3.7.2023 Dans le contexte d'une pratique alimentaire adaptée selon son profil et son état général, le pire ennemi de notre discernement: la peur d'une maladie grave et la médicobéatitude (attitude de celui qui croit le médecin aveuglément).
Encore un merveilleux exemple de médecin, pourtant formidable, qui sort de son rôle: le dr Marik, chez Jekielek d'American Thought Leaders, détaille la pratique alimentaire pour se protéger de la spike,si toxique: le jeûne intermittent serait souverain, selon lui.
J'ai publié l'extrait doublé en français (par Quadrillage) sur mon compte rumble :
Lire la transcription en anglais, chercher à partir de "autophagy": https://www.theepochtimes.com/the-spike-goes-to-every-organ-system-dr-paul-marik-on-mrna-in-the-covid-19-vaccine-vs-natural-infection-cheap-and-effective-treatments-and-interventions_5281130.html
Ah mes amis médecins, si vous pouviez rester concentrés sur votre domaine: la médecine et les médicaments; et laisser la diététique aux praticiens de terrain. Voici le énième médecin qui conseille à TOUS le mode alimentaire qui lui convient A LUI.
Un peu d'investigation sur le terrain et vous découvrirez que le jeûne intermittent est un stress pour les personnes fragiles (càd ceux qui n'ont pas une santé hors pair, et sont en outre fragilisés par la maladie ou l'injection). Ajouter un stress à un corps en mégastress: bravo! Ce n'est pas étonnant que ce soient des nutritionnistes femmes qui lancent le cri d'alerte sur le net: soyez prudents, nous voyons chez nos patientes plus de dégâts que de bénéfices... Car, bis repetita placet, ce sont les femmes qui sont les plus sensibles aux divers stress de la modernité.
Entre le conseil de pratiquer le jeûne intermittent et le grignotage non-stop des patates sur canapé américains, il y a de la marge: on pourrait installer un principe de non grignotage, qui découle de ce qu'on mange des nourritures vraies, tout simplement, choisies selon son profil. On pourrait inciter le mangeur à s'écouter: il découvrirait que ses heures de repas différeraient de ce que le consensus conseille. Il découvrirait peut être qu'un jour ou deux de monodiète par semaine lui seraient souverains. Il y a bien plus de techniques possibles que le jeûne intermittent, assez brutal pour l'organisme.
Dans quel film un peu de crème laitière interromprait la cétose si on jeûne? Il en faut plus pour sortir de cétose. Ceci dit, qui voudrait boire de la crème en jeûnant? L'exemple est amusant. Je ne relève pas toutes les absurdités, il y en a d'autres.
Du café pendant un jeûne? Il faut vraiment être une diathèse 1 de naissance pour proposer cela, càd un de ces profils qui carburent à l'adrénaline . Nombreux sont les profils qui vont stresser à ingérer du café (ou même trop de thé). Et à nouveau, faire confiance à des études sur rongeurs: quelle naïveté. Curieux? Cherchez "coffee induces autophagy", vous découvrirez que "We show that both natural and decaffeinated brands of coffee similarly rapidly trigger autophagy in mice." Si vous vous identifiez à une souris, suivez-le. Sinon, prudence!
Accessoirement, c'est mon petit dada: tous ces conseils sont exposés sans aucune source, sans référence à des études que Marik aurait suivies. Ce sont donc des conseils au doigt mouillé, qu'on a vite tendance à prendre pour des vérités parce qu'ils sortent de la bouche d'une blouse blanche.
En outre, Marik joue ici au médecin qui généralise des observations sur levure, ver de terre ou rongeurs, en labo - ou en boîte de Petri - à ce que le vivant peut expérimenter. Marik détaille les processus d'autophagie. Merci de les faire connaître au grand public de Jekielek.
Je répète mon admiration pour le courage de Marik et ses copains de la FLCCC, déjà exprimé dans d'autres billets. Je répète pourtant qu'on peut émettre quelques critiques techniques, comme je l'ai déjà fait ici.
1/ Oh! Tant d'amalgames et de semivérités. Ce que Marik énonce sur l'autophagie, mTor, le jeûne, est un résumé à la louche, qui mélange un peu les données factuelles. Cher Paul, laisse donc un dr Eades, médecin généraliste vraiment savant en nutri, ou un dr Chris Masterjohn, docteur en nutrition et praticien, exposer ces concepts. Ils te rappelleront par exemple que la fameuse voie mTor est une fausse piste, dérivée d'expérience sur les rongeurs qui mangeaient 24h/24h. On ne peut donc transposer qu'aux humains qui mangeraient ainsi.
