taty lauwers

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Comment bio-hacker ses petits bobos en approche naturo: 15/

17.9.21 Diverticulite - antibios - post-covid?


un prochain livre,
à paraître chez Aladdin, par Bibi

 

17.9 Suite de l'épisode 14

 

On est au quinzième épisode d'une série "bio-hacker" et je n'ai toujours pas produit de résultat de test sanguin ou d'imagerie médicale.

Eh non! Bio hacker ne doit pas être copier nos amis internautes américains, qui vérifient chaque mois leur formulation sanguine et l'état de leurs graisses viscérales, entre autres. Bio-hacker peut revenir à s'observer avec attention, en discutant avec des professionnels de l'évolution et des choix médicamenteux, en gardant une grande vigilance. Le principe du bio-hack: trouver le mode le plus économe en temps, budget et énergie pour produire un résultat positif. Accessoirement, le bio-hacker agit comme un sujet et non un objet.

Si j'en juge par le nombre de personnes qui n'ont plus aucune foi dans leur propre bouclier immunitaire en temps de covid, on peut dire que près de 75% de la population a du plaisir à agir comme objet de "la science médicale". Je les laisse faire. S'il vous plaît, laissez-moi agir en sujet. Chacun son bings.

La médecin qui me suit a confirmé l'hypothèse hautement probable de PPR. Elle m'a ajouté un autre médicament naturo pour essayer de remplacer petit à petit la corti. On verra dans deux semaines.

Diverticulite - antibios

Après 2 semaines de corti, aux environs du dernier billet (+- 9/9), la diverticulite s'est réveillée. Normal: après quasi deux mois sans fibre, j'ai enfin quitté ce régime carnivore oscillant avec "Nouvelle flore"(càd avec fruits et miel, entre autres). Je me suis régalée de légumes... et de farineux (la catégorie que mon corps n'adore pas vraiment). Avec tant de plaisir que je me suis permis du pain complet (commerce, pas fait maison). Toujours quasi pas de sucre ajouté.

La réponse fut immédiate: lancements douloureux au côté gauche, parfois si douloureux que je ne peux plus respirer. Je le sais pourtant: les farineux complets, les oléagineux (même mastiqués longuement) et le beurre de cacao provoquent le réveil. NB. Le chocolat: non. J'ai dû pas mal tester depuis dix ans, entre autres en faisant des desserts au chocolat chez moi, à base de cacao en poudre dégraissé et de beurre ou du même et de beurre de cacao, pour découvrir le potôroz.

La solution pour ce réveil des diverticules irrités, que je fréquente depuis 10 ans, est l'option douce d'abord, dure ensuite. Douce: je mange sans aucune fibre et en Nouvelle Flore (sans polysaccharides). S'il le faut, je jeûne hydrique un jour. Si ça ne donne rien (ce qui fut le cas ici), je passe aux gélules d'origan (H. E.) 2 * 4 par jour. Si échec: amoxycilline, ma deuxième amie après la corti. J'ai bien sûr testé depuis dix ans le charbon de bois ou l'argile (en interne et en externe): aucun effet. Alors que pour d'autres troubles, ces ajouts sont mirifiques.

Après une semaine de ces essais doux, semaine où j'ai passé la moitié du temps couchée avec une bouillotte sur le ventre pour calmer la douleur, j'ai tranché: antibios et voilà. J'imagine que des médecins doivent pouffer de savoir que des antibiotiques calment la diverticulite (en 24 heures!), mais c'est ce qui me va. On donne des antibios en diverticulite pour éviter des surinfections, pas pour calmer, voyons... Eh bien chez moi: si.

Douleur: je peux à peine marcher quand les diverticules font les malins, je ne peux donc rien faire. Grrr. Je pourrais supporter la douleur, mais ne rien faire! oh! ne rien faire...

Petite explication technique: les victimes de Crohn et RCUH abritent une population de MAP (Mycobacterium Avium subspecies paratuberculosis) à hauteur de 400% du volume observé chez d'autres sujets. Ce sont ces MAPs qui mettent le bazar dans leur intestin. J'ai le soupçon que ce sont eux que la cure "Nouvelle Flore" remet à un taux plus acceptable. Et j'ai quasi la certitude que l'amoxycilline les élimine. Dès que je prends ce médicament-là: bonne humeur permanente, énergie hors pair, je digère quasi ce que je veux, transit inchangé. Et surtout, plus aucune douleur au côté. Pourquoi m'en priver? Des copines ont pratiqué du reiki et m'ont soulagée, mais je ne peux vivre avec elles et me faire traiter tous les jours, n'est-ce pas? Car le traitement reiki ne dure qu'un jour, chez moi.

