taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

Comment bio-hacker ses petits bobos en approche naturo: 16/

24.9.21 Antibios, chirurgie diverticulite et difficulté de discerner parmi trop de variables


un prochain livre,
à paraître chez Aladdin, par Bibi

 

24.9 Suite de l'épisode 15

Je continue les notes "témoins", qui me servent de repère dans l'évolution de la PPR qui m'atteint pour l'instant ("PPR" parce qu'il faut bien donner un nom, sinon on s'angoisse). Elles me servent aussi à interroger des amis soignants autres que mon médecin traitant, histoire d'évaluer si je ne fais pas trop l'aventurière.

Car,vous l'avez bien capté, "bio-hacker" est une forme d'aventure. Rien de bien nouveau sous le soleil de mes articulations, je note malgré tout.

Antibios

24.9 Je suis au 7ème jour de la dizaine prévue pour l'amoxycilline. Mes soupçons que les antibios diminuaient les douleurs: pas si sûr, au début. Cela pouvait simplement être dû au fait que,ne sentant plus les coups de poignard de la diverticulite, j'étais moins sensible aux douleurs des capsules (de la vascularite, on va dire). Quand on a trop mal, à un moment, on ne discerne plus les sources de douleurs.

Aujourd'hui je peux tout de même valider ce premier soupçon car depuis hier, je ne prends que 2mg de corti, c'est à dire quasi rien, et j'ai pu poncer et traiter le toit du bateau, puis faire une belle promenade en bord de canal sans sentir les bras, les hanches. On ne saura jamais vraiment, car je cumule les variables: par exemple je fais une séance de kiné "chaines musculaires" par semaine et je continue le stretching et les exercices McKenzie ou "multifidus" (voir épisode 7). Mon "ressenti scientifique" (une expression entendue chez une naturo, j'addddore!): parmi les 3 techniques que je viens de citer, je pense que c'est le travail de la kiné sur les fascias et autres circuits d'info profonds qui est le meilleur adjuvant dans ma remise sur pied.

Diverticulite

22.9 Depuis les antibios, j'ai exagéré en matière de fibres, pourtant pas très dures: des légumes cuits (cellulose bien décomposée), des fruits (aux fibres moins dures), même pas de céréales complètes ou semicomplètes. Mon corps n'en veut pas. Point. Il réagit moins vite qu'en temps sans antibio, mais après 3 jours, malgré les antibios, j'étais à nouveau pliée de douleur. Donc, depuis 3 jours: plus de fibres, zéro, nada, niks. Je vais trop vite: quelques olives sur la journée, sinon aucun résidu qui pourrait énerver ces diverticules.

27.9 Ah! la difficulté de gérer tant de variables en santé! Je comprends la confusion de certains médecins et je les admire. Voici pourquoi. Normalement en un jour sans fibre, d'une alimentation par ailleurs ressourçante (pures nourritures vraies, sans additifs qui me font réagir), la diverticulite est calmée. Ici: effet nul. Mon hypothèse du 24 (déjà amorcée dans le billet précédent) s'avère fausse: finalement, à l'intuition, j'ai arrêté deux des compléments alimentaires (l'un que je prends de mon propre chef, pour la thyroïde; l'autre conseillé par un médecin). Enfin, "intuition" n'est pas clair: je demande l'avis des anges lors de méditations. Sympas, ils me répondent. Zont autre chose à faire, pourtant, aujourd'hui que le diable semble si actif. Bref, j'adore mentionner "les anges", pour provoquer mes amis über-rationalistes.

J'ai donc arrêté avant-hier ces deux "médocs naturels": retour au calme, je sens les diverticules surtout quand je bouge et travaille manuellement. Mais je n'ai plus le souffle coupé de douleurs.

Merci à la détective que je suis et que j'appelle Miss Marple de Nivelles à mes heures. C'est reposant de pouvoir respirer!

Chirurgie

Je réponds ici à une amie qui, avec bon sens, me suggère de me faire opérer. Primo, ça va être difficile vu que les mesures aberrantes des vaccinolâtres qui nous gouvernent vont vider les hopitaux de leur personnel. Secundo, pour moi c'est simple: on cercle le diverticule, on tire et zoup il est cicatrisé. Ben non. Je dois encore me renseigner, mais il semble qu'on retire la partie entière du côlon qui est touchée. Je vois venir le topo: "on va couper large, c'est plus sûr" et comme c'est dans le colon descendant: "oups, on a coupé trop large, il faut vous mettre une poche à caca".

Je rigole à peine. Depuis mes aventures colonesques cancéresques en 1996, j'en ai entendu des histoires par des patients un peu surpris après les opérations!

Et tertio: polype un jour, polype toujours. Qui garantit qu'un nouveau diverticule ne poussera pas sa petite tête hors du colon dans les mois qui suivent?

J'attends encore d'en discuter avec le médecin, mais telle est ma posture ici et maintenant. Je suis prête à en changer si on me convainc par des arguments rationnels, et pas des arguments d'autorité genre "le chef a dit".

 


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