taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

Qui croire en nutrition, à la fin?

(date de janvier 2021, oublié de publier)

1.7.24 (revu fin 2024). Merveille: j'ai trouvé un cas de figure illustratif de mon discours depuis plus de 20 ans en nutrition, cas qui sera édifiant pour ces jours où plus personne ne sait où donner de la tête: les vidéos très instructives du docteur Georges Mouton.

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un prochain livre, ;

à paraître chez Aladdin, par Bibi

Merveille: j'ai trouvé un cas de figure illustratif de mon discours depuis plus de 20 ans en nutrition, cas qui sera édifiant pour la crise corona où plus personne ne sait où donner de la tête: les vidéos instructives du docteur Georges Mouton.

Rappel pour les néo-arrivants: ce livre à venir, dont je partage des brouillons ici, s'intitule "Choisir l'assiette selon le profil". Si le mangeur se veut libre dans ses choix, il doit arriver à se défaire d'une certaine doxa, qu'elle soit conventionnelle, naturo ou fonctionnelle. Il est hors de question de se priver des excellents conseils que de généreux médecins comme le docteur Mouton distribue, mais il faut rester vigilant: chaque maître à manger a tendance à conseiller ce qui, individuellement, lui fait du bien - et c'est bien humain. Le mangeur en recherche travaillera donc son discernement fin et triera ce qui, dans le discours, a un fondement scientifique avéré et est généralisable à tous et ce qui fait partie des litlle darlings du discoureur.

 

 

Nous avons tous une grande admiration pour le docteur Georges Mouton, un des pionniers de la médecine fonctionnelle en francophonie, auteur d'une somme sur la santé intestinale, dont j'ai chanté les louanges dans un de mes propres livres (voir les extraits de "Sortir de la cacophonie gastrique").

Je reprendrai ici à son propos les remarques que mes élèves connaissaient à propos de l'enseignement du docteur Curtay, car innombrables étaient ceux qui suivaient les deux formations en parallèle: la nutrithérapie chez Curtay et mes "audits nutritionnels".

Je plaçais toujours le curseur sur la diversité des approches: elles sont complémentaires et non opposées - la mienne étant celle du terrain, pragmatique, faisant confiance au sujet pour s'écouter et n'utilisant que les nourritures vraies, sans compléments alimentaires. Ces docteurs et moi-même nous rejoignons sur la volonté d'informer et de partager, mais la posture diffère, comme on le verra ci-dessous.

Revenons à notre Mouton.

Lorsqu'il parle de nutrition, il discourt depuis sa posture de médecin, donc de sachant qui, en outre, veut sauver son patient. Je tiens la posture du prof': je partage l'info, vous en faites des confettis si vous voulez. Je peux vous croiser au McDo, peu me chaut, vous faites ce que vous voulez de votre carcasse du moment que vous avez l'info. Depuis la posture de sauveur du médecin, il est quasi impossible de laisser la liberté à son interlocuteur, de faire confiance à son libre-arbitre. Mouton est rassurant car, du haut de ses connaissances médicales, il affirme avec force certaines choses en nutrition. Il les offre au public comme catégoriques.

Mais j'aimerais souligner un revers de la médaille: ce genre d'approche ne laisse que peu de tolérance aux choix individuels, qui peuvent parfois être très atypiques. Je parle de connaissance de cause: aucun nutritionniste n'a jamais imaginé ce que mon corps, à cet âge-ci, ici et maintenant, veut pour survivre; j'ai dû le déterminer seule. Mon mode alimentaire est très atypique en alternutrion, je ne vois aucune mouvance à laquelle me rattacher. Et pourtant, je suis en relative bonne forme pour une personne de 70 ans, fragile de toujours, malade de naissance (mo périple culminant en cancer du colon à 38 ans et RCUH à 45 ans, si ce ne sont pas des signes...). Pas d'évictions si ce ne sont les PUTs (je reconnais de groooossses évictions pendant un an, pour la RCUH en 2000), pas de médicaments, pas de contrôles, quasi pas de visite médicale. Enfin! Après tant d'épreuves... Ceci ne vaut que pour moi et est écrit uniquement pour confirmer qu'à mon avis mon choix atypique alimentaire est efficace pour moi, ici et maintenant.