En une nuit, après la première prise d'amoxy, les douleurs étaient à 50%. Après 36 heures: 10%. Quelle joie! Tant de joie que... allez, on se fait plaisir, je n'ai plus mangé de gaufrettes depuis plus de deux mois: je teste. Sucre, gluten, industriel (même si bio): comportement à risque! Et tout se passe bien, merci la vie.

Le lendemain, pourquoi pas un bon bout de baguette bio, beurrée comme je les aime? Je ne suis pas réactive au gluten puisque je mange des pâtes sans souci, ou même des crêpes maison. En revanche, je suis réactive aux levures manipulées génétiquement (je ne réagis pas à la levure bio Rapunzel, qui me semble encore à l'ancienne - c'est celle que j'utilise pour mes pains cocotte sans pétrissage). Erreur stratégique: lancements au côté comme si je n'avais pas pris d'antibio. On va dire que la levure gagne sur l'amoxycilline 1 à 0. Exit le pain, pas grave. Je retourne à ma frigolite (les biscottes sans gluten), ce qui me convient mieux que le ciment qui colle au palais (les "pains sans gluten"). Dès que j'aurai le temps, je referai du pain cocotte à la Rapunzel, pour voir.

J'en profite pour décrire l'effet d'une réactivité profonde biochimique: je m'étais levée assez souple, même avant de prendre la corti, et dynamique. A 8 heures, je me fais la baguette beurrée. A 10 heures, je file au potager bricoler deux trois trucs pas trop durs. A onze heures: aux plumes! Je suis pliée de douleur, je suis épuisée, j'ai mal partout comme quand je ne prends pas la corti. En outre, je ronchonne, je me sens à côté de moi, je ne sais comment décrire cette curieuse sensation d'être hors de son corps. J'ai le même effet quand un petit diable me force à manger des bonbons acidulés trouvés près de la caisse d'un grand magasin (ce doivent être des additifs qui font ça). Heureusement, la dose était minime, c'est passé le soir.

Je décris cet effet psychique de la réactivité car peu de parents savent que les accès de tristesse ou de colère, les blocages mentaux de leurs enfants sont parfois dus à des réactivités alimentaires, tout simplement. Et pas à des erreurs d'éducation.

Au passage, quand on consomme tous les jours les réactogènes, les effets disparaissent (un peu comme chez un alcoolique, qui ne sent rien tant qu'il continue sa schnouffe). Mais si l'on passe une quinzaine au moins sans consommer ces réactogènes, le jour où on les réintroduit: on sent sa misère!

Finalement la vie est belle si je sais que les diverticules ne réagissent qu'aux seuls beurre de cacao et levure manipulée génétiquement (dans des produits à gluten, surtout à fibres: est-ce le cumul qui fait cet effet?). La grande majorité des produits à farine levée aujourd'hui sont produits avec des levures manipulées génétiquement. J'évite donc aussi les gâteaux du commerce, les viennoiseries etc. On comprend pourquoi j'ai développé tant de recettes de desserts maison...

J'ai la malchance d'avoir d'autres réactivités alimentaires, mais elles se marquent en mauvaise digestion (bof, ça passe) ou en hauts et bas psychiques (ça passe aussi avec une nuit de sommeil). J'espère que ce genre de petit carnet éveillera chez d'autres mangeurs la réflexion: "quelle chance de ne pas être hyperréactif! quels choix merveilleux j'ai au quotidien!".

La diverticulite retient toute mon attention car c'est une inflammation chronique qui peut se cancériser. Je n'en veux plus, donc je dois la tenir sous le boisseau.

Il y a quatre ans, j'ai passé trois mois sous amoxycilline tant que me sentais bien, dynamique,, joyeuse et légère de pouvoir manger quasi comme je voulais. Après 3 mois: mycose et donc arrêt. Sans mycose, je crois que j'aurais continué plus longtemps!

