25.8.2025 Sommaire du dossier.
Comme la dystonie neurovégétative fait partie intégrante de tout ce qui touche à l’épuisement chronique (qu’on appelle souvent burn-out) et aux pré-burn-outs, il est temps que je fasse un résumé informatif sur le système nerveux autonome ou SNA pour ceux des profanes ou des praticiens qui n’auraient pas eu de cours ad hoc en école de naturopathie.
Comme la dystonie neurovégétative (qui sera décrite dans le billet nr 2) fait partie intégrante de tout ce qui touche à l’épuisement chronique (qu’on appelle souvent burn-out), il est temps que je fasse un résumé informatif pour ceux des profanes ou des praticiens qui n’auraient pas eu de cours ad hoc en école de naturopathie.
A court de place, j’ai dû omettre ce sujet dans les topos ad hoc (« Quand j’étais vieille », topo profane ; et : « En finir avec le burn-out », topo expert conjoin ), mais je l’ajouterai dans la version digitale du topo expert – forme où je ne suis pas limitée par la place, d’autant plus que la forme interactive que je privilégie permet des liens externes vers de nouveaux billets. En outre, les naturos connaissent tous le SNA ou système nerveux autonome , or ils sont mes lecteurs au principal quand il s'agit de topos experts. Et enfin, les topos experts étaient des versions papier de mes contenus de séminaires, lorsque je les animais. Ils ne contenaient que des rappels du contenu du cours.
Par parenthèses, un mot sur le titre de ce dernier topo : « En finir avec » signifie que le malade atteint voudrait retrouver une forme de vraie vie, mais il signale aussi qu’il faudrait arrêter de se dire en burn-out quand on est simplement déprimé par un travail inutile, par un patron harceleur, ou par une crise existentielle à la quarantaine. La maladie que je traite dans ce livre sous le libellé générique de « burn-out » est est le SFC : syndrome de fatigue chronique, qui devrait plutôt s’appeler « épuisement » chronique. Divers synonymes, dont encéphalomyélite myalgique (douleurs et inflammation du cerveau). Les sources sont inconnues officiellement.
La victime de SFC ne récupère pas, il se lève fatigué après 8 heures de sommeil, il reste fatigué après 8 jours de congé. Il vit des douleurs multiples, inexplicables et divers symptômes qui diffèrent de l’un à l’autre. C’est bien différent d’une petite déprime passagère.
Le SNA est un sujet vaste et complexe. Les symptômes de déséquilibre (dystonie) sont aussi variés que nombreux. Voilà qui ne fait pas l’affaire de l’approche allopathique-type. Par ailleurs, on n’a encore trouvé aucun examen spécifique ni médicament ad hoc. Les troubles du SNA, qui sont pourtant cruciaux pour la santé, ne sont donc pas exposés dans les cours, les manuels, les articles sur le sujet de la santé. Ils ne font pas partie des possibles diagnostics chez le praticien, s’il n’est pas naturopathe. En outre, certains symptômes sont similaires à ceux de l’hyper- ou hypo-thyroïdie. Il est plus facile au praticien de donner alors des médicaments, puisqu’ils existent pour contrer ces hyper- ou hypothyroïdies.
Pour complexifier le sujet, la liste de symptômes croise celle qui est souvent présentée pour suggérer un diagnostic de glycémie instable maux de tête, palpitations cardiaques, courbatures, tremblements, vertiges, vision brouillée, troubles digestifs divers dont des nausées, constipation ou diarrhées, insomnies et cauchemars, irritabilité et nervosité, anxiété et phobies jusqu’aux attaques de panique, distraction et indécision, défaut de mémoire et de concentration, etc. On peut facilement croire à un trouble de la glycémie qui demandera un plan alimentaire pauvre en glucides, alors qu’on est face à une personne victime de dystonie déclenchée par des stress multiples, en cascade, que le sujet ne peut pas gérer tant que le parasympathique est écrasé, si l’on veut un terme fort.
Comme le stress, ou plutôt la gestion individuelle des agents stressants, est un facteur aggravant ce déséquilibre, si pas le déclencheur, les outils pour se guérir des symptômes d’une dystonie se trouveront dans les principes de l’antistress , principes essentiels aujourd’hui que la vie moderne, dès le lever, est une succession d’occasions de stresser.
Le SNA intervient dans les processus de digestion, d’où notre intérêt, mais il peut aussi être la source ou l’effet d’autres désordres organiques – ce qui nous ouvrirait une piste vers des solutions concrètes pour un mieux-être. Un sujet préoccupé de sa santé devrait connaître la symphonie hormonale et l’équilibre du SNA ainsi que leur rôle subtil dans l’équilibre global aussi bien qu’il connaît les vitamines, les minéraux, les enzymes. Il comprendrait peut-être mieux à quel point le fait de se « re-naturer », de reprendre son rôle de parent de la nature plutôt qu’adversaire ou supérieur, permet de se ré-ancrer aussi bien que ne le ferait une psychothérapie.