26.9.2022 Suite du nouveau traitement, tableau et commentaires, suite cure alimentaire. Proposition de conclusion.
On commence en chiffres: je reprends le tableau classique d'évolution. Voir le précédent .
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Cortico en mg |
HCQ en mg |
IV en mg |
Paracétamol en mg |
Vitamine E au pif |
Biclar antibio | Vit C en mg |
évolution |
15/9 J8 | 200 | 3 | oublié | 1 | 0 | ++++ | ||
16/9 J9 | 200 | 3 | 0 | 0 | 0 | +++++ Jour glu | ||
17/9 J10 | 200 | 3 | 0 | 1 | 0 | stable++++ | ||
18/9 J11 | 2 à midi | 200 | 6 | 0 | 1 | 1000 | *1 | |
19/9 J12 | 0 | 200 | 3 | 0 | 1 | 250 | 1000 | ajout H.E. + Biclar |
20/9 J13 | 0 | 3 | 1 | 250 | 0 | Jour glu stable++++ | ||
21/9 J14 | 200 | 6 | 0 | 250 | 0 | stable++++ | ||
22/9 J15 | 0 | 3 | 1 | 250 | 1000 | *2 J glu stable++++ | ||
23/9 J16 | 2 à midi | 0 | 3 | 1 | 250 | 0 | *3 J glu stable++++ | |
24/9 J17 | 0 | 0 | 1 | 250 | 0 | stable++++ argile | ||
25/9 J18 | 0 | 0 | 0 | 0 | stable++++argile | |||
26/9 J19 | 0 | 0 | 0 | 1000 | début Heller argile |
*1 La dernière prise de corti était le 13/9 - 2mg (jour 6). J'ai pris de la cortisone à midi ce jour 11, malgré que les douleurs n'étaient toujours plus localisées "dans les os" selon mes termes, mais bien concentrées sur l'extérieur des cuisses et des genoux. Je n'ai plus donc que les restes de la cruralgie, qui avait été cachée par les biens plus forts dégâts de la PPR. Contexte: D7 du matin jusqu'à ce midi, malgré la sieste (voir les codes ). Pas envie que les douleurs empêchent la guérison -> corti
->rythme corti, que je diminue progressivement = j2 +4 = j6 + 5 = j11, soit ce jour. Prochaine fois j11+6 ou 7. Et puis je pense arrêter. A tout oeil de médecin averti, cette descente d'escalier corti semble bizarre. Mon corps est atypique depuis toujours, je sais vaguement comment le prendre.
J'ai probablement exagéré dans la mobilité "y a quelque chose à ramasser?", tant je me sentais bien. Refrain connu, alias "trop is te veel" dans notre belle formulation bilingue. Pendant ce long épisode, j'avais oublié que j'ai une sténose en L3, ce qui bloque certains nerfs -> cruralgie. Comme une sciatique permanente, mais pas dans le dos. Je refuse l'opération, j'assume.
Le lendemain matin: bof, la cortisone n'a pas changé grand chose. A part que, prise à midi et suivant la vitamine C à haute dose, elle m'a empêché de dormir avant minuit. Moi qui ai des superpouvoirs pour dormir!
Pour que ça ne se reproduise pas, je continue les McKenzie, le yoga, mais dès ce matin j'ajoute mon mélange Baudoux HE, souverain pour mes anciennes sciatiques: deux fois par jour, dilué dans quelques gouttes d'huile, 3 gouttes d’HE d’Eucalyptus citronné ; 2 gouttes d’HE d’Hélichryse italienne ; 1 goutte d’HE de Menthe poivrée ; 1 goutte d’HE de Gaulthérie (Gaultheria procumbens). Je prépare un petit flacon pour quelques jours. Au pif, cela va sans dire.
Il se pourrait aussi que ce D7 soit dû l'arrêt du Biclar, le macrolide spécialisé dans la chasse aux mycoplasmes fermentans, dont j'ai le soupçon qu'ils sont revenus tanner mes résistances. Ce sont des microorganismes furtifs, n'essayez pas de les trouver grâce à des tests cliniques (lire le billet ad hoc). J'avais amorcé une cure en mars, arrêté plusieurs fois pour voir la douleur et la perte de mobilité s'aggraver. Donc reprise permanente. Fin juin, j'ai arrêté une énième fois la prise quotidienne de Biclar Uno, les effets négatifs ont mis quinze jours à se repointer. Depuis le 15/7, j'en ai pris tous les jours jusqu'au 7/9, date du nouveau traitement.
Ou il se pourrait que la PPR ne soit pas calmée? NB. 25.9. Depuis le Biclar, beaucoup mieux: D8 en chronique. D9 après le passage chez Laurence d'Arabie, pardon Etienne Borel, le praticien shiatsu. Revenu à D8 après 3 jours.
*2 Je teste l'arrêt de HCQ. Demain, je teste l'arrêt d'ivermectine. Toutes deux ont fait leur boulot, il me semble. Le médecin avait prévu plus d'un mois de traitement, mais si l'arrêt ne provoque pas de relance des codes douleur/mobilité/blocages nerveux, je pense pouvoir arrêter. Je garde quelques comprimés sous le coude si jamais...
