11.6.2022 J'écoute "L'idéologie des biais cognitifs" avec Barbara Stiegler, car j'aime son esprit acéré et courageux, car c'est son analyse et elle seule qui sauvera la gauche du piège où elle se trouve (faut dire que mes camarades ont l'habitude d'être les "idiots utiles" de systèmes), car la pseudoscience des biais cognitifs est un piège gluant, dans lequel même des amis questionneurs tombent...
J'écoute "L'idéologie des biais cognitifs" avec Barbara Stiegler,
car j'aime son esprit acéré et courageux
car c'est son analyse et elle seule qui sauvera la gauche du piège où elle se trouve (faut dire que mes camarades ont l'habitude d'être les "idiots utiles" de systèmes)
car la pseudoscience des biais cognitifs est un piège gluant, dans lequel même des amis questionneurs tombent
car ce sont les seuls outils que les zététichiots savent manipuler, à la louche, et qu'ils embrument ainsi l'esprit des moins aguerris parmi mes copains
car j'ai encore dix arguments mais je lasse je sais.
Le capitalisme prédateur dysfonctionne depuis longtemps, mais c'est plus confortable de convaincre le vulgum pecus que c'est son cerveau qui dysfonctionne. Ou de le persuader que la course effrenée vers l'Industrie 4.0 à la mode Davos nous sauvera.
Démonstration annexe avec le pourtant brillant Moukheiber qui veut nous convaincre qu'on résiste au narratif climat *à cause de nos biais cognitifs*. L'écouter ici.
Eh non, choupi, parole d'écologiste de longue date: mon cerveau va très bien, c'est ton discours qui flanche, qui focalise sur "climat" et "CO2" alors que d'autres variables bien plus dramatiques sont en jeu.
Mais, pour valider cette vision, il faudrait oser écouter des antiproductivistes et penser à "moins": moins consommer, moins technologiser, moins rouler, moins voler (dans tous les sens du terme), etc.
Ecouter par exemple Paul Ariès, écolo de la première heure, sur la fable du développement durable .
Je ne m'en lasse pas! Cette fois-ci sur l'historique de l'ingénierie sociale, en passant par Kant: