13.10.25 Nouvelle infographie 2025, à l'occasion de la sortie de la version digitale du livre. Une victime de burn-out ou de pré-burn-out, plus susceptible aux stress que la moyenne arrive vite à un trop-plein de petits ou grands stress. En effet, son corps est en permanence en état d’alerte et n’arrive plus à se reposer, car chaque stimulus, même anodin, devient pour lui un danger.
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Merci de garder la référence à mon site et à celui du docteur Neville.
Une victime de burn-out ou de pré-burn-out, plus susceptible aux stress que la moyenne arrive vite à un trop-plein de petits ou grands stress. En effet, son corps est en permanence en état d’alerte et n’arrive plus à se reposer, car chaque stimulus, même anodin, devient pour lui un danger.
A ce stade, le système de réponse au stress (SRS, mon acronyme) devient défaillant et surrépond à des micro-stimuli, hors de propos — raison pour laquelle la médecine conventionnelle considère les victimes comme atteintes de troubles psy. Eh non! Elles sont victimes de troubles neurologiques, comme je le l’expose en un discours très explicite dans le topo expert. Dès lors que le SRS est nase chez un sujet, un thérapeute doit pouvoir accueillir le fait que quasi tout stimulus fait stress chez lui. En fonction de quoi, on déconseillera à ce mangeur particulier toute forme de stress: jeûne hydrique, jeûne intermittent, cure alimentaire dure, excès de compléments alimentaires, etc.
Avec son autorisation, j’emprunte au docteur Neville (drandrewneville.com) l’image du seau de tolérance aux stress. De quoi est-il donc plein ? Toutes les micro-agressions qui sont citées dans l’illustration ne posent aucun souci chez un sujet lambda, mais peuvent contribuer à saper la santé d’une personne susceptible. Personne ne les subit toutes en une fois, mais beaucoup en combinent un bon peu. Dans l’image originelle du docteur Neville, les facteurs sont listés en mélange, sans catégories. J’ai préféré les classifier en quatre champs.
Je suggère une stratégie globale pour sortir du burn-out dans mon livre Quand j’étais vieille, chez Aladdin. L’hypothèse de fond est que cette maladie est à la source un dérèglement de la physiologie du stress.
13.10.25 L’illustration ci-dessus ne peut être mieux expliquée que par le docteur Neville lui-même. Ci-dessous, je traduis librement son commentaire sur la page drandrewneville.com/stress-tolerance-bucket.
« Avec le temps et sous l’effet d’un stress chronique, le système limbique devient sur-réactif (il déclenche vite, traduction de trigger happy, en anglais). Il se met à sur-percevoir l’environnement comme dangereux, activant la réponse de combat-fuite de manière inappropriée et excessive — ce qui maintient le corps dans un état de stress constant. Lorsque, épuisé chronique, vous restez dans cette physiologie globale de réponse au stress, votre corps compense. Mais si cette compensation dure trop longtemps, l’organisme suractive les organes du stress, provoquant une usure précoce. Votre réponse aux stress continuellement activée inhibe les organes de relaxation, ceux qui aident votre corps à guérir et à se réparer.
Les fardeaux quotidiens — les factures, les disputes avec votre adolescent ou le trajet d’une heure pour aller au travail — maintiennent votre seau de stress plein. Fragilisé sur ce plan, vous pouvez être accablé par un tel stress, ce qui peut compromettre votre capacité à gérer le prochain facteur de stress majeur qui se présentera à vous. Que surgisse un événement très stressant, comme la perte d’un emploi, une maladie grave ou même quelque chose d’aussi agréable que de se marier, et ce seau va déborder.
En physiologie de stress, une fois que le corps a été agressé pendant suffisamment longtemps, tout l’organisme est affecté et une fois que ce seau débordant devient un problème à long terme, la solution pour guérir n’est plus simple. L’acte de supprimer le dernier gros facteur de stress ou de réduire les facteurs de stress chroniques en cours ne suffira pas à corriger les symptômes globaux, comme anxiété, fatigue extrême, douleur chronique, insomnie, dépression et troubles digestifs ou immunitaires. Il faudra agir sur les trois axes principaux: le système hormonal HHS (hypothalamus - hypophyse - surrénales), le cerveau limbique et le système nerveux autonome (SNA). Sous le libellé commun de « fatigue surrénalienne , vous vivez ce que j’appelle un dysfonctionnement du système de réponse au stress. »