Revers nr 2: le piédestal de figure d'autorité du médecin - on sait que les docteurs sont devenus les nouveaux prêtres de nos sociétés - ce piédestal, donc, les enferme parfois dans une assurance qui leur fait proférer quelques raccourcis, énoncer quelques amalgames - que je vais détailler ci-dessous. Amalgames qu'une mémé comme moi ne pourrait se permettre, au risque d'être lapidée en place publique. Oups, terme fort, soyons modérés: "au risque de ne pas être lue".

Prenons pour exemple la série de récentes vidéos que publie le docteur Mouton autour de la nutrigénomique.

Un tout grand merci à lui de prendre de son temps pour mettre à notre disposition des recherches pointues. En tant que conseillers en nutrition axés sur la personnalisation, les référents qui ont suivi le cursus de Profilage alimentaire® sauteront sur l'occasion: génial! Ils vont enfin avoir une piste balisée, sérieuse, chiffrée et indiscutable, indiquant les tests à réaliser, dans certains cas de figure.

Pour l'instant, les référents utilisent les outils de tact thérapeutique que j'ai collectés et réunis dans mes topos: l'historique de la personne, son "profilage" à ma manière, l'écoute de soi et de ses réactions alimentaires ici, et maintenant - enfin tout ce qui permet aux "profileurs" de définir une identitité biochimique qui guide dans les choix alimentaires.

En gros, ils emploient les outils de l'audit nutritionnel tel que je le résume en un long article ici: https://taty.be/audits/coaching.html et en vidéo ici: https://www.youtube.com/watch?v=AEz5lvZ3VwE....

Sur le conseil d'une amie naturo, j'ai écouté cinq de ces vidéos sur la nutrigénomique à ce jour. En fin d'article, j'en copie le résumé accompagné du lien vers la page ad hoc.

NB fin 2024. Un livre vient de paraître, de sa plume: "Je mange selon mes génotypes - Comment mon ADN détermine mon assiette" (avec Julie Lioré), chez Exuvie, 168 pages, 18€. A ce stade, je n'ai pas vu d'extraits à consulter.

Présentation de l'éditeur
Parmi les patrimoines génétiques ou génotypes, dont nous sommes tous porteurs, certains impactent fortement notre santé, de manière favorable ou non, en fonction de notre diète alimentaire, selon qu’elle soit adaptée ou non. C’est la découverte qu’a faite le Dr Georges Mouton, spécialiste en médecine fonctionnelle, et que Julie Lioré et lui rendent accessible au grand public dans cet ouvrage inédit. Grâce au détail de quatre génotypes digestifs et métaboliques, que des propositions alimentaires viennent enrichir, ce livre vous aidera à mieux envisager votre capacité à digérer les glucides, et l’amidon en particulier, les lipides, le lactose, mais aussi à réguler certaines hormones thyroïdiennes. Face aux problèmes de santé que peut engendrer la consommation de produits céréaliers et laitiers, manger selon vos génotypes vous permettra de mieux vous comprendre et de personnaliser votre diète, pour être et demeurer en bonne santé.

Doxa anti-laitages

Parmi les vidéos du docteur Mouton pointées, je me concentre sur clles qui ont trait aux produits laitiers, les mettant en regard de ce que, profane curieuse exposant douze, j'ai pu réunir comme informations face à la doxa pro- ou anti-laitages.

Infos plus détaillées:

On sait que l'analyse de la documentation scientifique n'est pas vendeuse pour les laitages et la santé des os, par exemple. Laquelle de ces études a-t-elle envisagé de discerner entre lait tout-venant (UHT, écrémé ou pas, etc.) et lait cru, de ferme, provenant d'animaux sains? Tant que je n'ai pas accès à cette qualité d'étude, aucune analyse épidémiologique ou d'intervention ne me conviendra. Par ailleurs, comment expliquer que, dans ma pratique (je ne suis pas médecin, je donnais des cours de nutrition), deux femmes (62 et 73 ans) ont récupéré de l'os en six mois en suivant deux conseils: 1/ bouillon d'os maison quotidien 2/ basculer tous les fromages en formes au lait cru. Simple, non? Et si efficace! Praticiens de terrain, nous sommes face à de la recherche qui, consensus oblige, est réductionniste comme toute l'approche de la médecine conventionnelle.

NB. J'avais vérifié que les deux dames étaient adaptées aux laitages et les aimaient (l'une d'elle était exploitante agricole!).

