taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

Comment bio-hacker ses petits bobos en approche naturo: page 27. Doses de protéines

2.10.22 Parenthèse à mon carnet de route: les doses de protéines en mode carnivore ou approchant

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un prochain livre, ;

à paraître chez Aladdin, par Bibi

 

2.10.2022 Suite de l'épisode 26

 

Je rappelle: ceci n'est que mon choix personnel, ce n'est pas une prescription. Je propose une illustration de posture face à sa propre santé. Je suis de nature "Tarass Boulba" et les techniques dures comme antibios et cortisone me conviennent mieux que les approches subtiles. Ceci n'est pas à conseiller pour tous. Des pratiques naturo pures sont mieux adaptées à d'autres profils

 

Quelques malentendus autour des cures dites "protéinées" en assiette ressourçante. Bien que la cure carnivore, que j'ai déjà citée ici ne soit pas explicitée dans la liste de mes topos, si elle est menée à base de nourritures vraies, elle fait bien partie d'une Assiette ressourçante. Tout comme en fait partie le mode omnivore très viandeux que je privilégie pendant mes périodes de fragilité comme celle-ci. J'ai noté mes repas et évalué les doses de protéines que j'ingère en pratiquant ces deux modes extrêmes, à la demande d'une amie prof' en nutrition qui aime moins les chiffres.

Je prépare à l'intention des référents en Profilage alimentaire en cours chez Maya ou Gabriella un tableau reprenant les cures connues comme peu végé. Je les y positionne selon leur dosage en protéines. Un peu de patience, il arrive sur ses petits pieds de tableau. J'en ai besoin pour terminer le prochain topo "Retour à soi: la cure", que certains trouvent aussi "protéinée". A tort. On y consomme des doses modérées de protides, mais réparties en chronologie bizarre pour nos habitudes. Pour les pros: minimum minimorum (pas de maximum) 3 U.P. le matin, 2 le midi et 1 UP le soir (voir détail plus loin). Pas de maximum? Certes, un mangeur créatif exagérera toujours en consommant quatre fois ces doses, mais il restera une exception. Et la cure ne dure que 8 semaines.

En carni, qui est ma cure idéale, je n'ai pas faim. Je me force à manger parfois. En revanche, si je mange un aliment sucré (du pain jusqu'au bonbon), j'ai vite faim, càd envie de grignoter. Je n'ai plus de rages alimentaires comme auparavant, mais je pense à ouvrir un placard.

En mode omnivore très viandeux: je me lève à 4h, naturellement. C'est mon heure. En mode viandeux et sans aucun sucre ajouté, je n'ai un peu faim qu'à midi (un bout de fromage, quelques tomates cerise du jardin). J'ai une vraie faim à 16h, je mange un plat complet sans exclusion autre que les plastiproduits industriels. Dessert compris, mais fait maison. Je ne fais pas vraiment du jeûne intermittent, puisque je ne me force pas. Je fais sans le vouloir une forme de cure Heller, déjà décrite aussi. Et le soir, un petit apéro et un bout de fromage ou du jambon maison.

Même en carni pur, je ne mangeais pas beaucoup. Toujours une vague faim à midi: souvent steak poêlé, parfois à la crème, parfois au beurre manié. Puis à 4h: idem ou autre viande. Le soir, un fruit ou une compote. Je pratique en effet une carnivore à ma mesure, avec quelques fruits. Je ne choisis des modes alimentaires que si mon corps s'en enchante . Pas de prises de tête; du bon sens.

Si l'on évalue mes consommations de protides en pourcentage de l'apport calorique global, ce sera un résultat haut (et faux, puisque les protides est la seule catégorie qui ne dépend pas d'un pourcentage global, comme les glucides ou les lipides). Si l'on évalue en gm/kilo de poids maigre, càd, le rapport classique, je suis dans le bon.

Démonstration en chiffres.;

En carnivore ou en ressourçant ascendant Tarass Boulba, j'absorbe donc 1 + 7 (ou 3.5) + 1.5 selon les jours = 9-9.5 U.P ; et 6 U.P. en ressourçante viandeuse - en moyenne.

