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Les statistiques réelles sur les EI des vax ARNm sont faciles à générer... si on nous laisse faire

14.5.24 "Les myo- et pericardites après injection covid sont très rares" dit le récit médiatique. Le réel nous renvoie d'autres infos. Comment ne pas devenir dingos, nous pauvres profanes qui n'avons pas les clefs?

Le point sur un jeu de terminologie, avec le prof. Martin Zizi, qui rappelle que l'on peut déduire des stats correctes en comparant  2 cohortes (vax vs non vax) à condition qu'elles soient bien appariées (matchées) - avec toutes les autres différences: âge, sexe, ethnie, risques, niveau éducatif, antécédents médicaux, chirurgicaux, etc.

 

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.

Le dossier n'est pas terminé, je l'étoffe de jour en jour. Patience, il sera prêt en livre sous peu.


Je ne sais si je dois classer ceci dans le chapitre "Vaccingétorix" ou "   Le ministère de la vérité ou la nouvelle censure ". J'ai opté pour le premier.

 

A une question de touittos: "Vous pouvez quantifier "rare", "très rare" ou "fréquent" ?", prof. Martin Zizi répond ce qui suit, dans le langage parlé qu'il affectionne sur twitter. Il critique vertement le choix narratif des autorités, de mettre en avant les statistiques globales d'effets indésirables (EI) sur de grands nombres, ce qui ne donne aucune info sur le risque. On nous a récemment servi une étude sur 100 millions de personnes (voir Effets indésirables des vaccins anti-Covid : 100 millions de vaccinés scrutés" - article dans le Journal International de Médecine, se référant à l'étude par Faksova K, et al. COVID-19 vaccines and adverse events etc, février 2024). Le raisonnement est biaisé dès le départ: il faudrait pointer les statistiques épidémiologiques correctes, càd les causalités, évaluées sur des cohortes de personnes bien matchées. Faire cela permet d'établir  de manière rapide (en quelques semaines ou mois)  et irréfragable (au delà de tout doute médical) la causalité sous forme de Odds ratios (OR) ou de Risk ratios (RR).

Mais la casse du vax ARN ayant pris son élan et prospèrant après deux ans (comme prédit par tant de biologistes), il faut gagner du temps et cacher le réel, en martelant "incidences" à tout bout de phrase.

J'ai rajouté quelques accents et virgules, retiré des majuscules que le cher ami surutilise sans penser que pour nous, lecteurs, cela équivaut à crier (étiquette du net). J'ai aussi combiné plusieurs touittes de sa part - tout cela avec son autorisation expresse, bien sûr.

 

Question: "Vous pouvez quantifier "rare", "très rare" ou "fréquent" ?"

Réponse de @MartinZ_uncut:

C'est exactement la mauvaise question vers laquelle les médias et les mauvaises langues vous orientent.

Supposez que vous voyez un incident tous les 100.000 injections.

Ceci n'indique en rien le risque de l'injection. C'est juste un signal d'appel, car un truc qui se passe a 1/100.000 nécessite plus d'attention qu'un truc qui se passe une fois sur 20 millions.

Ceci n'indique en rien la fréquence d'un risque, car c'est une statistique globale, quel que soit l'état de santé, l'age, le pays et son niveau de vie ou d'hygiène -  ou les antécédents cliniques des vaccins ou leur localisation etc...

Faisons de la vraie épidémiologie sur ces cas. Supposons que l'on en aie un millier aux USA ou en FR. Vous regardez ces personnes, et vous en faites une analyse de cohorte...  et pour chaque personne qui est un cas avec effet secondaire grave, vous matchez avec une personne issue de la même population avec un maximum de similarités (age, sexe, histoire med, etc...) mais SANS vaccin.

En clair: pour un cas X dans la cohorte vax, il faut un personne X dans l autre cohorte non-vax, qui lui soit comparable sur le plan social, de risques et d'autres pathologies. Ceci n est pas difficile à faire si on le décide, on dispose des dossiers médicaux et de bases de donnees officielles.

 Etablir et comparer deux cohortes de 500 personnes prend quelques semaines et pas des années. Le lien entre cancers et asbeste fut DEMONTRÉ sur 33 cas, alors que pendant des dizaines années des études sur 10 mille  ou 50 mille personnes ne montraient RIEN!

Les statistiques de base de Santé publique connues  - càd la fréquence  d'un effet X au sein d'une population ou une sous-population donnée -  vous permettent alors de comparer une valeur attendue vs une valeur mesurée. Du rapport des deux, on peut deduire un OR (càd une augmentation d'un risque X lié  uniquement au vaccin).

Il y a différentes manières de faire le matching : partiel, sur âge et structure de population, matching total avec corrélation clinique +++, ou analyse multi-factorielle (la plus mauvaise, car si on ne respecte pas les critéres d'utilisation des formules, on raconte n'importe quoi - donc PRUDENCE) .

