6.9.2022 Où l'on comprendra pourquoi, en matière de covid long et autres syndromes, je peux dire "Je me retrouve ici dans le cas de figure habituel: un peintre à l'huile (du dimanche, certes) qui veut échanger avec un amateur de tuning", comme je l'ai exposé dans un billet sur le sujet, datant de mi-août 2022. Il est très difficile, en particulier en virtuel sur réseau social, de partager une autre approche des maladies de civilisation, différente de la vision allopathique pure et dure.
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
Où l'on comprendra pourquoi, en matière de covid long et autres syndromes, je peux dire "Je me retrouve ici dans le cas de figure habituel: un peintre à l'huile (du dimanche, certes) qui veut échanger avec un amateur de tuning", comme je l'ai exposé dans un billet sur le sujet, datant de mi-août 2022. Il est très difficile, en particulier en virtuel sur réseau social, de partager une autre approche des maladies de civilisation, différente de la vision allopathique pure et dure.
Vouloir partager son expérience équivaut à donner un peigne à un chauve: ce qui est vrai dans le concret est encore plus avéré dans le virtuel.
Je m'y essaye malgré tout. Enième édition, énième sous-presse d'un même concept.
Vu le nombre de "covid longs" que l'on voit diagnostiquer autour de nous, vu les traitements parfois très fantasques* qu'on leur propose, je pense utile de relancer quelques uns de mes billets autour des pannes organiques généralisées que l'on qualifie de "burn-out" ou "épuisement chronique". Pannes qui sont signalées par les mêmes signes ou quasi que ce que l'on nomme "covid long".
Dans mes livres sur le sujet, j'ai décidé de tout réunir sous le terme de "burn-out", passe-partout: "Quand j'étais vieille (sortir du burn-out)" est le topo à l'intention des profanes, dont sort à l'instant une nouvelle édition. "En finir avec le burn-out (sratégies naturo douces pour requinquer un épuisé chronique)" est le topo à l'intention des thérapeutes, explicitant les diverses stratégies.
"Stratégies" alors que je ne suis pas médecin? Eh oui, la profane cultivée que je suis s'est permis cet ouvrage, car aucun n'existe dans le domaine pro qui suggère ces techniques efficaces et peu invasives, peu chères. Je ne voudrais pas abandonner mes consoeurs et confrères en malheur...
Ma très longue expérience de malade en recherche d'abord, de consultante ensuite, en "épuisement chronique" m'a permis de repérer la faillite de quasi tous les traitements ponctuels, médicamenteux ou para (cures alimentaires, jeûnes, massages, etc.). Les victimes de burn-out qui ne sont "que" victimes d'un stress permanent mal géré dans une atmosphère professionnelle sous tension et font en fait une forme de dépression se repèrent assez vite par quelques questions, que les référents en Profilage alimentaire connaissent et que j'ai repris dans mon livre "En finir avec le burn-out". La première question est essentielle: vous levez-vous fatigué? Sentez-vous que vous ne récupérez plus après une bonne nuit de sommeil ou trois jours en bord de mer? La réponse positive indique que l'on peut embrayer sur la stratégie de sortie du burn-out.
Je poserais la même série de questions aux victimes supposées de "covid long".
Je leur demanderais ensuite quand leur "covid long" a commencé, quels en sont les signes, lesquels de ces signes diffèrent de ceux qu'ils ont connu en covid passager. A comparer les symptômes de Tatania Ventôse lors de son covid ("l'enfer du covid") et ceux de son "covid long" (dernier billet), on repère de nettes différences. C'est alors le moment de lui demander si elle a accepté le vaccin, et combien de doses on lui a injecté.
Ensuite, on questionnerait le patient en "covid long" sur sa pratique du port du masque: combien d'heures par jour, porté sur ou sous le nez, etc.
Et enfin, on demanderait au patient quelles ont été ses réactions émotives aux confinements et au grand chambard sociétal que nous avons vécu.
Il se pourrait bien que ce "covid long" soit l'effet physique d'un choc nerveux permanent, équivalent au harcèlement d'un directeur fou au bureau, ou à la pression d'un mari pervers narcissique.
Il se pourrait bien que ce "covid long" soit le résultat d'une sous-oxygénation permanente au travers du port du masque (que l'on a validée par examens, d'ailleurs, pour votre info). Je ne connais pas d'études qui indiqueraient l'effet que peut produire l'inhalation magnifié plusieurs heures par jour de champignons, bactéries, levcures, microorganismes que transportent les masques. Elles existent peut-être, je ne les connais pas. On peut subodorer que ce serait un des effets délétères du port du masque permanent.
Il se pourrait bien que ce "covid long" soit confondu avec les effets secondaires de la thérapie génique expérimentale qu'on appelle vaccins.
