Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.30/12/2021. J'ai écouté le film dont on parle: "Don't look up". Film encensé par les climatocatastrophistes, qui ont bien compris qu'on leur sert la soupe.
Autour de la crise covid, je partage d'habiude tellement les avis de Pierrick Tillet du Yetiblog que je ne les partage même plus ici. Les lecteurs de ce compte qui ont accroché aux premiers relais seront abonnés d'ici là à son blog. Sur la foi de son article "Ne regardez pas en l'air ni le bout de vos chaussures" (NB 2024: blog disparu, l'adresse était https://yetiblog.org/ne-regardez-pas-en-lair-ni-le-bout-de-vos-chaussures), j'ai pris le temps d'écouter Don't look up, sur Netflix. Eh oui, je regarde "Mon Oncle" ou "les Vacances de monsieur Hulot", mais j'écoute les blockbusters en tissant. Il m'est virtuellement impossible de rester sans rien faire devant un écran si fade.
Fade? Comment dire autrement que le réalisateur nous fait défiler pendant plus d'une heure une série de platitudes qui sont d'un ennui! mais d'un ennui! Dès la minute 15, je suis passée en vitesse 1.5 et ce fut encore trop long.
Tiens on ne savait pas depuis le grand Guy qu'on vit dans la société du spectacle.
Tiens, on ne savait pas que les dominants prennent leurs précautions pour se protéger pendant qu'ils nous enfoncent la tête sous l'eau.
Tiens, on ne savait pas que les jeunes générations sont décérébrées par les gafam.
Tout cela sans aucun humour et le diable sait comme j'aime rire: j'ai cru voir un remake de Dumb et Dumber, que j'avais regardé pour faire plaisir à mon ado.
Cela ne suffirait pas: il faut que le scénariste fasse son lourdaud et magnifie l'héroïne et le black de service, en humiliant, bon dieu mais c'est bien sûr, le mâle blanc hétéro joué par Di Caprio: hystérique, lâche, trouillard. Mais bien sûr!
Je reviens à Tillet: qu'est ce que le contenu de ce film peut-il à voir avec la crise covid? A part en tirant par les cheveux l'argumentation.
Rien sur les dissimulations de chiffres délibérées, rien sur la coercition et les menaces, rien sur une prise de décision en mars 2020 dans laquelle on s'entête et dont on ne peut se dépêtrer, rien sur les lobbies, rien sur la fin de l'Etat de droit, sur la lâcheté des corps intermédiaires...
Je ne sais qui sont les producteurs financiers, mais cela ressemble à un sermon de la nouvelle religion: "craignez, paroissiens, nous allons mourir. Et vous n'écoutez pas bien sûr la religion du climat". Analogie qui se lit gros comme un camion dans une ruelle.
C'est une pochade poujadiste "tous pourris", dont on a peine à imaginer que le réalisateur est le même que l'auteur de "The Big Short : Le Casse du Siècle", visible sur Primevideo.
Film d'action/documentaire, celui-ci, aussi dû à Adam McKay, qui met en scène la crise des subprimes en 2008 avec dynamisme, avec des acteurs extra, avec du suspense, juste ce qu'il faut d'incompréhensible en finance pour qu'on reste scotché. Un montage formidable: on regarde plutôt qu'on écoute.
Pardon à Tillet, mais voilà plutôt le film qui permet de comprendre en grande partie la crise actuelle: "The Big Short : Le Casse du Siècle". On y apprend en se distrayant comment la Finance est devenue un véritable casino, le royaume des paris fous, avec des organismes officiels carrément frauduleux sans en être conscients: bêtise, paresse intellectuelle, concurrence. Le trio habituel.
J'ai capté un extrait de 30 secondes (pour que primevideo ne me tombe pas sur le râble). Regarder sur fb, même si vous n'êtes pas inscrit: https://www.facebook.com/taty.lauwers/videos/753500455607844