Ensuite, une intolérance au lactose n'indique pas qu'il faille éliminer tous les produits laitiers. C'est longuement traité dans le livre à peine cité. Arrêtons-donc de traiter du "lait" pour des adultes. En majorité, nous ne sommes pas faits pour boire du lait, mais bien pour métaboliser le lait transformé sous l'une ou l'autre forme, moins riche en lactose. A mal utiliser les termes, on ajoute de la confusion au monde, disait l'autre.

Dans la vidéo "VIVE LA GÉNOMIQUE ! VI" par exemple, je vous invite à corriger ce qui est dit sur le petit-lait producteur de glutathion: ce n'est vrai que si le petit-lait est cru et non thermisé (le cas le plus courant, quand il est en poudre...), ce qui a été démontré par des études. Comme 99% des consommateurs de petit-lait l'achètent en poudre, cet atout tombe à l'eau.

Je suis surprise d'entendre un ponte énoncer que l'humain marque de grosses réactivités à la bétalactoglobuline car cette protéine serait "étrangère à sa nature" puisqu'on ne la trouve pas dans le lait maternel. Quid de toutes les autres protéines? La bidoche, les insectes, le tofu? Voilà qui est aussi bien "étranger à notre corps". Je trouve cela illogique, frôlant la pensée magique.

Dans le nr V, on apprend que les laitages sont de grands pourvoyeurs de cholestérol LDL (le "mauvais"). Ce sont des rumeurs qui ont circulé un temps, mais qui sont largement contredites par les études récentes et, surtout, par le terrain: merci à toute la mouvance américaine de WestonPrice et aux paléonutritionnistes de la mouvance primale (Mark Sisson), qui ont requinqué les balances sanguines lipidiques de tant de gens... avec de la crème de lait cru!

On découvre aussi que le profil lipidique des laitages est déséquilibré, trop de saturées (ouf! il ne confond pas les trans naturelles avec les trans fabriquées par l'homme, comme tant de "nutritionnistes"). Sait-il, le grand bonhomme, qu'il n'y a un résutat tout différent quand la vache est nourrie au pré, d'herbe fraîche? Le lait est alors riche en oméga 3 5 et 9...

Je ne trouve pas très correct de balancer un dossier à charge lourd, et d'omettre les atouts des laitages tels qu'ils sont avérés, ne fut-ce que par leur effet... protecteur de cancer! Quand il s'agit de laitages nobles, cela s'entend, et transformés en forme quasi exempte de lactose.

Accessoirement, voici qui est typique des nutrithérapeutes: pour vous savoir réactif au lactose, vous pouvez faire un test d'haleine en hopital (cher) ou un génotype pour... la modeste somme de 45 euros. Mais, cher docteur Mouton, c'est une fortune 45 euros quand vous pouvez pratiquer de manière bien plus simple: procéder à un test d'éviction et de réintroduction. Ou tout simplement, vous rappeler si, petit, vous aviez un dégoût du lait - ce qui est souvent la marque instinctive d'une adaptation.

Aussi typique des conseillers intellectuels: croire que le yaourt est dépourvu de lactose marque qu'ils sont distants du terrain et ne voient pas ce qui se passe chez le patient, dans le réel. Le yaourt n'en dépourvu que lorsqu'on le fait fermenter dans des conditions bien particulières (le yaourt 24h, à 38°C). La réactivité au lactose est fonction de la dose: certaines personnes très fragiles à un moment X ne tolèrent même pas les restes de lactose du yaourt artisanal et du commerce. Raison d'être du Yaourt 24h inventé par E Gottschall pour les malades graves, recette que je propage dans mes propres livres.

Dans le VI, on parle évidemment (je soupire de lââââssitude) des tests à IgG qui permettraient de repérer une réactivité possible aux laitages, qui ne se marque pas par les tests d'allergie classique. Rebelote: cela se teste chez soi, par un test d'éviction. Aussi, mais pas que, je l'accorde. Je ne force personne à le faire, mais dans ces temps de précarité grandissante, donnons à chacun le choix: consacrer un bon budget à sa recherche nutritionnelle; ou y passer un peu de temps.

En outre, on sait ma posture pragmatique et efficace: quand le résultat d'un test est aléatoire, zoup, poubelle. Or, c'est le cas des tests à IgG. Pardon aux créateurs. Peut-être seront-ils mûrs dans dix ans, continuez à chercher. Mais je me refuse à ce qu'on prenne le bel argent de mes élèves et clients (de l'ordre de 600€ lorsque j'auditais encore) pour un résultat qui est tout sauf fiable.