Si un effet est "rare" globalement, il peut etre tres frequent pour un sous groupe donné. Par exemple les gens a la peau bleue entre 10 et 15 ans et mesurant plus de 2 m :) pourraient avoir une augmentation de 50 fois d'un risque X lié uniquement au vaccin! Or, dès qu'un risque est augmenté de  2 fois (càd techniquement un OR de 2) , on  retire le produit incriminé du marché. Immédiatement!  Cela s'est souvent fait.

Pour vous donner une idée de comparaison, les OR entre tabac et cancers sont - selon le type de tabagisme, actif vs passif, primaire ou secondaire - entre 1.9 et 7.  L'OR du Vioxx avant son retrait du marché était de 2.  Pour le s myocardites après vax ARNm par ex, les OR chez les jeunes hommes sont au delà de 20!

Les grands nombres en analyse de causalité - on s'en fiche. C'est le matching qui permet d'avoir de la puissance statistique même sur de très petites cohortes. Cela fait partie des directives OMS, d'ailleurs.

Depuis le début de cette crise, les journalistes et médias ont créé et entretenu cette confusion dans l'esprit des gens. En effet, un grand nombre n'a pour seul but que d'identifier des signaux d'alerte - des incidents (incidences est le terme épidémiologique). Utiliser cette étude est une confusion volontaire de plus.Cela ne dit rien sur une causalité éventuelle et on ne peut pas non plus les utiliser pour prétendre à une non -causalité.  Il s'agit de statistiques globales sans aucun contenu médical, ni social et donc sans pouvoir d'analyse du lien ou du non-lien."

Fin des touittes combinés, extraits du compte de prof Martin Zizi @MartinZ_uncut

 


Parenthèse TL:

1 Le fait que les journalistes utilisent ces biais actuellement indique qu'il y a le feu au lac -  rats, navire et tout le toutim. Conscients d'avoir foiré sur toute la ligne depuis trois ans, ils s'apprêtent à rétorquer qu'ils ne pouvaient pas savoir (les dégâts des injections ARNm), car les données n'étaient pas au point. Ce n'est pas une vision dans ma boule de cristal, cela se manifeste dans tous les pays: ça sent le roussi, tout le monde se prépare à retourner sa veste, si j'en crois les relais critiques que je lis sur twitter.

2/ Je repère que dans l'étude "les effets observés devaient avoir eu lieu dans les 42 jours suivant la vaccination par les vaccins à ARNm, et le vaccin à adénovirus". Beau début de recherche, mais les spécialistes les plus courageux nous ont prévenu que les dégâts à l'immunité surviendraient de 1 an à plus après l'injection, non? Profane pourtant, j'ai suivi les thérapies géniques depuis 20 ans, à cause de ma propre histoire de cancer, pensant à une éventuelle rechute. Chez les patients-tests, les résultats ont été désastreux (documentés dans un chapitre complet du livre d'Alexandra Henrion-Caude Les Apprentis sorciers, 2023) - et cela, systématiquement. Les morts et cancers ne sont pas survenus 42 jours après le début du traitement, voyons...

Bizarre aussi que les chercheurs ciblent Guillain-Barré, thrombose ou myocardite. Je ne fréquente plus autant de monde qu'avant la retraite, mais dans mon entourage proche je peux citer deux morts après injection (mort subite de l'adulte, sans explication et sans autopsie, oeuf corse), des glaucomes en veux-tu en voilà, des bronchites à répétition chez des personnes qui étaient auparavant en bonne santé, des troubles nerveux sans cause apparente, des épuisements chroniques "sans source".... Mon amie médecin homéo est devenue spécialiste de la PPR (maladie "sans source connue", très invalidante) tant elle en voit défiler depuis 2021 - ce qui s'explique puisqu'il s'agit d'une artérite; et sachant que la spike vaccinale, qui tourne en boucle sans fin, nique l'endothélium...

3/ Hors vax ARNm, refuser de comparer des cohortes est un vieux classique du marketing de la vaccinologie pédiatrique, une des raisons de mon opposition politique à l'obligation vaccinale (au même titre que le grrrrros mensonge d'un vaccin altruiste, ce qui est aussi une vieille rengaine qui ne résiste pas à l'analyse rationnelle). Ce refus de comparer n'est pas nouveau, mais grâce au travail de Robert Kennedy Jr, le grand public apprend petit à petit les coulisses de ces tristes exploits. Les bases de données permettant de juger de l'état de santé des petits vax versus les enfants non vax existent. Enfin existaient, car elles ont disparu des radars aux States. Je ne sais pour l'Europe. Il nous reste le bon sens: se baser, par exemple, sur l'état de santé des enfants Amish, qui ne passent pas par la roulette russe des vaccins tout jeunes (si j'ai bonne mémoire). Quoique... il nous reste le bon sens tempéré de raison: tant d'autres variables expliqueraient une autre santé chez les Amish...