* 3 J'ai pris ce qui je pense sera la dernière dose de corti, que je comptais arrêter totalement aussi. J'en garde aussi dans la pharmacie, maintenant que j'ai bien capté l'effet rapide sur les douleurs. Effet rapide mais non-guérisseur, on est bien dans l'allopathie pur jus. Mais parfois, je me fatigue moi-même à vouloir utiliser des outils naturo qui demandent une ascèse certaine. Je garderai la cortisone comme d'autres gardent du coca au frigo pour leurs cas de migraines...
A partir de ce jour 17, si l'on exceptait la cruralgie, je suis revenue à l'état antérieur à la PPR (ou contamination par vaccin). Mais à cause de cet effet de vieillissement accéléré, je resterai raide et grinçante dans les cuisses et les genoux. Adieu tennis chéri, snif. Au moins je n'ai plus mal en permanence. Cela doit se voir sur les traits du visage, les voisins me trouvent tous si belle mine tout d'un coup...
J'ai commencé la cure carni à ma façon le jour 5 de ce carnet. Vendredi 16, J9 était un jour glucides: patates (2 à midi), biscottes (4), légumes, fruits (300g), sucre (4 cuill. s.) - alors que dans mes jours carni à ma façon, j'emploie juste assez de fruits, biscottes ou de sucre dans le thé pour ne pas entrer en cétose. Je n'ai aucune crainte face à la céto-acidose, je connais mes classiques. Mais je sais qu'en cétose, perso (ce n'est pas le cas de tous), je suis comme sous amphétamines: hors de moi, tellement boostée que je ris de bon coeur aux pires malheurs du monde et que je ne sens plus vraiment mon corps. Perchée, on peut le dire.. Je n'ai pas besoin de grand chose pour quitter la cétose, car, selon mes observations, cet état n'arrive qu'à condition que je mange moins de 20 gr de glucides (calculés en glucides totaux et non nets, hors fibres). Un peu plus et zoup, je sors de cétose.
Le rythme de sortie de cure sera lundi/vendredi ou mardi/vendredi. Je sors de cure question glucides, mais je ne touche jamais de produits manufacturés ou ultramanufacturés.
Avec ce mode-ci "carni hors cétose", je continue à ne pas avoir faim. Tant mieux, car les perspectives gustatives sont limitées, quoiqu'en disent les carnis que j'ai lus. La chanson philarmonique des légumes ou des fruits, les combinaisons subtiles au sein d'un plat, me manquent. Mais c'est très confortable quant au planning, car mon cher et doux accepte que je l'abandonne à son sort: "débrouille-ti seauton, mon ami, je ne cuisine plus, je ne prévois plus rien". Aussi confortable qu'en cours de jeûne: de si larges plages horaires! Parfait pour une hyperactive qui ne s'est jamais soignée. Allez, en tant qu'adulte, on va dire "travaillomane" (workaholic).
Les jours glucides, j'ai plus souvent envie de manger. Refrain connu.
Je profite de ce passage de mon carnet de route "PPR" qui est devenu carnet de route "dégâts du vaccin" pour publier mon commentaire sur le sujet de la mode carnivore aux E-U..
24.6.21 Bernard Bel, du blog de veille scientifique lebonheurestpossible.org décrypte avec son talent habituel le livre du docteur Saladino : "The Carnivore Code". Il traduit des extraits du livre et les commente avec son esprit rigoureux, amateur de réalités scientifiques. Je m’adonne ici au commentaire des commentaires.
Lire le billet
25.9 Nouvelle décision, survenue à l'occasion d'une discussion avec un jeune ami toxico de malbouffe. J'avais oublié le système Heller! Je continue à pratiquer ce que j'appelle une cure, càd une diététique passagère, pour requinquer ce pauvre petit corps qui a tant souffert. Jusqu'au moment où je ne ressentirai plus le besoin de regénérescence.
Après une quinzaine de jours en carnivore non-cétogénique (avec sorties un peu glucidiques), je passe à une alimentation ressourçante ordinaire en mode Heller. Pour découvrir, lire l'article "Le système Heller pour les accros aux sucres: enchantement de la simplicité" . En gros, je continuerai mon mode carni non cétogénique toute la journée, en m'autorisant des sorties quotidiennes d'une heure, où je me lâche grave. Ce qui me permettra de ne plus compter les doses de glucides au sein des repas complets (quoique je les évalue au pif, à force) et de pouvoir cuisiner les glaces maison, les sorbets, les cakes et autres fantaisies sucrées qui m'enchantent. Et de me régaler en famille.
Je ne pratique pas ainsi pour perdre du poids, mais bien pour laisser mon corps en paix, au calme, pendant une grande partie de la journée. Légumes, farineux, sucres: voilà tout ce qui semble ne pas lui plaire. Protéines pures et un tout petit peu de fruits, graisses saturées: son bonheur. On doit négocier, mon cerveau et mes papilles, avec le reste du corps: d'où Heller!