Il se pourrait bien que ce "covid long" soit le résultat d'un mélange de ces sources.
Quoiqu'il en soit, ce "covid long" ressemble furieusement au SFC (syndrome de fatigue chronique, qui devrait s'appeler S"E"C, syndrome d'épuisement chronique - nous avons relayé à tort le "fatigue" anglais qui signifie "épuisement"). Les techniques efficaces pour en sortir serarient alors les mêmes que celles pour sortir du SFC.
J'investigue les pratiques efficaces autour du SFC depuis 2000 environ, date à laquelle je m'étais habituée à vivre cette sous-vie, dont j'étais victime depuis 1987. A l'époque sans proposition de traitement.
"Efficace": ce mot revient souvent dans le texte, car c'est mon objectif principal. Tamponner les douleurs: voilà qui m'importe peu - cela équivaudrait à prendre des médicaments anti-inflammatoires ou antidouleurs en permanence et à revivre tous les troubles dès lors qu'on les arrête (à cause des effets secondaires, par exemple). On retrouve là le grand cercle vicieux habituel de l'allopathie, en tout cas de l'allopathie non fonctionnelle. Ce n'est que chez les médecins "fonctionnels" à l'américaine que j'ai trouvé une pratique holistique de l'allopathie, qui envisage les grands circuits et leurs interactions (hormonal, nerveux, digestif, etc.), qui prend en compte la psycho-neuro-immunologie, qui, en gros, inclut les approches naturopathiques en leur ajoutant la rigueur et la méthode de l'allopathie.
En outre, l'approche symptomatique alias "un signe/un médoc" finit souvent chez les victimes de SFC par la prise quotidienne d'une dizaine de gélules: anti-inflammatoires, bloqueurs de ci ou de ça, anti-douleurs, antidépresseur, etc. Or, il est avéré depuis longtemps, même en études allopathiques, qu'au-delà de trois médicaments par jour, plus personne ne sait quelles interactions et effets secondaires vont se manifester. Je ne connais pas d'études sur le sujet des compléments, mais d'expérience, je peux affirmer qu'au-delà de trois compléments alimentaires par jour aussi, on perd les manettes.
Selon mon expérience, la même stratégie est efficace dans tous les cas de figure de SFC, parmi lesquels je regroupe la série de syndromes modernes que l'on qualifie soit d'hyposurrénalisme (« adrenal fatigue » en anglais) ou adrénalinorésistance, de candidose, de borréliose, de maladie environnementale, d'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, de brucellose, et maintenant de "covid long".
La stratégie de repos multifactoriel que j'invite à tester repose sur le concept de "dystonie neurovégétative", qu'en français de profane j'intégrais dans mes cours sous le libellé "panne généralisée des organes".
Cela mérite un billet, que voici que voilà: "Dystonie neurovégétative ou fatigue surrénalienne: une mise au point avec le docteur Chris Kresser", où l'on découvrira que la clef de ces syndromes réside pour lui non dans l'ajout de corticoïdes mais dans le calme inflammatoire, le calme glycémique, le calme du cycle circadien entre autres. Dans le podcast que j'ai traduit, il explicite avec brio les mécanismes biochimiques qui finissent par amener le patient en SFC.
J'ai déjà évoqué les traitements que prennent certains, via l'article sur le cas de Tatiana Ventôse: en gros, des pansements pour tamponner l'une ou l'autre manifestation, mais rien de bien reconstructif ou régénératif.
Aucun mot sur les techniques de base pour calmer la dystonie végétative ou le désordre du système nerveux autonome (SNA), la première clef étant un changemeent d'hygiène de vie si l'on vit comme un urbain bobo déjanté.
Des pros de la biologie que je suis avec plaisir par ailleurs, comme Alexandra Henrion-Caude, recommandent des pistes que je trouve ahurissantes de risques: des médicaments forts, des compléments alimentaires qui ne sont pas sans effet collatéral sur l'organisme. Normal, ils sont dans le syndrome du sauveur et croient apporter la solution. Qui réside souvent dans "un symptôme/un médoc". C'est faire peu de cas des ressources profondes du corps, du bouclier immunitaire et des forces de regénération naturelles. C'est jouer au médecin moderne qui intervient et qui sait mieux que nous, pauvres gueux.
On les comprend, à force d'avoir été valorisés comme nouveaux prêtres! Lire à ce sujet l'article d'Olivier Clerc, reproduit sur mon site avec son autorisation: "Médecine : religion des temps modernes ?"
Bref, un énième billet sortira, où je reprends deux de ces protocoles, l'un pour annihiler les effets de l'injection, l'autre pour les troubles du "covid long" et où je détaille, point par point, les interactions possibles avec le fonctionnement normal du corps. Cela viendra en son temps.