taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

FAQs 2000-2013 p2


Q. Votre expertise en naturopathie et votre coté non dogmatique " je suis mon propre pendule" m'ont  touchés. Je suis sensible à  cette approche.

Pour faire bref, j'ai un dérèglement de la thyroïde (Hashimoto),  et au dire de mes récentes analyses sanguines  j'ai des intolérances à de nombreux aliments :  tous les produits laitiers, soja sous toutes ses formes, légumineuses ( sauf lentilles), amandes et oeufs. Je suis végétarienne depuis 4 ans maintenant ( sans viande, poisson, fruits de mer) et cause ou conséquence de tout ceci , je ne sais pas, des dérèglements alimentaires (compulsions alimentaires).

J'ai consulté  plusieurs personnes dites spécialistes dans leur domaines, endrocrinologues, homéopathe, aromathologues... et au jour d'aujourd'hui à part de plus manger de ces aliments, réintroduire prochainement le poisson / fruits de mer et prendre du lévothyrox, je n'ai pas eu d'autres pistes de leur part. J'ai donc exploré à la fois le coté psy et "phy" et pourtant  je me sens  toujours dans une impasse et  j'en ressens les effets dans ma tête et dans mon corps.

J'ai 28 ans, toute la vie devant moi mais là je bloque. Je suis parfaitement conscience que vous êtes très prise par vos activités et surtout beaucoup sollicitée. Mais aujourd'hui , j'ai le sentiment que vous pourrez me donner un éclairage différent. Le votre.

R. Bonjour. Merci de ces mots encourageants. Je ne suis pas naturopathe, mais j’en connais les principes généraux (pas autant que les naturos diplômés). Je les apprécie pour leur bon sens et pour en avoir observé les effets sur le terrain, tout simplement.

Il n’existe pas un programme fixe pour Hashimoto, mais un plan alimentaire selon la personne. Je vous propose de faire un audit chez X. qui pourrait vous aider à trouver le plan alimentaire qui aidera le traitement, mais il faut tout de même trouver le bon thérapeute qui trouvera la vraie source.


Q. Veux-tu préciser ta position sur la kinésiologie, on en a parler au dernier séminaire, je n'ai pas noté.

R.. Salut, j’ai tardé à te répondre car j'ai passé quelques jours dans le Sud, pour trouver du soleil !! Mais aussi parce que je voulais formuler ce qui suit pour un article à intégrer sur ce sujet sur mon site et dans un prochain bouquin.

Je n’arrive pas à trouver les mots ni l’énergie (car j’ai quitté ce domaine de recherche, maintenant que tous mes livres sont prêts ou quasi), mais en gros voici, à la louche, ce que je peux dire des kinésios en matière alimentaire. Tu verras ce que tu pourras en tirer sachant que les mots sont un peu trompeurs car on n’y sent pas le sourire et la bienveillance. « Grosse moto », donc. Je trouve que vous les kinésiologues, avez un outil extraordinaire en main. Vous pouvez faire faire des bonds aux mangeurs dans leur recherche d’un meilleur équilibre alimentaire.

Mais je suis depuis plusieurs années déçue des résultats sur le terrain pour moi-même, peut être suis-je trop atypique (curieuse biochimie depuis si longtemps). Ce n’est pas faute d’avoir cherché. Si tu savais les budgets que j’ai déjà dépensés à tester l’une et l’autre méthode ! J’ai même eu un rendez-vous chez le grand mamamouchi belge de la microkiné. Effet nul. Après mon dernier rendez-vous en été 2008 chez Alice Deen, réputée la « meilleure » kinésio belge, j’ai décidé que non vraiment cette piste-là est une impasse. Elle s’est totalement trompée sur mon compte. Aucun kinésiologue classique n’a pu déceler quoi que ce soit de tangible chez moi depuis quinze ans que je cherche.

« Tangible » signifie chez moi des éléments que je peux reporter au réel, qui se traduisent par un mieux-être réel et « résonnent » dans mon propre ressenti. Un mieux être le lendemain : c’est toujours le cas, pas de souci. Mieux-être dans la durée ? Je tiens pourtant des carnets détaillés et je m’arrange pour ne pas cumuler plusieurs essais, histoire de voir clair dans les variables.

