taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

Pauses et drainage

Outre une respiration cellulaire saine et une forme de surdité volontaire pour résister aux sirènes médiatiques, il est un dénominateur commun pour se protéger de toute maladie dégénérative, et partant d'une rechute de cancer: la restriction calorique. Si l'on glane dans les études cliniques, c'est quasi un refrain, que l'on retrouve aussi dans toutes les méthodes efficaces en alternutrition (Kousmine, Gerson, Gernez, etc). Restriction calorique qu'il ne faut surtout pas mener, adulte, en permanence - promesse d'échec; mais bien de temps en temps: depuis un jour sur deux jusqu'à quinze jours par an. On voit au passage comment trouver les aliments qu'il nous faut, individuellement.


Prévenir une rechute de cancer par la diététique
une vision selon les profils biochimiques
(dossier 2017)

-- Ah, mais zut, vous m'infligez la double peine! Je sors d'une maladie grave, de traitements lourds, et vous me punissez en m'empêchant de manger.
-- Oh que non... Il y  a tant et plus de méthodes succulentes pour arriver à "moins" manger, ou tout au moins à ne plus surmanger. Je ne supporte pas moi même la contrainte, je n'envisage d'en imposer à personne. Voyons comment y arriver, selon qu'on est un surmangeur naturel ou un mangeur ordinaire.

Les surmangeurs

Seul un surmangeur peut comprendre les autres: outremanger est pour lui une question de survie. Ne lui demandez pas d'arrêter de grignoter, c'est incontrôlable. Chez lui, il faut travailler en amont, à la source de ces formes de compulsions alimentaires, qui vont de la plus douce à la plus frénétique.

Tout d'abord, il faut arrêter la boulimie "hystérique" qui vous  fait surmanger, si vous êtes de ce type. Vous cherchez avidement les nutriments qui vous manquent. Mangez des nourritures vraies, denses au plan nutritionnel et exemptes des petits riens qui rendent accro. Ne lésinez pas sur les graisses, qui rassasient et calment l'appétit. Mangez selon votre rythme idéal, ce qui reviendra pour beaucoup ici et maintenant en Europe à commencer la journée par un petit déjeûner salé et protéiné. Ce ne sont que 3 critères, simplissimes à mettre en oeuvre au plan technique, mais un peu plus ardus à intégrer au plan mental. Respect et patience. Vous y viendrez dès que vous serez motivé.

En outre, je propose un 4ème critère garant d'efficacité. J'émets l'hypothèse, que je conforte par mes observations sur le terrain mais que je ne peux étayer par des études cliniques, que si les aliments sont choisis selon votre profil profond et votre état organique du moment, ils vous rassasieront au point que vous mangerez bien moins souvent, de bien moindres quantités. Et que vous ne grignoterez plus entre les repas.

Ciblez les aliments qui vous ressourcent fondamentalement et non pas ceux que votre voisin vous dicte de manger.

Vous profiterez de cette période de quête de votre identité nutritionnelle pour évaluer quels aliments vous attirent vraiment, vous rassasient ET vous ressourcent. Les trois conditions sont essentielles. Comme les surmangeurs le sont souvent devenus par la grâce des régimes minceur, j'ai insisté sur cette part de l'écoute dans le livre ad hoc: Au-delà des régimes.

 



Imaginons que vous êtes attiré par la crème Budwig dont je chante les vertus pour certains profils.

  • Etes-vous naturellement attiré par cette panade à la Kousmine, et non stimulé à la manger par un maître à penser ou par la croyance que Kousmine avait tout bon?
  • Si oui, êtes-vous rassasié pendant au moins 4 heures? Non? N'allons pas plus loin. Ce n'est pas votre petit déjeuner perso.
  • Si vous êtes rassasié 4 heures, êtes-vous ressourcé? Vous sentez-vous plus droit, plus vertical, plus pétillant avec ce type de repas? 
  • Si oui, considérez que c'est un plat à garder.
    NB perso: ce n'est pas mon cas; en conséquence, malgré mon admiration de la méthode Kousmine et le fait que le concept de Johanna Budwig est très rationnel, je ne me régale de crème Budwig que sur un toast de bon pain. Dans ce cas, je peux répondre oui aux 4 questions.

Faites le même travail avec tous les aliments que je repère dans la liste ci-jointe, en pdf :

1/ Suis-je naturellement attiré par ce plat ou cet aliment, sans me référer à des croyances ou à de la pensée magique?

2/ Suis-je rassasié pendant 4 longues heures?

3/ Si oui, suis-je ressourcé?

Dans  la liste, je reprends quelques  aliments courants selon qu'ils sont forts et denses   ou légers et aériens, selon une des catégories du typage métabolique à l'Américaine. Ce qu'ils appellent les types para- ou orthosympathique sont chez nous les roseaux et les chênes.

Vérifiez sur vous-même sur la base de cette liste.

  • Pendant 4 jours minimum, consommez au principal les aliments   que vous avez cochés au principal comme "attirants" dans ce tableau.
  • Dans un carnet séparé, notez pendant ces 4 jours le contenu et l'heure de vos repas ainsi que la durée de satiété: combien de temps après le repas avez-vous eu envie de manger ou faim? Notez scrupuleusement.
  • Pendant les 4 jours suivants, continuez l'exercice en consignant cette fois-ci l'effet ressourçant ou non de ces aliments
  • Accessoirement, observez l'impact de ces journées ou repas individuels sur vos sentinelles perso: Faim, Rassasié, Energie, Compulsions, Humeur et Sommeil (ou Frechs selon le carnet de l'autodétective que je transmets sur le blog.

Vous pourriez bien sûr faire une liste d'aliments personelle, différente de celle-ci, évaluer chaque aliment selon l'attirance profonde, la satiété et le ressourcement.

Les non-surmangeurs

Si vous n'êtes pas un surmangeur de nature, bénissez la nature, foi d'ex-boulimique.

Les non-surmangeurs peuvent facilement pratiquer deux des variantes souples de jeûne , garantes de restreindre les quantités, tout naturellement, d'arriver à une forme de restriction calorique sans y penser:

  • le jeûne intermittent (JI) consiste à laisser de longues plages horaires chaque jour sans manger, en buvant seulement (chaud ou froid, selon votre profil). On ne mange que deux repas : un brunch à 10h et un repas à 17h (ou un déjeûner à 12h et un dîner à 19h)... ce qui représente de belles périodes de repos pour le système digestif.
  • ou le mode Stop & go de mon livre Au-delà des régimes, déjà cité. Nul besoin d'acheter le livre, les billets sur le sujet dans ce blog sont assez clairs: il s'agit de manger comme on aime un jour sur deux, sans contraintes; et de se mettre à la portion très congrue un jour sur deux. Un rythme très agréable, au final... qui réussit en particulier au féminin, à l'inverse du JI, qu'on prônerait plus pour le masculin (voir ci-dessous).

Mangez quand vous avez faim. N'écoutez pas les sirènes des magazines qui serinent qu'il faut se forcer à manger trois fois par jour, si pas quatre. A force d'être à l'écoute de vos demandes véritables, vous découvrirez que vous avez réellement faim deux fois par jour, si pas une seule fois. N'écoutez pas non plus les sirènes "de l'autre bord de mer", qui vous enjoignent de pratiquer ce jeûne intermittent, càd se forcer à ne manger que deux fois par jour. Aucun système de contrainte permanente n'est efficace, c'est l'évidence. Si, naturellement, vous n'avez faim ou envie de manger que deux fois par jour, c'est une autre chanson: continuez à collaborer pacifiquement avec votre organisme, c'est le secret du bien-être. En revanche, si l'on suit le JI à la lettre, on contraint le corps. Sur le terrain, on observe que cette contrainte permanente ajoute un agent stressant en particulier au féminin (un agent n'est stressant qu'à la hauteur de votre capacité à le gérer, nous sommes très inégaux sur ce plan). Or, dans le cas du cancer, on verra qu'il est essentiel d'éviter les agents stressants.

Ne me rétorquez pas: "ma coach sportif pratique le JI et s'en trouve bien". Primo vous n'êtes pas son corps, qui dit qu'elle ne grignote pas en cachette, qui dit qu'elle n'est absolument pas à l'écoute et imagine son bien-être plutôt que de le vivre? Secundo, on arrive au classique "ma tante a un pull rouge"

On verra dans  un prochain billet " Les clefs d'une alimentation optimale, tenable sur la durée" qu'une des simples règles est de "manger 2 à 3 fois par jour, sans grignoter entre les repas. Arrêter le grignotage est un bon début pour revenir à une ration calorique normale."

