FAQs p4

"Une cure antifatigue"

Q1. De manière générale, je pense être une personne en bonne santé. Bien sur je suis souvent fatiguée, je suis allergique (rhume des foins, poils de chat, ...).  A quelle fréquence puis-je refaire cette cure et pendant combien de temps. Appréciant les bienfaits de cette cure, je voudrais pouvoir la suivre continuellement mais je ne pense pas que ce soit recommandé.

R1. Cette cure se fait deux fois par an, pendant dix à quinze jours, histoire de drainer le terrain encombré pendant le reste de l'année.

Si, dans votre cas particulier, vous manifestez de l'allergie, c'est que vous vivez sur un terrain miné, qui peut flancher plus vite qu'un autre, d'autant plus facilement que cela fait longtemps que vous montrez ces signes de fragilité. D'où l'intérêt d'aider vos forces de résistance en drainant.

Certaines personnes en maladie chronique réputée grave font des petites cures d'une semaine par mois. C'est ce que je fais.

Certains très courageux vivent en permanence en mode hypotoxique, mais cela en fait des zombies sociaux. Choix individuel.

lisez les dernières pages du livre: "après la cure" ou téléchargez le texte via la page xxx

Q2. Est-ce recommandé d'adopter de manière quasi constante un régime dissocié tel que suggéré dans les recettes de la cure ?

R2. Les dissociations ne sont utilisées pendant la cure que pour alléger le système digestif, le mettre au repos.

Elles sont utilisées en nutrition quand une personne ne veut rien faire d'autre, fait preuve de mauvaise foi: "au moins, dissociez". C'est le plus facile des régimes, c'est le moins dangereux. 

Mais si vous le tenez sur la durée, vous allez fragiliser votre digestion. Effet inverse à celui que vous souhaitez.

Et vous serez alors dans l'état de la plupart des naturopathes de ma connaissance: "la crème Budwig est indigeste", "les fruits crus après un repas sont indigestes". Ils ont probablement tellement joué avec les manettes de leur système qu'ils ont déréglé la base...  Ma suggestion est donc: "non".

Q3. Qu'en est-il de la crème Budwig : peut-on la consommer 7 jours sur 7 ? Y aurait-il une prise de poids ou une accoutumance voire une diminution de ses bienfaits ?

R. C'est une question de lassitude, tout simplement. On aime changer le dimanche, pour marquer la fin de semaine, comme on prend un petit Pineau entre amis.

Mais c'est aussi un réflexe de bon sens de ne garder la Budwig que cinq jours sur sept: les aliments que l'on consomme tous les jours, sans halte, provoquent parfois à la longue des hypersensibilités. Pensons aux sages saisons xx de nos aïeux.

Q4. Voyez-vous un avantage à fabriquer soi-même le fromage au lait cru ? pour être consommé dans la crème Budwig.

R. Bien sûr, cet avantage est évident et c'est pourquoi je publie dans la Lettre Cuisine Nature et sur le site toute une série de recettes de fabrications maison.

Ce n'est pas pour vous enfermer aux fourneaux, c'est pour vous libérer!

Primo: on est sûr de travailler sur du lait cru, et de bénéficier de tous les atouts que j'ai déjà chantés dans mes articles.

Deuxio: on n'utilise aucun ferment nouveau de type présure dont on ne connaît pas la source (chercher sur le site mes paragraphes sur les enzymes manipulés génétiquement utilisés dans l'agro-alimentaire et dont on peut douter de l'inocuité). Si on utilise de la présure, c'est du bio garanti puisque ce label interdit les microorganismes manipulés.

Q5. Pourquoi dites-vous que les fruits sont accessoires ?  Faut-il éviter d'en consommer plus que ceux présents dans la crème Budwig?  Les agrumes sont ils plus à eviter que les autres fruits.  J'avais l'habitude de manger deux kiwis le matin à jeun pour les vitamines C.  Est-ce excessif et superflus par rapport à l'apport en
vitamines de la cure et plus spécifiquement de la crème Budwig
en dehors de la cure ?

R.. Ce sont les légumes (en association avec les matières grasses non manipulées et crues) qui aident à drainer le terrain des polluants alimentaires accumulés, et non les fruits.

Les fruits non seulement ne drainent pas, mais sont souvent un ajout de polluant. Article complet suivra. Exception: les pommes, dont la pectine est un adjuvant formidable, d'où l'idée des compotes en collation. 
Les agrumes: fonction du terrain et de l'état du foie. 

Vitamine C: il n'y en a quasi pas dans les fruits! Voir aussi mon article précédent (mais où? je ne sais plus moi-même, il y a mille pages sur le site). 

En outre, les fruits sont considérés par les organismes à la régulation glycémique défaillante comme du pur sucre, surtout à jeun. On ne prend donc aucun risque pendant la cure. Après, c'est selon le terrain et votre ressenti. 

Q6. Le pain : quand j'ai demandé à mon boulanger du pain sans blé : tous ses pains sont fabriqués à base de blé. Je dois donc m'approvisionner dans les magasins spécialisés.  Au risque d'avoir l'air idiote : le pain au levain est-il confectionné sans blé ?

R. Vous connaissez la réponse classique du prof: "il n'y a pas de question idiote, il n'y a que des réponses idiote". La réponse est déjà sur le site sur  la page  xx.

"Levain" est une technique de confection, que l'on peut appliquer à l'épeautre aussi. Le blé ne doit être évité que par certaines personnes, pas par toutes. Vous devrez d'abord évaluer si c'est votre cas (hypersensibilités). Sinon, vous vous compliquez la vie pour pas grand chose, non?

Si on insiste sur levain bio, c'est toujours pour éviter les manipulations excessives (adjuvants de fabrication, levures manipulées, etc.).  

Q6. L'hydromel : sa consommation doit -elle se faire uniquement pendant la cure ou peut-on le boire toute l'année comme on boit de l'eau ?

R. Toute l'année, c'est OK, il remplace merveilleusement le coup de fouet du café, sans les effets secondaires.

C'est la diététicienne française Madeleine Gesta qui a créé ce nom pour cette tisane de miel/jus de citron.

Q7. Oeufs : je suppose que les oeufs doivent être frais.  Qu'est-ce qu'un oeuf frais ? 1 jour, 2 ou 3 jours ?  Quel sont les risques (autre que la salmonellose) de consommer des oeufs de plus de 3 jours voire plus ?

R Jusqu'à une semaine après la ponte, gardé au froid, on "disait" qu'ils étaient frais. C'est votre corps lui-même qui le  dira.

Certaines personnes ne les digèrent que frais de deux jours maximum.

Q8. Votre conseil de ne pas manger de fromages après la viande Je ne consomme plus beaucoup de fromages mais ne peut résister à l'envie de mettre quelques fines lamelles de parmesan sur une salade de roquette ou sur un carpacio/tartare de boeuf.  A votre avis, devrais-je résister à cette envie?

R. Ce conseil vaut pendant la cure uniquement, puisqu'on veille à mettre les organes digestifs au repos, et pour les personnes à la digestion fort compromise. 

Pour le reste, quelques copeaux de parmesan ne sont pas considérés  comme un excès, non? 

Q. Pourriez-vous m'envoyer le détail de l'"entrée en cure" que vous recommandez en cas d'hypoglycémie que je voudrais commencer avant d'entamer la cure anti-fatigue ?

R. Svp, cherchez! Tout est sur mon site perso. En cas d'hypoglycémie, vous pouvez aller tout de suite au programme complet de la cure anti-fatigue.

On recommande même de foncer bille en tête et de bien bien s'accrocher les trois premiers jours car vous risquez de grimper aux rideaux en pensant aux sucres. C'est pour les cas de candidose et autres envahissements du système par champignons, qu'il faut procéder par paliers de descente.

Le magazine belge Gael de janvier 2004 propose un dossier "Chassez les toxines et les kilos, une méthode rééquilibrante et défatigante, sans stress". Portraits de femmes qui ont changé leur vie par un changement alimentaire. Entrevue "La santé simplissime", avec Pierre Pallardy. Article Spécial désintox sur "L'alimentation vivante ou manger vrai" composé des entrevues de Pol Grégoire et de moi-même.  

Je tiens ici à féciliter tout particulièrement la journaliste qui a réalisé ce dossier, Carine Anselme. Rarissime que, sans avoir des années d'expérience dans les pattes, on puisse accueillir et traduire des avis aussi divergents dans cet univers si affamé de certitudes qu'est l'alimentation (saine ou pas, d'ailleurs). Et tout aussi rare que mes propos soient retransmis avec tant de justesse.

Parmi les portraits de femmes, tous aussi riches les uns que les autres, il est amusant de constater que les deux plus jeunes femmes ont fait des choix alimentaires assez carrés (le cru). Tout en se protégeant d'une possible dérive fondamentaliste, leurs termes trahissent "qu'il n'est qu'une méthode et c'est la mienne".

Ce sont les deux plus âgées (Françoise et Consuelo) qui transmettent la voie du milieu: "art de vivre alimentaire", "instinctothérapie personnelle", "émotions", "réceptivité", "jubilatoire"; tous termes enchanteurs à une âme en paix.

Tout comme il est piquant d'observer que, parmi les deux mamamouchis de l'hypotoxique, c'est l'homme (Pol) qui est dogmatique; et la femme (bibi) qui arrondit les angles et propose plutôt qu'elle n'impose. Je fais du sexisme à la louche, cher Jacques? Oui, et je me régale.

Il faut toutes les couleurs à la vie, il faut toutes les textures de messagers pour changer son assiette. Je suis le messager du "compromis".

Q. Une petite question s'il vous plait. J'ai commencé une cure il y à huit jours , après avoir acheté votre livre.  Tout s'est très bien passé avec une amélioration considérable de mon système digestif qui était en très mauvais état depuis des mois. Cette cure est formidable. Cependant, hier , je me suis préparée le minestrone en suivant point par point la recette y compris trempage des haricots. Catastrophe : 3)4 d'heure après ingestion, gaz, diahrée et ce jusqu'au petit matin. Pourquoi ?  Le chou ? Les Haricots? Et dois-je réessayer la semaine prochaine. 

R. Dans ce cas particulier, si ce n'est pas le parmesan ajouté, cela peut être que vous êtes intolérante aux légumineuses.

Il faudra alors rester quelques semaines sans lentilles, pois chiches, et, le temps de se remettre sur pied. Ou de ne les consommer que germés et cuits, puis transformés en purée.

Le chou provoque aussi des ballonnements au même titre que les oignons et famille (ail, poireau, ciboulette); mais moins forts que ce que vous décrivez.

Q. J'ai fait une cure anti-fatigue avant que débute ma grossesse et je voudrais en refaire une maintenant que mes 2 bambins sont nés. Ils ont 3 mois, je les allaite encore à raison de 3 repas sur 5.
Comme je suis très fatiguée, je voudrais refaire une cure anti-fatigue qui s'étais avérée  être très bénéfique avant ma grossesse. Mais je me demande si cela n'est pas déconseillé dans la mesure où les toxines "délogées" re-circulent dans le sang et donc passent aussi dans le lait.
Qu'en pensez-vous? Merci d'avance pour votre réponse. 

R. Tout juste! Le drainage est trop puissant pendant la cure même, et ce sont vos petiots qui recevraient les déchets éventuels par le lait maternel.

Vous pourriez faire une semi-cure, plus douce, en suivant les conseils de la page xx.

L'essentiel est de se concentrer, le temps de deux semaines, sur les aliments source (à valeur thérapeutique: frais et non chimiqués) et sur l'évitement TOTAL des aliments de dépannage, dits de confort (pizzas, sandwiches en bord de route, etc.), qui contiennent trop d'additifs et enzymes manipulés génétiquement pour que le corps puisse encore se ressourcer.  Bonne quinzaine de cure!

Ne continuez pas plus longtemps car votre fatigue ne provient pas d'un engorgement (j'écris ceci en tout petit car c'est difficile à entendre: vous venez de vous vider de vos "déchets" intérieurs par l'intermédiaire des petiots!!!) mais bien d'un épuisement de vos réserves. Il faut donc viser la recharge et non le drainage... 

Q En plus d'éliminer cette fatigue, je souhaite perdre quelques kilos superflus, localisés surtout au niveau du ventre.- Egalement adopter une alimentation adaptée à moi à 100%. La cure m'aidera-t-elle? Puis-je vous consulter par internet? 

R. Les kilos: on en perd de trois à cinq sur quinze jours, en mangeant pourtant toute la journée et bien gras! Vous aurez vu le programme dans le bouton "Cure" du site.

Fatigue: si la fatigue est organique (et pas simplement l'hiver qui veut passer au calme dans votre organisme), les quinze jours de cure remettent les manettes à zéro et permettent de repartir du bon pied. Si vous êtes encore fatiguée après, à discuter avec un médecin.

Cibler l'alimentation pour vous même. Les excellents conseils des naturopathes que vous citez dans le courriel sont à adapter individuellement: certaines personnes ont des hypersensibilités à des aliments pourtant très sains. La cure permet de nettoyer le terrain des intolérances en sourdine, on voit plus clair après. Je ne peux hélas pas faire d'entretien culinaire par internet. On a déjà essayé, mais c'est inadéquat: trop froid, trop distant, je ne vois pas clair sur une liste seulement, il faut un contact visuel...  

Q. J'ai croisé votre site en cherchant tout à fait autre chose (refrain connu). Et comme il n'y a pas de hasard, je l'ai sauvegardé pour y revenir.
Je vis depuis un stress professionnel depuis au moins 1990. Je mange presque toujours au restaurant et j'ai un très haut taux de cholestérol et de triglycérides. Je ne fais pas d'exercice.
Traînant une certaine fatigue et une sorte de dépression larvée (mon diagnostic n'est peut-être pas juste), je n'arrive pas à adopter de bonnes habitudes alimentaires. 
Suis-je récupérable ? J'ai au moins deux besoins urgents : 1/ Retrouver la forme en faisant une cure anti-fatigue et 2/ apprendre à cuisiner (je vois ça comme une corvée et je manque de confiance en moi) et manger de manière à rester en santé et goûter la joie de vivre.
Je suis alléché par la cure au vert anti-fatigue, d'une ou deux semaines, avec Marie-Anne Delville, dans le Var. Votre site Internet ne mentionne que le stage de septembre 2003 et le numéro de téléphone mentionné ne fonctionne. Prévoyez-vous des stages en 2004 ? *
Lors d'une cure anti-fatigue, est-il aussi possible d'apprendre à cuisiner comme vous l'enseigner ? Sinon, comme pourrais-je apprendre?

R. Avec une alimentation bien ciblée, vous n'allez pas faire s'évanouir le stress, mais vous allez pouvoir rebondir comme sur un trampoline à la trame bien dense.