J'ai choisi mon heure de sortie en fin de journée, pour des raisons pratiques: dès que je mange un tout petit peu plus de glucides que mon seuil perso (20g par jour), j'ai trop envie de manger. Guérie de la restriction cognitive qu'avaient généré les régimes en cascade, je refuse de me contrôler alors: je mangerais alors. Et trop...
26.9 Il me reste la cruralgie, dont je souffrais déjà avant juin 2021 et à laquelle je ne pensais plus, tant j'avais la tête dans le guidon pendant cette période infernale. Désormais, les seuls symptômes qui restent sont ceux de cette cruralgie - raison d'être des codes qui restent sous la barre du 10 fatidique.
En attendant le prochain rv avec l'ostéo, puis le médecin, je continue le yoga/stretching et les postures de McKenzie très régulièrement. Depuis 3 jours, j'ai ajouté mon petit docteur chéri, que j'avais omis d'intégrer dans ma panoplie, trop heureuse de ma nouvelle condition de vaillante.
Donc: cataplasmes d'argile deux fois par jour, une heure minimum; ou toute la nuit: sur la zone L3, source de la cruralgie et sur les parties externes des genoux, la partie qui reste douloureuse à la marche. Alternativement.
En 3 jours, les raideurs sont fortement diminuées. Dès lors que je reste assise un peu trop longtemps, je continue à marcher comme R2D2 pendant deux minutes, mais ce n'est pas dramatique, c'est même plutôt drôle à voir. S'il faut qualifier, en cruralgie, ce ne sont plus des douleurs, ce sont des nets tiraillements. Tout à fait supportables.
Ce n'est évidemment pas un traitement express. "On comprend pourquoi les gens préfèrent l'allopathie", me glisse mon cher et doux, voyant le temps de traitement que cela prend.
Un jour prochain, je ferai mieux la liste de toutes les remarques et de mes réponses sur les derniers évènements, les remarques provenant pour la plupart d'amis du monde médical qui refusent d'envisager la possiblité de la transmission du vaccin (malgré que je leur envoie les extraits de Pfizer-même). Et qui me proposent d'autres explications.
En gros, nr 1: "tu devais avoir un covid long".
Ah oui, sans le savoir? Sans avoir eu de covid, à part l'hypothétique épisode début février 2020? Qui aurait eu des effets un an et demi après? Sans avoir aucun des effets réputés en "covid long"?
nr 2: "tu nous a habitués à des résurrections, à chaque maladie grave".
Etonnés que cela vienne d'un copain psychiatre? A chaque fois, la "résurrection" était due au fait que j'ai investigué et, enfin!, trouvé la bonne voie biochimique.
nr 3: "HCQ est un immunomodulateur et anti-inflammatoire, c'est ça qui t'a soulagée, PPR est une maladie autoimmune".
Je peux tout entendre,
mais les protocoles classiques de PPR ne sont pas des dépresseurs de l'immunité, on privilégie la cortisone.
Seule une petite partie des chercheurs la croient autoimmune. Je n'y crois pas une seconde, car les cures bien ciblées sont souveraines
pour sortir de l'auto-immunité. Or, ici, aucune cure n'a rien fait. En outre, pendant cette quinzaine de traitements, j'ai le fort soupçon
que l'ivermectine a été l'élément-clé. J'aurais pu ne prendre qu'elle, mais par sécurité j'ai suivi les conseils du médecin et j'ai ajouté la chloroquine.
nr 4: "tu étais victime d'une parasitose, l'ivermectine t'en a guérie".
Primo, ivermectine n'est pas un antiparasitaire tous azimuts, à ma connaissance. Secundo, j'y avais pensé et dès juillet 2021 j'ai suivi une cure antiparasitaire pendant un de mes essais de jeûne. Effet: nul.
Je continue dès que la muse me revisite, j'en ai dix comme ça! Je reformulerai aussi, car mes premiers jets sont peu aisés à lire. Félicitations, d'ailleurs, à ceux qui arrivent jusqu'ici.
Temporaire car sic transit et tout ça. Pour l'instant, il semble que je sois sortie de cette sous-vie qui aura duré de juin 2021 à septembre 2022. Merci à ivermectine et HCQ, merci à mon médecin traitant, merci à FLCCC d'avoir glissé la piste des protocoles "dégâts du vaccin", merci aux diverses personnes qui m'ont permis de penser qu'on pouvait être victime de "shedding vaccinal", en particulier mon médecin traitant et Hélène Banoun.
Je garde à l'esprit le principe du "V de la grippe", que j'ai connu de nombreuses fois, non seulement la dizaine de fois où j'ai eu la grippe depuis mes vingt ans, mais aussi lors d'autres atteintes genre bronchites. On commence avec des symptômes forts et une température élevée (le haut de la barre de départ, dans le V). Puis, avec traitement ou par forces naturelles, on se ramène au plancher. Si l'on n'y prend garde, après quelques semaines, on repart pour un tour de manège vers le haut dans la gamme symptômes et température. Je ne serai vraiment tranquille qu'après deux mois, soit fin octobre.