Drainage

Le cancer prospère dans un environnement de sous-oxygénation. Un drainage régulier est incontournable pour protéger nos cellules d'Occidentaux modernes, asphyxiées, engorgées. Si vous ne pratiquez pas le jeûne intermittent ou le Stop & go, le principe secondaire est de suivre régulièrement la cure adaptée à votre profil dans un but de drainage régulier :

  • la cure Détox’ Flash (pour les profils semi-végétariens ou pur végétariens), équivalent du Kitchiri des Indiens. Elle est détaillée dans mon topo Gloutons de Gluten, qui est désormais en téléchargement libre
  • ou la Cure antifatigue (pour tous), voir le billet
  • la diète cétogénique stricte pour les rares profils de type chasseur et diathèse 1 de naissance (en se rappelant qu'aucune pratique de terrain n'a jamais documenté l'effet drainant - ce sont quelques retours de terrain de pratiquants qui le font soupçonner). Billet à venir

Délais : un jour par semaine, trois jours par mois ou deux quinzaines par an (mars et septembre, par exemple).

Le jeûne hydrique

Certains mangeurs privilégient le jeûne hydrique ou très hypocalorique, à la Buchinger (+- 250kcal par jour). C'est bien sûr la solution la plus simple: on ne cuisine pas, on dispose de larges plages horaires de liberté, on déglace l'intérieur jusqu'au cristal, tant au plan physiologique que psychologique.

Ce jeûne hydrique de 5 jours se fait sous surveillance professionnelle. Il inmplique 6 jours de pré-jeûne et 5 jours de reprise: comptez en tout 15 jours. Dans un autre billet, je traiterai un peu plus longuement du jeûne en soi.

Une diète mimant le jeûne: préparez-la vous-même

Je ne reprends pas ici la "cure mimant le jeûne" (fast mimicking diet) que commercialise le chercheur Valter Longo, qu'il présente comme une diète cétogénique contrôlée. Tant qu'à passer en céto, autant pratiquer un jeûne hydrique, si facile à suivre dès lors qu'on l'a fait une fois en groupe, soutenu; ou suivre une courte diète cétogène, aussi facile dès lors que le corps s'y est habitué au moins une fois. En effet, il faut avoir tenu au moins 6 semaines environ d'une première diète cétogène pour que le corps ait appris à basculer en combustion des graisses plutôt qu'en combustion des sucres. Trois à cinq jours d'une première cure céto ne suffisent pas.

NB. L'argument-massue pour vendre cette idée est que "le jeûne est si difficile à suivre". C'est faux, sauf pour les boulimiques et hyperphagiques, qui font partie des victimes de TCA ou troubles du comportement alimentaire à qui cette diète-ci est déconseillée, de toute façon. La tenue du jeûne est difficile pour des raisons de tentations dans notre société d'hyperconsommation hyperconsolation; c'est pourquoi dans le billet ad hoc je vous invite à jeûner en groupe, la première fois, hors de votre environnement habituel familial. Le premier jour est le plus difficile. Dès le deuxième jour, la sensation de faim qui est en fait une envie de manger, disparaît. La tenue du jeûne hydrique seul doit être limitée à 3 jours maximum.

Le "produit" de Longo est l'équivalent des poudres protéinées des années '90-2000, à la triste réputation. Les poudres de Longo sont en outre hyperchères (180€ pour 5 jours de poudres). A mes yeux et à mon expérience, des aliments en poudre n'en sont plus, ce sont des compléments que le corps peinera à traiter et métaboliser. En outre, le contenu est propre a provoquer des réactivités chez pas mal de mangeurs fragiles (ceux que je défends bec et ongles), réactivités qui entraînent une inflammation chronique - ce que l'on cherche précisément à éviter. Et enfin, ces non-nourritures risquent de donner faim, faim qui sera déjà allumée par la consommation des crackers qu'il inclut dans son pack (dès qu'on mâche, c'est un réflexe: la faim s'allume).