On ne peut en vouloir à Marik, la plupart des médecins s'autorisent aussi des amalgames et semivérités quand ils parlent de nutrition: ils vivent dans une bulle de filtre qui leur renvoie l'image de demi-dieux, grands sachants. Je prendrai en exemple mon ami le dr Mercola, dont j'aime lire parfois les articles, qui fait un travail de réinformation formidable, mais dont les connaissances en nutrition sont biaisées par son historique perso (voir le dernier billet ). Je ne compte plus le nombre d'affirmations catégoriques en nutrition que l'on peut lire chez lui, qui sont basées sur du vent. Eh oui, toujours le doigt mouillé. Bien sûr, il peut citer une étude (UNE!), dont personne n'ira lire la méthodologie, dont les lecteurs ne liront que l'abstract (qui est faussé dans bien des cas, pour satisfaire le sponsor ou faire le buzz). Depuis mes débuts en nutri, j'ai fait appel à des chercheurs qui dépiautaient la méthodologie des études et nous partageaient généreusement leurs conclusions. Je pense à Peter, d'Hyperlipid, un vrai détective, entre autres. C'est grâce à eux que j'ai découvert que l'on ne pouvait absolument pas se fier aux études "scientifiques" pour définir son plan alimentaire, tant elles sont critiquables. Raison pour laquelle j'ai doublé mon filtre à critères de deux autres paramètres: l'étude des résultats sur le terrain et l'étude de l'historique alimentaire.
Au moins, ce médecin ne se ridiculise pas comme les intervenants de la vidéo que je commente par ailleurs, où l'on est confronté à des médecins sans connaissance de géopolitique, de communication sociale, de psychologie de base qui se la jouent "complotistes du café du commerce".
2/ Qui a dit que ces processus sont efficients chez les personnes fragilisées par la maladie ou l'injection? Personne qui, si elles vivent sur le sol américain, sont déjà hyperfragilisées par des vaccins en cascade (imaginez qu'un enfant ne peut entrer en primaire que si ses parents ont accepté de lui faire injecter 70 doses de vaccin avant ses 6 ans), par la pollution électromagnétique ubiquiste et par une généralisation de l'emploi de glyphosate/Roundup en agriculture. Ce dernier produit est le plus toxique des perturbateurs endocriniens, ce qui va à l'encontre des annonces du fabricant qui, tiens, tiens, quelle surprise, a menti comme un arracheur de dents pour faire accepter son herbicide total. Grâce à Stephanie Seneff et d'autres chercheurs, on découvre que le glypho perturbe des fonctions essentielles de l'organisme pour la détox entre autres (voies de sulfation), vient se substituer à une des protéines cruciales pour diverses opérations biochimiques (dont la production d'enzymes), et sabote jusqu'au plus profond de la mitochondrie (notre usine à énergie, pour faire simple).
Ce sont les femmes au principal qui sont les victimes de ces désordres organiques actuels.
Comparons une femme de trente ans à Marik lui-même, homme et donc peu touché par ces fragilités, de profil apparemment terrien et donc adapté au jeûne, d'un âge proche de la soixantaine qui, dans l'enfance, n'a pas connu les nombreuses insultes biochimiques que sont les vaccins en pagaille, l'e-smog et la chimie en folie. Vous déduisez comme moi: c'est incomparable.
Chère jeune amie, écoutez Marik sur tous les autres plans, mais ne le suivez pas dans ses promesses de pouvoir inhiber la spike ou l'éliminer du corps par des pratiques qui ne sont efficaces QUE pour son cas personnel. Et qui n'ont même pas été démontrées sur le terrain.
Ceci étant posé, je sais qu'on vit pour l'instant l'équivalent d'un Grand Trou Noir de l'humanité (que certais appelleront "post-vérité") où tout vaut tout, le faux est le vrai, le noir devient blanc, tout devient très confus. Je reste pourtant concentrée et je répèterai mille fois ma défense du réel.
L'objectif de ce billet est de rappeler mes deux mantras, les seuls qui, à mon sens pourraient aider des personnes fragilisées à l'heure actuelle:
1/ suivez l'avis de votre médecin pour les médications, les opérations. En matière de nutrition, ils n'ont en général aucun savoir.
2/ centrez-vous sur votre cas personnel et relativisez les promesses en fonction de votre ressenti. Sortez vos antennes! Testez sur vous-même, vous ressentirez rapidement l'efficacité ou la nullité des conseils.
Pour suivre sur le sujet, voir "L'autophagie par le jeûne hydrique ou le jeûne intermittent comme stratégie pour décomposer la spike? Certitude ou postulat?"