Par rapport aux expériences en kinésio des élèves que j’ai pu rencontrer en cours depuis plus de douze ans, je n’ai pas non plus été toujours impressionnée. Presque systématiquement les kinésios recommandent d’éliminer gluten et laitages, beurre compris. Quel sens cela a-t-il ?

Comme je l’illustre dans Gloutons de Gluten, si nous sommes tous si différents que nous avons besoin d’un kinésio pour nous aider à voir clair, pourquoi aurions nous tous 1/ des allergies retardées et 2/ quand c’est le cas, les mêmes pour tous ? Les mangeurs se reportent alors sur des faux pains bourrés d’additifs et sur du soja qui les rend « anémiés « sur le plan enzymatique, empêchant le ressourcement alimentaire et ouvrant la porte à d’autres réactivités.

Sur le même ton, bien des kinésios repèrent la « candidose » chez quasi toutes les personnes fatiguées, leur proposant de pratiquer un régime crétinissime et sans fondement « pour éliminer le candida ». Non seulement, c’est étonnant de cataloguer toutes ces personnes victimes du même petit champignon alors qu’il y en a plus de cinq cent variétés, mais le sujet est bien plus délicat sur d’autres plans. J’y ai consacré un chapitre entier dans Quand j’étais Vieille.

Par ailleurs, les kinésios belges que j’ai consultés (ou dont j’ai eu témoignage par mes élèves) ne semblent pas conscients qu’ils usurpent la place d’un psychanalyste, sans en avoir les outils. Beaucoup d’entre eux se mêlent d’aller pointer des traumatismes d’enfant ou in utero. Et il suffirait de deux-trois manips pour que cela soit dépassé ? alors qu’une psychanalyse met plusieurs années ? Et que fait le patient lorsqu’il se retrouve avec des infos pareilles chez lui, tout seul, une vraie boule de feu dans les mains ? Il déplace le problème sur le sorcier qui a envoûté sa mère lorsqu’elle était enceinte, ou sur sa mère qui l’a laissé tomber dans une marmite d’eau bouillante à deux ans ? ça ne mène à rien d’autre qu’à se déculpabiliser... 

Ou dans le sens inverse à se surculpabiliser sans résolution de conflit (style « je n’ai pas pu dépassser ce traumatisme »)... Je peux voir depuis quelques années que le triste sire qu’est Sabbah est passé par là avec sa biologie totale... et pathétique. 

Je cherche un pratiquant de la méthode Metabolics qui fonctionne selon les paramètres que j’ai exposés plus haut. Par parenthèses, je trouve très efficaces les méditations type Coué de Metabolics sur les paires d’émotions invalidantes. J’ai fait 28 jours de chaque paire que j’ai imaginées « source » de mes bloquages. J’en suis à la troisième, les métamorphoses observées sur moi, en moi et autour de moi sont étonnantes…

Vivement que j’arrive au bout des séries d’émotions handicapantes !

Conclusion: je conseille le recours à un kinésio, mais il faut parfois en tester cent pour trouver le bon, pour toi ici et maintenant... En tout cas, toujours vérifier dans le réel ses assertions.


T. (à un courrier postal) Vous me demandez la liste des "aliments à éviter en cas de fatigue" sous la forme d’un "tableau que j'aimerais trouver en annexe dans vos livres".

Cette liste "antifatigue" n'existe pas. Ce serait trop facile de pointer une catégorie. Nous rêvons tous et toutes, bons conseilleurs, d'une liste type Peter d'Adamo (du livre sur les groupes sanguins).

Hélas, c'est plus subtil. Il faut surtout toujours évaluer d'abord si la personne n'est pas épuisée d'abord par des comportements alimentaires "à risque", plus globaux - en manque d'aliments ressourçants, quoi. Dans Gloutons de Gluten , je pense avoir été claire sur le fait que le phénomène d'allergie est surinvesti pour le moment. Il s’agit plus souvent d’un excès d’additifs divers, de plastigraisses, de carences en protéines restructurantes de qualité, etc.