Et qui n'indique qu'une chose: la santé intestinale est compromise. Rétablissez l'intégrité de la paroi, le potentiel enzymatique, l'équilibre bactérien et voilà vos "réactivités" envolées.

Si l'on croit qu'il existe un agresseur (le lait par exemple) et que le sujet est une victime, la piste des IgG fait sens. C'est ce que j'appelle une posture idéologique. Un nutrithérapeute qui pratique la nutrition sur ce postulat devrait s'interroger sur son idéologie personnelle: réalité de cette "agression"? pouvoir du patient de se requinquer? le patient est-il toujours une victime? faut-il toujours chercher des agresseurs ou penser plutôt systèmes défaillants?

Un exemple qui m'amuse toujours: un ami très friqué, naturo, s'amusait à faire des tests à IgG chaque mois. Mangeant toujours la même chose, ayant toujours le même rythme de vie. Sur douze mois: douze résultats différents, parfois *très* différents.

La littérature est assez riche sur la fiabilité de ces tests, un pro s'y attellera pour celui qui veut une "référence scientifique".

Mon expérience sur le terrain: j'en ai vu défiler, des élèves me présentant leurs tests IgG! Pour une personne qui, découvrant sa réactivité à la vanille, a vu sa vie changer, cent personnes ont pratiqué des évictions sur base de ces résultats; et n'ont fait que générer de nouvelles réactivités. Ma posture: je leur apprenais à rétablir la santé intestinale, comme le fait la doctoresse Campbell. Les réactivités ne se marquen tplus. Je fais court puisque j'y ai consacré un chapitre entier dans "Gloutons de gluten"

Infos plus détaillées:

Dans la vidéo nr IV, il est question des profils d'acides gras tels qu'on les repère dans les bilans sanguins; et de la balance nécessaire. Ouh ouh, le grand trou idéologique à nouveau: qui donc a bien pu convaincre les nutrithérapeutes que nous sommes tous identiques et que tous les corps fonctionnent avec "le même équilibre d'acides gras"? Qui a pu les persuader que détecter un acide gras circulant dans le sang indique l'état des acides gras au sein de la cellule ou même au sein d'un ensemble de cellules qui s'appelle "foie"? Etc etc. Je sais que je vais déranger, puisqu'en médecine fonctionnelle et micronutrition, les praticiens fonctionnent avec une base de croyances commune; base que je questionne ici. C'est le résultat sur le terrain qui m'importe.

Anecdote pour les référents en profilage qui connaissent mes petites répartitions en catégorie, celles que nous utilisons pour définir un profil et orienter le mangeur dans le grand fouillis actuel: si vous voulez voir comment fonctionne mentalement une diathèse 1 de chez 1 (alias un chêne), écoutez le docteur Mouton: il faut suivre ce qu'il dit à la lettre, sans déroger, car lui, il sait. C'est d'ailleurs tout son charme pour certains internautes; c'est sa grande force. Hélas! il se moque de quiconque fait un autre choix de vie: il raille un Américain co-voyageur qui tenant à son café au lait tout en étant intolérant au lactose, le consommait en même temps que des capsules d'enzyme lactase. Je respecte tous les choix, il fait ce qu'il veut ce Ricain tant qu'il ne m'impose pas de faire pareil. Je ne peux demander à notre cher docteur d'être aussi libertaire que moi, mais oh que cela aiderait la société si l'on accueillait l'Autre dans sa totalité!

Pour continuer sur la devinette du profil, il me semble un profil terrien / kapha en majorité, ce qui donne une grande solidité, une réactivité aux laitages en général et une fragilité face aux sucres. Ces profils sont suradaptés aux jeûnes. Par ailleurs, c'est un homme et en tant que tel, il ne connaît pas le foie fragile du féminin qui doit détoxifier plus que le masculin. Si ça se trouve, il est chasseur en typage métabolique et ne verra évidemment pas les bénéfices des glucides et du peu de protéines pour un cueilleur. Conclusion: si vous êtes un homme, de profil surrénalien ou terrien, n'hésitez pas à suivre ses recommandations. Sinon: discernement!

