Je tâche ici d’expliciter en quoi le professeur , dont j'ai relayé un poster hier , se trompe dans l’affirmation, proposée dans sa pyramide alimentaire que je qualifie de fantasque, que les protéines seraient optionnelles pour une bonne santé. Je ne lui enverrai pas le billet, c'est toute une mouvance que j'approche ici. Ce chercheur fait donc "cas de figure" dans ce billet.
Il m'a fallu une longue discussion avec mon copain philosophe pour trouver une plage d'accord, afin que le sujet ne tourne pas en pugilat. Principe-même des discussions: d'abord s'accorder sur une base commune, puis fignoler les divergences. Dont acte.
Une nouvelle métaphysique s'installe dans nos sociétés, pour remplacer le Mécanicisme/Matérialisme des derniers siècles (voir billet suivant sur B. Kastrup). C'est palpable, c'est tangible. Nous vivons les soubresauts de cette forme de révolution, cristallisés à l’extrême pendant la « crise covid ».
Le chercheur auteur de la « nouvelle » pyramide alimentaire est passionné de cette physique quantique qui sous-tend la révolution en cours ; et qui nous ouvre ainsi de beaux horizons. On le comprend et on le suit sur ce plan. Son travail sur l'eau est une piste merveilleuse vers de nouvelles possibilités (détails dans toutes les conférences de Gerald Pollack sur « ez-water », le 4ème état de l’eau que l’on retrouve dans l’organisme humain). Vous noterez que je ne fais pas d'ad hominem, le chercheur n'est pas cité, ni ici ni dans le billet précédent.
Depuis qu’on parle de « particules ou ondes », càd dans le grand public depuis une trentaine d’années à vue de nez, on dirait qu’il faut choisir son camp : « et toi, tu es particule ou tu es vibratoire » ? A quoi je réponds en général : les deux, mon général. Je ne comprends pas qu’on doive s’enfermer dans un camp…
Je réponds souvent à des affirmations péremptoires par de l’empirisme pur : s’il est vrai que les protéines sont optionnelles, démontrez-le moi sur le terrain. Depuis plus de 20 ans en nutri, où j’ai pas mal zoné dans des cercles excessifs, du fait de ma nature, je n’ai rencontré quasi personne qui peut se passer de protéines. Même si elles ne sont que la réflexion vibratoire d’une onde particulière. On ne peut même pas se passer de protéines animales a minima, d’ailleurs, mais c’est un autre sujet.
Pour le contexte, j'avais reçu texto de ce prof cette réponse: " Sans parler du fait que la matière n'existant pas (on sait cela depuis 1930), vos protéines sont en réalité des paquets d'ondes et non des assemblages d'atomes... "...
La discussion avec mon copain Frank a relevé ceci qui me semble essentiel et qui signale en termes clairs ce qui me chiffonnait: l’erreur de notre chercheur et de ses clones est de projeter des principes de physique quantique ou de nouvelle métaphysique sur le vivant. Les lois du vivant ne sont pas des équations quantiques ! Sinon, je pourrais simplement visualiser des protéines, ou même les dessiner par jeu, pour que mon corps en métabolise.
Je suis aussi passionnée de cette nouvelle métaphysique que j’approche au travers des conférences de Bernardo Kastrup (voir billet suivant), mais ne mélangeons pas les torchons et les serviettes, le vivant avec des équations.
Par ailleurs, réflexion du dimanche: c'est peut-être cette confusion des genres qui a poussé l'ONU et nos élus occidentaux en général à voter des programmes où, dès 2030, nous mangerions tous quasi végane (voir le programme de Davos sur le site du WEF) En commençant par les cantines scolaires, oh misère misère ! Sur le sujet ONU/Davos, ne pas toujours croire à un complot, parfois on nous veut un peu trop de bien, tout simplement.
reçu ceci d'une lectrice, après ce billet (les caractères gras sont de moi). Ce message relie aussi les deux points de vue, sans les opposer radicalement.
"En fait c'est l'expérience de la méditation (et certaines expériences de la vie, en particulier la mort de mon compagnon) qui m'ont permis de "percevoir" une autre réalité que celle mesurable et descriptible. Personnellement, je préfère approfondir cette "perception" (qui ne passera jamais par des mots) par la pratique de la méditation, du tai chi et les lectures de certaines traditions orientales que par le biais de la physique quantique. Comme le disent les sages hindous : d'un point de vue relatif, la réalité est illusion mais tant que nous ne sommes pas "réalisés" (que nous sommes "identifiés" au corps physique et n'avons pas réalisé notre "nature divine" "originelle" - chacun la nomme comme il le sent), le monde existe de manière concrète. Ce n'est que du point de vue de l'absolu (donc de celui des grands méditants, yogis, ou les mystiques) que la réalité peut-être perçue comme "maya" illusion. Ce qui serait une réponse au "la matière n'existe pas" du professeur.
Et là encore je simplifie avec ma compréhension actuelle et la traduction (trahison) en mots que je formule."
"N'y a-t-il pas de place assez pour toutes sortes de convictions?" est une remarque qui apparaît de plus en plus dans les échanges sur les réseaux sociaux, parfois en direct (plus rarement). Je l'ai entendue parfois en conférence quand je pratiquais, aujourd'hui elle semble quasi un mot d'ordre sur le net. Parfait! car cela témoigne d'une grande ouverture d'esprit. Mais... on peut tempérer ces réactions par du bon sens.
Ce thème est revenu encore à la faveur de mon commentaire autour d'un récent poster par un chercheur qui nous propose un "vraie" pyramide alimentaire, que je trouve fantasque, celle dont il est question ci-dessus. Je me permets de pointer une erreur de logique dans cette affirmation: vous pouvez soutenir toutes les convictions qui vous plaisent et vous enchantent, le réel vous rappellera qu'il y a du chemin entre la poésie et la biochimie.
C'est en partant de convictions légitimes que des copains continuent la malbouffe, puisqu'il paraît qu'il suffit de pratiquer un sport pour contrebalancer (oh! l'arnaque des multinationales, bravo à elles pour la comm').
C'est en partant de convictions légitimes que les hypervégés, qu'on va nommer "véganes", changent leur mode alimentaire. Cette mode a récemment repris, magnifiée par les réseaux sociaux et les medias.
C'est en partant de convictions légitimes que la médecine actuelle a pavé la voie royale pour que s'installe l'Eglise de Vaccinologie ("église" car cette branche de la recherche a tout de la non-science).
Je connais et je comprends les motivations des uns et des autres.
Sur le terrain, je vois les potentiels désastres de ces choix, soit de cette lente sape des circuits organiques par la malbouffe, soit de la pratique longue du véganisme (plus que 3 mois), soit de la multiplication des doses de vaccins à développement récent (c'est le cas déjà depuis le vaccin hépatite B, ne parlons pas des désastres dus aux expérimentations géniques en cours sous le prétexte de covid).
J'ai cent autres exemples de ce que Brassens exposait sous le libellé "mourir pour des idées".
S'il faut se déclarer d'un camp, je suis dans le camp du réel, de l'empirisme: observons les effets de nos belles et bonnes convictions, notons, comparons, évaluons et établissons les conclusions. Ne nous laissons pas leurrer par le mot d'ordre du Virtuel qui semble régner.