Comme je crois me rappeler que vous êtes conseillère en nutrition, je vous envoie les références telles que je les utilise après bilan chez les personnes susceptibles "d'en être", mais ne l'utilisez pas toute seule svp. Je vous joins le Test Sans Salicylates, Le Test Sans Amines , Le Test Sans Oxalates (très rare d’en rencontrer ; cette liste n’est dans aucun livre, peut être dans Du Gaz prochaine version) ; Le Test sans L ectines ( qui est en fait le plan Retour au Calme, systématique chez les personnes en inflammation et non pas en fatigue). Il n'y a jamais qu'UNE source de soucis, il faut cibler laquelle. On ne choisit donc qu'une SEULE catégorie à réduire.


Q1. Vous me conseillez la cure Détox Flash. J'ai pensé que pour mes diverticules, les lentilles conseillées dans la cure Détox Flash ne sont en principe pas souhaitable. Que faire ?  Puis-je les prendre ? et le soja n'est-il pas déconseillé car l'origine de mon cancer est le sein (hormonodépendant) Dois-je les remplacer par autre chose ?

R1. Les germes de soja: ne sont presque pas de fibres dures (douces aux tripes), ne sont pas du soja (haricots mungo en fait), apport minime de phyto oestrogènes, on en parlera de vive voix Les lentilles: si vraiment vous vous lassez sur cinq jours des germes de soja, les lentilles roses que je conseille sont aussi très douces. Sinon, je ne vous aurais pas donné ce programme...

Q2. petite interrogation : je souffre énormément des hémorroïdes, depuis très longtemps, et je gère ça comme je peux, avec de l'homéopathie, et actuellement beaucoup de crèmes et de suppositoires, bains de siège, etc, mais les épices de la cure Détox Flash ne risquent ils pas de re irriter tout ça qui devient avec la chimio difficile à supporter???Merci d'avance de me répondre,

R2. Le curry proposé est du curry "doux": il n'a rien d'irritant, il est au contraire calmant. Tout ce qui est proposé dans cette cure est réputé calmant, sans provoquer de "détox" des premiers jours dont vous n'avez pas vraiment besoin en plus des effets secondaires des chimios...


Q. Une dernière question en lisant  un de vos livres hier soir...!  Nous faisons notre pain épeautre qui ne semble pas le meilleur (gluten z'aussi!), quelle farine dois-je utiliser ?

R. Je n'ai strictement rien contre le gluten, au contraire, j'ai écrit "Gloutons de Gluten" pour ouvrir le débat sur la question "vaut-il la peine d'éviter le gluten si on ne le fait pas complètement (votre cas) ou si on le fait trop longtemps?"

Dans mes grilles alimentaires de rythme de croisière (dans Nourritures Vraies), hors cures de quinze jours et hors cas graves, on consomme du gluten de temps en temps, par simple bon sens et on prévoit de bien le traiter tout simplement pour que le corps puisse l'asssimiler (pain au levain ou à longue fermentation, pates jamais complètes etc.). Les sources de gluten sont bien entendu toujours hypersaines : bio si possible ou sinon à base de farines garanties sans additifs ni enzymes broliques…


Q. Suite à un rhume qui durait longtemps, je suis allée pour ma fille chez mon ostéopathe pour stimuler ses défenses immunitaires. Il a constaté que son genou droit était un peu plus gonflé que l'autre (il fallait avoir l'oeil). Il m'a dit que s'il était tj gonflé dans 2 jours que je me rende chez mon médecin de famille. Comme sont genou ne dégonflait pas je suis allée voir le médecin. Il a fait un frotis ds la garge car elle avait des petits points blancs. Le premier résultat a révélé un streptocoque hémolytique de type A mais la mise en culture a révélé un faux positif.