Antibios et PPR

Je ne sais si c'est une impression, on vérifiera sur la durée: il me semble que l'amoxycilline allège les douleurs aux capsules enflammées (épaules et hanches). Normalement, les 4mg de corti font de l'effet pendant environ 15-20 heures. Je le prends le matin à 4h ou à 6h, quand je me réveille. Le comprimé de la veille a fini son effet pendant la nuit. Le matin au réveil, je sens les clavicules qui brûlent, je peux difficilement bouger les bras. Plus rien à voir avec ce que j'avais avant la corti, mais ces zones se rappellent à moi. Depuis peu: les hanches semblent moins morfler. Dès que je prends la corti, il faut +- 3 heures pour que je me délie. Parfois un paracétamol 250mg pour ne plus rien sentir et faire mes activités habituelles.

Depuis que je prends les antibios, le matin: plus de clavicules qui brûlent, je pourrais presque faire de la gymnastique avec les bras dès le lever. Je descends l'escalier quasi normalement, je ne sens plus les tensions à l'arrière du genou (creux poplité?) quand je descends.

On trouve peu de doc sur la PPR, mais un peu plus sur la maladie de Horton, maladie soeur, qui est une inflammation de la paroi des artères. Je ne vois pas de lien avec les antibios. Raison de plus pour biohacker: la médecin n'aurait jamais pris le risque de prescrire des antibios en dehors de tout cadre de référence, comme ici. Je la soulage d'une éventuelle responsabilité: je décide toute seule! J'avais d'abord vérifié sur la notice de corti qu'il n'y avait pas contre-indication avec les antibios, bien sûr. Rien vu dans les Vidal et autres sites du ouaibe.

 

Post-covid?

La médecin pense que les manifestations pourraient être un "post-covid". Je n'ai pas eu de covid grave, j'ai fait ce que je crois avoir été un covid en février 2020, avant qu'on ne teste. J'étouffais, certes, comme si un bloc de béton était appuyé sur mes bronches, mais ça n'a duré que cinq jours.

Je n'ai pas fait de sérologie pour évaluer ensuite, tous les signes étaient là, et je n'ai besoin de convaincre personne (raison pour laquelle les copains insistent pour une sérologie).

J'avais simplement un effet d'essoufflement, par après, que je mettais sur le compte psy de ma rage face à l'arbitraire des mesures qu'imposaient Bécassine et ses sbires (Bécassine étant mon surnom pour notre premier ministre). Après 3 mois, la lumière vint enfin: et si c'était un effet post-covid dont on commençait à parler, et pas un effet psychosomatique? Je me suis fait un programme de diète + haute dose de vitamine C et doubler dose de zinc. J'ai récupéré le souffle en quinze jours, j'ai pu refaire de longues marches. Avant: je m'asseyais sur un tronc d'arbre tous les cent mètres. Sympa pour mes camarades de promenade...

Pour le covid de février, j'ai simplement suivi ma procédure habituelle (jeûne hydrique, bouillon, repos, fièvre, vitamine C et melaleuca). Si c'était aujourd'hui je prendrais HCQ et antibios bien sûr, maintenant que l'on sait à quel point ce "virus" est pervers. Ou alors un programme antiparasitaire comme Biopara, puisque l'ivermectine n'est que cela, non?

Prochain rendez-vous, je lui demanderai sur la base de quoi elle envisage un effet post-covid. J'ai retenu qu'elle mentionnait fibrinogène en rapport avec mon petit accident cérébral, mais pas plus.

Je comprendrais qu'une virose aussi sournoise a réveillé de vieux démons, des virus qui dormaient: j'ai eu une mononucléose diagnostiquée trop tard à 20 ans (epstein-barr), j'ai eu une encéphalopathie myalgique de mes 33 à 45 ans (mycoplasme fermentans, cette maladie est en fait un syndrome d'épuisement chronique mais j'aime le terme pro d'encéphalopathie). Je dois avoir des restes de l'Afrique de mon enfance, car j'ai tous les cinq ans des crises de fièvre qui ressemblent à la malaria de mes parents, pourtant jamais diagnostiquée. Je reste au lit, diète, repos et ça passe en 3 jours. Moi qui ne fais jamais de fièvre, même en cours de grippe franche!

La suite au prochain numéro.

Je me répète: ce carnet est une autoexploration par une aventurière de soi. J'ai installé une technologie d'avant-garde: quiconque voudrait me copier verrait ce billet s'autodétruire dans l'instant.

 


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