Exemple d'un potage

Démonstration concrète, à partir d'une des soupes en poudre. Dans le choix chez Prolon, il y a assez de variété pour qu'on puisse faire des rotations de jour en jour. Les réactifs aux solanacées (ici: tomate et poivrons) ne feront probablement pas de réactions avec si peu de quantités, s'ils changent de jour en jour.

image extraite de https://prolonlife.com/pages/ingredients-supplement-facts
  1. Huile d'olive extra vierge: qui va croire que l'huile est encore intacte, si elle a dû être déshydratée pour les besoins du produit? Que reste-t-il de sa précieuse vitamine E? de ses petits riens qui font tout?
  2. La farine de riz est le premier ingrédient: riz blanc ou brun? Comment va réagir un péquin (comme moi) qui surréagit à toute forme d'amidon, ce qu'est le riz, surtout en poudre. La fécule de riz est en troisième position, ce qui nous fait une soupe d'amidon au principal, non? Par ailleurs, la forme fécule est la forme la plus délétère pour l'organisme.
  3. L'arôme naturel est une fiction: il n'a plus rien de naturel, j'ai assez glosé sur le sujet. Multiples traitements chimiques à partir d'un produit naturel, pour en extraire un produit de pure synthèse. C'est indispensable pour qu'on croie qu'il y a du basilic, puisque ce parfum disparaît dès la cuisson ou la trituration en poudre.
  4. Extrait de levure: comme le fameux Marmite, cela donne du goût, c'est tout. Toute forme de levure était la première chose que, dans mes audits, je retirais de l'assiette des moins bien-portants. Je n'ai pas d'étude à vous soumettre, ce sont mes observations concrètes, comme si la levure faisait flamber le terrain.

Ma conclusion: chacun sa voie. Pour ma part, jamais je ne me nourrirais de ces concoctions. Rien de ressourçant dans ces sachets. Je préfère jeûner!

Exemple d'un biscuit

Si vous pensez pouvoir jeûner sans souffrir de faim dès que vous mâchez un cracker, copiez la recette des biscuits aux amandes et au kale, de la marque Prolon. Ils sont assez faciles à faire dès qu'on a un four. Inutile d'ajouter du sucre de coco en croyant que ce n'est pas du sucre, ce qui me semble spécialement aberrant dans un biscuit salé. Eliminez les graines de lin, car il faut cuire ces crackers. Or, les graines de lin vont s'oxyder à toute allure et devenir toxiques. Je ne l'ai jamais écrit que cent fois, voici la cent et unième.

Dans mon monde, exit ces fausses solutions. Le vrai jeûne est très facile à mener, si l'on est bien accompagné la première fois, par un professionnel agréé. Voir le billet

Une autre solution serait de suivre 3 à 5 jours réguliers d'une diète mimant le jeûne faite maison, à partir de produits sains et vrais. Comment la composer?

* Soit cherchez sur le net sur "FMD" ou Fast mimicking Diet - en allemand aussi beaucoup d'idées en cherchant sur "Scheinfasten". Faites confianc eà votre instinct, certes, pour choisir le plan qui vous attire le plus, mais allumez votre signal "discernement", car il y a autant de variations que de coachs. Voir par exemple le billet de Carole Girard, micronutritionniste: "Régime de longévité & Fasting mimicking Diet".

* Soit suivez les règles suivantes pendant les cinq jours de cure:

  1. Vérifiez d'abord avec votre médecin si vous êtes apte à suivre cette cure, comme on le fait pour un jeûne, car la cétose n'est pas anodine. Voir NB.
  2. Limitez votre apport quotidien à 900 kcal pour le premier jour, 600 kcal pour les 4 jours suivants.
  3. Ciblez un maximum de sources végétales.
    Végétales ou végane? Longo, le créateur du concept, est un végane militant. Il prétend donc qu'il faut se priver de protéines animales. C'est une erreur technique, ce qui est le lot des activistes même s'ils sont "docteurs": le corps ne détoxifie bien que s'il est nourri de protéines; or, les protéines animales sont les plus biodisponibles pour la majorité des mangeurs. Une minorité a un profil de "cueilleur", càd nourri par le végétal. Ces mangeurs-là, s'ils sont bien portants, profitent à plein des protéines végétales sans apport animal. Mais... s'ils sont en bonne santé, quelle est leur motivation pour faire cette cure? On tourne en rond.
    Les protéines animales n'empêchent pas l'entrée en cétose. Selon les études en nutrition, sous la barre des 800kcal, quoiqu'on mange, on est quasi toujours en cétose. Un nutritionniste américain gérait les diabétiques de type II par la cétose, avec une cure de riz blanc (!) mais limitée à 800kcal.
  4. Evitez les aliments transformés, le sucre sous toutes ses formes, y compris sous forme de fruits ou d'amidons (farine, quinoa, pommes de terre, pain, etc.)
  5. Limitez au minimum minimorum l'ajout d'huiles, même végétales, même VPPF, au risque de dépasser le seuil des 600kcal.
  6. La plupart des coachs proposent des oléagineux, depuis les amandes jusqu'aux graines de lin, parce que Longo les utilise comme apport de protéines végétales dans ses biscuits. Ce n'est pas une bonne idée. Croyez-en les praticiens du jeûne qui ne sont pas anorexiques (personnes chez qui la volonté est de fer et prime sur toute réaction organique): dès qu'on mâche, la faim surgit chez la plupart des pratiquants.
  7. Transformez les sources végétales en forme liquide: jus de légumes, soupes, pour les raisons exposées au point 4.
  8. Buvez des tisanes légères, un seul café par jour, de l'eau de source.
  9. Rajoutez un complexe de vitamines et minéraux.
  10. Organisez-vous pour deux repas seulement: soit le matin et le soir, soit le midi et le soir. Il est impossible de se limiter à 600kcal sur 3 repas ou plus. Démonstration dans mon livre Au-delà des régimes, où un jour sur deux on se limite à 600kcal.

 

NB . Carole Girard (op cit) reprend les contre-indications:

  • Femmes enceintes
  • Personnes en sous-poids ou anorexiques ou avec un indice de masse corporelle très bas
    TL: j'ajoute toute personne victime de TCA, ce qui inclut aussi les hyperphagiques et boulimiques. N'importe quelle cure allumera le voyant "restriction cognitive" chez ces personnes, elles partent pour un tour de manège et ne pourront s'arrêter
  • Personnes de plus de 70 ans, à moins qu’elles soient en très bonne condition physique et aient obtenu l’aval de leur médecin
    TL: et les personnes de moins de 18 ans, pour des raisons évidentes - je connais des parents qui ont forcé des enfants à faire des cures, sans prescription médicale. Prudence!
  • Personnes fragiles, ou souffrant de malnutrition
  • Personnes affectées par une maladie hépatique ou rénale
  • Personnes atteintes de pathologies, à moins aient obtenu l’aval de leur médecin, lorsqu’elles souffrent de cancer, diabète, pathologie cardiovasculaire, auto-immune ou neurodégénératives
  • Personnes qui pratiquent l’automédication sans l’approbation de leur médecin traitant
  • Pour toutes les personnes en insulinothérapie ou prise de médicaments qui réduisent le taux de sucre
  • Personnes ayant une pression artérielle trop basse et celles qui prennent des médicaments contre l’hypertension
  • Mutation génétique rare affectant la cogénèse (capacité de l’organisme à convertir en glucose le glycérol et les acides aminés)
  • Sportifs durant les périodes d’entrainement intensif ou de compétition, activités physiques intenses, natation ou douches chaudes
    (TL: je ne comprends pas la fin sur les douches chaudes, pas grave) .

Pourquoi tant de contre-indications? C'est que, tout comme le jeûne, les diètes mimant le jeûne visent à ce que le mangeur entre en cétose, pour diverses raisons techniques. Or, la cétose est un état très particulier, qui peut entrer en clash avec certains médicaments ou pathologies. J'ai conçu la cure antifatigue (voir ci-dessus) pour qu'on n'entre pas en cétose, précisément. C'est pour la même raison que j'ai conçu Décrochez-des sucres (DS), la cure détaillée dans Cinglés de sucres, de telle sorte qu'on n'entre pas en cétose. Enfin, que la majorité des mangeurs n'entrent pas en cétose. Car il est des profils très particuliers qui cétosifient aux doses de glucides préconisées en DS!

Ceci étant posé, vous êtes des adultes sages et informés: si, victime d'un foie fragile par exemple, vous voulez tester 3 jours de jeûne, faites-le en conscience. Sortez vos antennes: dès que le premier malaise apparaît, arrêtez cet essai.



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