Entre temps, il l'avais mise sous antibiotiques en prévision. Suite aux résultats, il m'a dit que sont genou devrait dégonfler petit-à-petit mais que ça pourrait prendre plus d'un mois.  Or un bon mois plus tard, son genoux était bcp plus gonflé et elle boitait le matin. Je suis allée chez la pédiatre qui hésitait entre 2 diagnostique: maladie de lyme ou arthrite. Elle m'a donc envoyée chez le pédiatre X. à Mont-Godinne, il est spécialisé en infectiologie et pédiatrie. On a fait des radios, une écho des 2 genoux et hanches et une prise de sang. Tout paraissait normal si ce n'est que la prise de sang a révélé un taux d'anticorps assez élevé. Nous l'avons revu mercredi dernier avec un rhumatologue qui lui a fait une ponction dans le genoux et il en a ressorti un liquide jaune et trouble. Donc, arthrite.

Entre temps, un mois entre les 2 rendez-vous, je suis retournée chez l’ostéo pour la soulager. Elle n'a pas mal mais boîte tous les matins. Il m'a dit qu'il fallait que j'évite tous les produits laitiers. Car elle souffre aussi de constipation, a régulièrement de l'eczéma (en général en hivers) et des otites. J'ai acheté un livre sur les troubles liés au lait et il semblerait que ces points en facent partie. Le pédiatre n'y croit pas trop. J'aurais aimé savoir si vous connaissez des cas semblables?  

Pour remplacer le lait, je vais prendre du lait de riz. Est-ce qu'il y a une marque réputée pour être meilleure qu'une autre? Par contre pour les yaourts, je ne sais pas trop par quoi je peux les remplacer. J'ai vu qu'il y avait moyen de trouver des yaourts sans lactose, est-ce que je pourrais les prendre? J'ai en plus regardé le livre "Se soigner sans médicaments" , il y donne quelques conseils aromathérapie, réflexologie, recettes avec les plantes,... bracelet en cuivre. déjà une première piste. Merci de prendre le temps de me guider.

R. Bonjour. Je vous réponds car vous aviez fait un audit il y a moins d'un an, mais normalement quasi tout a réponse soit sur mon site, soit dans mes livres.

Il faut considérer que les laitages agissent comme flambeurs d'une fragilité à la base. Votre pédiatre a raison de ne pas croire à la piste "lait" si on la lui a présentée comme "arthrite à cause du lait".  J'ai écrit un livre entier sur le sujet, vous le savez peut être (Qui a peur du grand méchant lait); l'objectif était entre autres que des allopathes ouverts à la nouveauté puissent comprendre le problème. S'y trouvent aussi des tableaux pratiques de sevrage de laitages puis de réadaptation.

Je vous joins la copie pdf d'un fichier qui vous intéressera: La Vie Sans Lait (et comment ne pas faire pire que bien). Ce tableau doit se trouver dans mon livre papier "Mon Assiette en équilibre" aussi (peut être l'avez vous?). Je l'ai aussi inclus dans Gloutons de Gluten.

Ne prolongez pas trop longtemps, car vous ne faites que cacher un trouble sous-jacent. Il faut soigner ce qui a causé cette forme d'arthrite. Le fait d'ôter le lait donnera des effets nets dans les premiers mois, mais généralement on plafonne après trois à six mois, car ce n'est pas LA solution. Il faut aller plus haut dans les sources (chez les enfants d'aujourd'hui, surtout avec eczéma/otites, etc.) on observe de plus en plus des formes bizarres de réactivité croisée aux polluants (ce sont les sujets que j'appelle les canaris).

Mais de toute façon il faudrait peut être arrêter de jouer avec des antibiotiques « par prévention » et restructurer les forces intestinales (eh oui, c’est de là que ça vient…). Pour un conseil avisé, type coaching, par un nutrithérapeute qui utilise les aliments et non les compléments, qui connaît les principes d'allergies retardées (eczéma, otites, etc.), je vous conseille le même médecin que je vous avais déjà conseillé à l'époque, le docteur X (oui, je sais bien qu’il est gynéco, mais il connaît la nutrithérapie et la véritable nutrition comme personne, il pratique pour les enfants aussi dans ce contexte !).  Il vous expliquera le contenu de Du Gaz dans les Neurone s et vous fera comprendre à quel point la base des soucis de votre fille est dans l’équilibre intestinal et non dans l’éviction « magique » de produits laitiers. 


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