Je suis donc juste entre les deux. Je pourrais même augmenter, sachant que je suis en dégâts tissulaires dus à l'inflammation actuelle et qu'en outre je suis née "canari de la modernité". Ces profils sont de naissance déficients en certains facteurs (minéraux? protéiques? enzymatiques?), ce qui fait qu'ils ne survivent qu'en mangeant beaucoup plus de protéines que leurs congénères.

Je ne peux pas faire un dossier ici, mais la terreur de l'excès de protéines "pour les reins" ne vaut que pour les personnes en dialyse. On observe depuis quelques années en nutrition que de nombreuses personnes sont plutôt carencées en protéines, car elles sont endoctrinées par la propagande antiviande qui fait fureur en alimentation saine. Or, les protéines végétales ne conviennent qu'à une faible partie de la population: soit les végé de nature, soit les super bien-portants.

Pour voir un peu clair sur les dosages, j'ai inclus dans un de mes derniers topos "Quand le végé se fane" un poster pour les praticiens, que je reprends ci-dessous (https://www.taty.be/VGF/vege3casprot_poster.html).

Intro de l'article: "(...) j’axe le discours autour des protéines. Car elles sont LE remède dans ces cas-là, remède que les référents pourront utiliser pour ressourcer le mangeur, avant même les légumes et les huiles.

Pour les végés fatigués, surdoser en protéines est un passage obligé. Victimes de nutritionnisme, ils ont cru les gourous végés qui affirment que le végétal contient autant de protéines que l’animal. Ils sont très souvent carencés en divers nutriments, et c’est par le surdosage en protéines qu’on les ressourcera. Retour à soi est l’une des cures idéales pour les végés trop épuisés, ou pour les véganes qui auraient pratiqué pendant plus de 3 mois.

J’ai imaginé représenter les choix possibles en nutri en tableau, dans le poster connexe. J'y structure les besoins en protéines selon les cas de figure:

1. Est-on une personne en bonne santé, en rythme de croisière?;

2. Est-on en drainage, en cure ? Est-on un de ces rarissimes profils qui peuvent survivre avec moins de doses de protéines que la moyenne (être ET cueilleur ET diathèse 2 ET sans stress).;

3. Est-on un canari de la modernité de naissance, un épuisé chronique, un sujet en convalescence, en maladie chronique ou un sportif intensif ? ";

Le poster:

Calories?

Pour l'amusement et pour démontrer que la croyance aux calories n'est qu'une croyance, je calcule mes doses en kcal.

  • 470 kcal pour un bon steak, 350 kcal pour un moyen ("moyen" selon les yeux féminins, càd 150 grammes). En carni, j'en mange deux (ou équivalents autres viandes) par jour, en ressourçant viandeux, un moyen ou petit. Total 700 ou 350 kcal.
  • 235 kcal pour 100g de jambon sec Serrano, une tranche fine pesant 10g. Le soir j'en mangerais 4 tranches avec l'apéro: total 94 kcal, arrondi à 100kcal.
  • 400 kcal pour 100g de comté ou autre fromage à pâte dure. "Un bout" chez moi = 40g = une tranche de gouda belge = 160 kcal

  • En carnivore, j'absorbe donc 160kcal + 700 kcal + 100 kcal environ. On ajoute le beurre, un fruit ou une compote, parfois un petit apéro. Je reste bien en-dessous des 1400kcal.

    En ressourçant viandeux, 160kcal + 350 kcal + 100 kcal environ. Ajoutons un dessert maison, des pâtes, du pain, du riz ou des pommes de terre, les graisses. Je dois aussi rester sous les 1400kcal. Lors de l'écriture de "Au-delà des régimes", 2014, j'avais tenu un compte détaillé sur un fitnesspal quelconque. Ce sont les doses que j'obtenais, sans tricher.

    Et je ne maigris pas! Pan dans les prétentions du camp CICO*

     



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