Mouton est agréable à suivre car il offre des certitudes. Je gage que, dans sa pratique, il propose à tous ses patients de changer radicalement, ce qui est typique de ces profils, oubliant les sujets plus diathèse 2, alias roseaux, qui fonctionnent sur le long terme, en douceur, par paliers; et invite à ne pas déroger à son système, bien sûr. Cela m'amuse de deviner les profils.

Joie aussi de voir qu'un grand mamamouchi comme lui peut tomber dans le travers très humain de confondre son cas propre avec une généralité. De nombreux exemples dans son discours, j'en sors un: parlant du petit-lait, il commente son affreuse odeur. Tiens, moi j'adore... mais il se fait que la crèmerie est *mon* remède idéal. Il se fait que, bis repetita, il semble un profil à excès de kapha/terre, ces sujets qui sont, de naissance, souvent inadaptés aux laitages, même nobles.

Le docteur Mouton et moi nous retrouvons sur bien des points, comme l'indispensable recours à des graisses originelles et à l'individualisation des plans alimentaires. Dès 2005, dans mes séminaires, sur le blog et dans "Sortir de la cacophonie gastrique", j'ai chanté les vertus de son précieux livre: Ecosystème intestinal et santé optimale (chez M. Pietteur), comme outil de base pour un pro du domaine. Dès que j'aurai lu son dernier livre de 2024, je pourrai le recommander aux référents en Profilage alimentaire, car il me semble un outil complémentaire très utile à leur travail.

Le plus gros fossé entre nos deux postures est idéologique et non scientifique: il s'agit du rôle qu'on offre au mangeur dans sa découverte d'un plan alimentaire idéal, celui qui lui permettra de vivre mieux vieux, sans se casser la tête et sans casser les pieds de son entourage.

D'où ce long article, pour verbaliser des non-dits.

Le détective de soi en nutrition

Je prône la posture de détective de soi en nutrition, j'invite les coachs et référents à être simplement des accompagnateurs dans ce travail quasi initiatique. Les nutrithérapeutes ont choisi une autre voie: je teste, je sais, je t'impose. Que chacun choisisse en conscience!

Voir la vidéo "L'explorateur de soi en nutrition"


 

Ma présentation sur YT: "La base minimale avant ou pendant le "Profilage alimentaire": testez sur vous l'effet d'une assiette différente. Vous évaluerez ainsi rapidement (en deux semaines seulement!) la justesse d'un plan alimentaire spécifique pour vous, ici et maintenant. Je résume ici en une infographie le processus permanent par lequel vous trouverez votre voie optimale: un peu de méthode et beaucoup d'écoute de soi!

L'infographie est disponible ici: https://taty.be/choisir/MR_infographie3.html - page où vous trouverez les liens vers les carnets utiles si votre référent/coach ne les a pas encore transmis.

Cette vidéo entame ma série de l'été: "Comment choisir ma voie optimale en alimentation", infographies doublées de vidéo dessinées. Série qui aurait pu s'appeler "je ne sais plus quoi manger, je ne sais plus qui croire", ou les bases d'un de mes livres à paraitre "Choisir l'assiette selon son profil"."

Conclusion

J'ai pris le docteur Mouton en exemple car on aime sa générosité et sa volonté de former les internautes à la complexité de la thérapie fonctionnelle. Je serais incapable de faire ce même billet sur l'un des touristes ou des ahuris qui pulullent sur le net depuis dix ans.

Que l'on me comprenne bien: suivez ces vidéos du docteur Mouton sur la nutrigénomique, dont le contenu est passionnant. D'autant plus que le bon docteur touche au réel, au concret - ce qui est si précieux dans ce monde qui chante un peu trop le virtuel, le hors-soi et le hors-sol. Les vidéos sont très éclairantes pour celui qui veut comprendre comment raisonne un nutrithérapeute de 2021. On remercie encore une fois ce médecin fonctionnel de prendre le temps d'informer ou réinformer l'internaute sur des sujets alimentation/santé. C'est rare, quand le vidéaste n'a pas quelque chose à vendre. Mille fois merci.

Mais ne les suivez pas aveuglément "parce que c'est la parole du docteur". Vérifiez ses dires dans votre pratique si vous êtes conseiller en nutrition; vérifiez ses dires sur vous-même si vous êtes mangeur en questionnement. C'est aisé: des tests de quinze, parfois cinq, jours suffisent en nutrition.

Mon mantra: arrêtez de chercher des maîtres. Vous risquez de les trouver!