n'est que mon choix personnel, ce n'est pas une prescription. Je propose une illustration de posture face à sa propre santé.

Cure carnivore

J'ai arrêté la cure carnivore après dix jours, parce qu'elle me lassait. Comme prévu (je l'ai vécu si souvent!), lorsque je suis revenue à une alimentation ordinaire variée, j'ai PRIS deux kilos. Comme chaque fois. Depuis huit ans j'ai pris dix kilos, on peut en déduire que j'ai fait cinq incartades de cures pendant ce délai. Ce qui s'avère si je vérifie dans mon petit carnet de notes. J'ai fait ces cures non pour maigrir mais pour leur effet thérapeutique. Tant pis pour le poids, si c'est la réaction que mon corps veut avoir, eh bien qu'il fasse donc. Du moment que la cure fait son travail de remède. A 67 ans, on ne joue plus sur la séduction et le poids, d'autant plus que cela n'a jamais été mon spiel de séduire. De toute évidence, la cure carni, qui est "ma" cure optimale, n'a pas eu d'effet thérapeutique cette fois-ci. Alors que lors d'une grave chute sur la tête il y a 5 ans (du premier étage), elle m'a permis de récupérer concentration, vision, etc. On comprendra pourquoi la tentative diététique était vaine, attendez la fin du billet.

Antibios Biclar

Commencé le Biclar le 15/3, en complément de la cortisone à 4mg. Je n'ai pas de souci technique avec ces antibios-là, je digère même mieux, je me sens plus pétillante.

J'ai tenté d'arrêter la cortisone, ne comptant que sur les antibios: ça n'allait pas du tout. J'ai tenté de ramener la corti à 2 mg, idem.

Les antibios, c'est pas pour la vie. J'ai tenté plusieurs fois d'arrêter après une série de dix jours. Reperte de fonctions et augmentation des douleurs.Perte de fonctions: les muscles (les nerfs?) n'obéissent pas. Par exemple pour me relever quand je suis agenouillée, je dois m'aider des bras.

Remarque intrigante: lorsque j'ai arrêté les antibios, par trois fois, j'ai retrouvé la sensation de "brûlure dans les os", comme au début, mais c'est situé dans les genous et les coudes, plus dans les hanches et épaules. Selon le doc' en homéopathie lorsque les douleurs circulent vers les extrémités, c'est un signe de guérison.

Fin avril, conciliabule avec mon homme et discussion avec mon médecin: je vais tenir bon deux mois pleins avec les antibios, comme on le fait pour les borrelioses. J'arrête de jouer avec mes résistances.

Dont acte. J'ai tiré un peu plus longtemps, je viens seulement d'arrêter mi-juin. Ouf! Pas d'effet secondaire, cette fois-ci: pas d'augmentation des douleurs, pas de perte de fonctions.

J'en garde une série sous le coude pour le cas où la maladie repart. Elle est réputée infectieuse, c'est donc en saison froide qu'elle prospère, non?

Vitamine E

Entre-temps, sur ma demande d'un éventuel remplacement de la cortisone, que je continue à vouloir arrêter, la pharmacienne m'avait conseillé le curcuma/poivre. Que j'ai vite arrêté et donné à une copine, car je me sentais exactement comme si je ne prenais aucun antibio. J'ai vérifié vite fait sur le net si le curcuma intervenait dans le cytochrome 450, puis j'ai arrêté les recherches: chez moi, il perturbe plus qu'il n'est efficace.

On a peine à imaginer que je ne suis pas sotte et que je mets si longtemps à penser à des évidences: j'avais écrit en son temps un article sur le tout grand anti-inflammatoire alimentaire, la vitamine E, si précieuse. Je ne me le suis rappelé qu'à la faveur de l'échec curcuma.

Je prends donc tous les jours un peu de vitamine E de chez Biotics, la plus naturelle que j'aie trouvé (c'est une des rares qui n'est vraiment thérapeutique que sous forme naturelle - la vitamine C de synthèse, par exemple, est aussi efficace que la naturelle). Je la prends avant midi, sinon insomnies la nuit.

Je ne consomme pas assez de sources naturelles de vitamine E, la forme "potiquet" me convient.

Effet remarquable sur la fluidité des mouvements et la diminution des douleurs. Je suis donc pour l'instant en trithérapie: cortisone, antibios, vitamine E.

 

Acupressure

Le grand tournant est arrivé grâce à l'acupressure. Lors d'un séjour chez ma fille naturo près de Toulouse, en mai, elle a eu l'idée de pratiquer de l'acupressure (shiatsu) sur les méridiens qui, selon son diagnostic, étaient en demande: foie et vésicule biliaire, tenez, tenez.

L'effet a été si époustouflant que, le lendemain, j'ai entamé le grand nettoyage de sa petite maison. Le surlendemain, évidence: je lui ai redemandé une séance, car j'en avais trop fait.

Retour Belgique, j'ai cherché des praticiens de shiatsu qui pourraient continuer le travail de restructuration. J'ai fait 3 séances depuis mon retour.

Travail de restructuration? Je me splique. J'ai une culture générale en MTC (médecine traditionnelle chinoise) par mes lectures et via des stages. Je ne suis pas une pro, mais j'ai retenu que, primo, "méridiens foie et VB" ne sont pas équivalents aux organes foie et vésicule. On ne soigne pas un méridien en prenant du chardon-marie ou du desmodium. Et secundo, que la MTC pense entre autres en cycle de construction et cycle de destruction.

J'aurais pu y penser avant, car voilà trois-quatre ans que je me sens dépérir - la PPR de juin 2021 n'étant qu'un accident de parcours. Cette dernière maladie a aggravé la sensation: j'ai réglé tous mes petits papiers en pensant à mes enfants, j'ai même rangé mes ateliers pour ne pas encombrer ceux qui resteraient après moi. Joyeuse ambiance pour mes proches ;) mais comme je ris de tout, y compris de ma proximité avec l'éternité, ça passe un peu mieux.

Je me sentais donc dans un cycle de destruction, inexorable. Avec la PPR, c'était encore pire: mes exercices de musculation ne produisaient aucun effet. Petites haltères: j'aurais pu rester dans mon lit à la place. Marches: idem. Je ne voulais pas me muscler pour faire le beau, mais vu que les douleurs me tenaient couchée au lit la moitié de la journée, je ne voulais pas perdre de masse musculaire.

Depuis les séances d'acupressure, enfin! enfin! la machine est repartie dans le bon sens. Je sens les muscles se reconstruire (pas très compliqué: après quelques escalades de dunes à la mer, le lendemain, ils tirent comme en quarante - alors que rien ne se passait auparavant). Et surtout, j'ai retrouvé les fonctions de base: les muscles obéissent, ô la joie! Quand je suis accroupie, je peux me lever quasi sans les bras, pas encore comme avant mais presque. Je ne dois plus me rouler par terre pour sortir du lit, etc.

Effet positif de cette inversion de roue infernale de la destruction, grâce à l'acupressure: je ne suis plus aussi dépendante des produits carnés. Voilà qui va faire plaisir à mes amis plus végés. Et qui me confirme que la mode américaine actuelle de pratiquer la "cure du lion" (plus carni que moi encore) est simplement le signe que ces personnes sont en décomposition avancée, victimes de diverses pollutions à tous les étages.

 

Mon ostéo, qui est une de mes références en santé, m'ayant conseillé de pratiquer les chaînes musculaires, j'ai donné une chance à cette technique. Une séance hebdomadaire ou quasi pendant de longs mois. Résultat: la praticienne étant pourtant remarquable et travaillant aussi sur les fascias, son intervention me soulageait pendant exactement 24 heures, ni plus ni moins. Aucun effet sur la restructuration.

Or, c'est précisément ce qui était en jeu: des forces de destruction devaient être inversées. Tiens, juste comme dans notre société: l'hubris délétère des gars de Davos, Schwab en tête, doivent être inversées d'une façon ou d'une autre, car ils nous mènent vers l'abîme. Bref. Je sentais ce dépérissement par le fait que le yoga n'avait aucun effet, les respirations non plus, le simple stretching non plus. Que dire des essais diététiques qui furent vains pendant cette période? De l'effet nul de l'homéopathie, des huiles essentielles, des compléments? Ma phrase préférée pendant cette période: "le Manitoba ne répond plus"- sauf à des pansements épidermiques forts, comme la cortisone et les antibios. Mes amis bienveillants: "tu devrais essayer le taichi, le x, le y". Oh, mes amichous chéris, si vous saviez comme je voudrais que ça fonctionne!

J'avais gardé la force de récupération hors pair dont la nature m'a dotée, ouf. Pas grand chose d'autre.

J'imagine que, pour les mycoplasmes et autres populations toxiques, j'étais devenue une vieille souche malade et qu'il leur fallait accélérer la décomposition. Sorry les mycos, c'est pas pour cette fois-ci. Je pense avoir trouvé le bouton pour inverser la roue infernale.

Petite publicité au passage pour le bouton, pardon le praticien de shiatsu qui, parmi mes divers essais depuis peu, me semble le plus efficace (à part ma fille, bien sûr): Etienne Borel. Son centre s'appelle la tortue à plumes (j'adore la graphie). J'en dirai plus dans un prochain billet.

Stay tuned folks!


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