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Les dangers du wokisme, avec JF Braunstein

14.7.2023 Les tenants et aboutissants de cette mouvance délétère sont exposés avec beaucoup de clarté parJean-François Braunstein en conférence: "Les dangers du wokisme". 2 heures passionnantes, modérées par Comte-Sponville. Aussi: qui ne PAS écouter.

Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket et je nourris un dossier critique face à l'accueil d'une mouvance à surveiller come le lait sur le feu: le transgenrisme, répandu aux States, qui commence chez nous. Ceci est un sous-chapitre de "Ce que les GAFAM font à l'homme". Titre temporaire: "Leave the kids alone" (ou Ce que le transgenrisme fait à nos sociétés)

Beaucoup des tenants et aboutissants de cette mouvance délétère sont exposés avec beaucoup de clarté parJean-François Braunstein en conférence: "Les dangers du wokisme". 2 heures passionnantes, modérées par Comte-Sponville.

 

D'intéressantes questions lors du débat. Braunstein ne dérape jamais, reste toujours humaniste, ouvert, tolérant, positif.

Même quand la pétasse de service (oh, mes soeurs que j'ai honte parfois) questionne sur la liberté d'expression du réseau LinkedIn: tenez-vous bien, "on y censure les personnes qui contrent les antivax". Eh choupinette, aux dernières nouvelles, LinkedIn c'est Microsoft, donc Bill Gates, le piqueur fou. Je suis pour l'égalité des chances, je ne suis pas sûre de l'égalité des résultats chez certains. Oups, pardon, je ne peux pas m'en empêcher.

Bref, selon Braunstein, le wokisme est une nouvelle religion, la première religion universitaire de l'humanité. Pas une secte: une vraie religion. Il va très vite et sur une heure nous résume son livre "La religion woke".

Présentation éditeur:

"Une vague de folie et d’intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : universités, écoles et lycées, entreprises, médias et culture.

Au nom de la lutte contre les discriminations, elle enseigne des vérités pour le moins inédites. La « théorie du genre » professe que sexe et corps n’existent pas et que seule compte la conscience. La « théorie critique de la race » affirme que tous les Blancs sont racistes mais qu’aucun « racisé » ne l’est. L’« épistémologie du point de vue » soutient que tout savoir est « situé » et qu’il n’y a pas de science objective, même pas les sciences dures. Le but des wokes : « déconstruire » tout l’héritage culturel et scientifique d’un Occident accusé d’être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Ces croyances sont redoutables pour nos sociétés dirigées par des élites issues des universités et vivant dans un monde virtuel.

L’enthousiasme qui anime les wokes évoque bien plus les « réveils » religieux protestants américains que la philosophie française des années 70. C’est la première fois dans l’histoire qu’une religion prend naissance dans les universités. Et bon nombre d’universitaires, séduits par l’absurdité de ces croyances, récusent raison et tolérance qui étaient au cœur de leur métier et des idéaux des Lumières. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du "bien" et de la « justice sociale ». Il faudra du courage pour dire non à ce monde orwellien qui nous est promis.

Comme dans La philosophie devenue folle, Braunstein s’appuie sur des textes, des thèses, des conférences, des essais, qu’il cite et explicite abondamment, afin de dénoncer cette religion nouvelle et destructrice pour la liberté.

Un essai choc et salutaire. "

Qui ne PAS écouter

Il faut vraiment sérier qui on écoute, dans tous les domaines. Institut Diderot comme dans le billet précédent, mais en mars 2023: ""Claude Habib - Transgenres et conséquences". Ou comment dire tout et n'importe quoi, sans rien définir, en mélangeant tous les concepts. Cette dame associe mon cher et tendre Buck Angel, transsexuel affirmé et grand militant ANTItransgenrisme, avec la mouvance transgenre. J'en suis à 20 minutes d'écoute, c'est une grande soupe!

Elle confond aussi les traditions indiennes et autres d'accepter ceux qui veulent vivre dans l'apparence d'un autre sexe, les mélangeant avec les transgenres actuels. Elle ne connaît donc pas son sujet. On voit aujourd'hui des transgenres barbus, moustachus, en jupe, maquillés, demander d'une grosse voix de baryton qu'on les appelle "Geneviève". Cela n'a plus rien à voir. M'enfin.

Oh dieux de la pensée, prémunissez-nous contre les cerveaux confus. Voilà déjà un livre que je n'achèterai pas: "La question trans", Claude Habib. Mais qui est cette professeure émérite (de littérature!) à l'université Sorbonne Nouvelle qui ne sait comment s'exprimer ou penser?

Lien: https://www.youtube.com/watch?v=HllgdUV_JDU pour capter les très très rares réflexions qui méritent le détour.


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