taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

Jamais malade, jamais mourir

24.7.2025. Où je traite d'approches divergentes en nutrition: l'interventionnisme ou la posture holistique, sur la base de deux facteurs "de longévité".

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un prochain livre, ;

à paraître chez Aladdin, par Bibi

(le titre "Jamais malade, jamais mourir" reprend l'annonce d'un légumier sur un marché bruxellois, chantant haut et fort avec l'accent turc: "avec mes légumes, jamais malade, jamais mourir". Cette phrase sert à tout propos dans nos conversations familiales)

 

La photo mène à The Arrow 233, mais n'est pas dans ce billet de Eades. Je l'ai choisie parce que cette semaine, sur fb, je joue sur les métaphores "sable".

 

Dans The Arrow nr 233 de l'excellent docteur Michael Eades, toujours si curieux et pointilleux après tant d'années en nutrition, on découvrira une belle histoire de dauphins et de santé qui nous amènera à découvrir un des facteurs si protecteurs de santé dans les laitages.

Ouep! Les laitages. Ils ne sont pas le démon que certains prescripteurs présentent, souvent parce qu'ils sont eux-mêmes hyper-réactifs. Ils ne sont pas non plus aussi essentiels au quotidien que ce que les normes gouvernementales, pardon Danone & Cie, veulent nous faire croire.

Cherchez "The Longevity Nutrient" dans The Arrow nr 233 et faites traduire la page par un robot (désormais sur n'importe quel navigateur, en direct - au moins sur PC)

Selon l'auteur du livre recensé dans ce billet, Stephanie Venn-Watson (vétérinaire diplômée en santé publique, spécialiste des dauphins), on doit obtenir 100mg par jour de ce précieux facteur de longévité, présent dans les laitages. Peut-on déborder les seuils quand on obtient 500mg par jour? Mon frigo est une crèmerie. Il se fait qu'en famille on est tous adaptés aux laitages, beurre et crème en tête, que je surutilise en cuisine (voir mes nombreux desserts sur le blog). Le beurre apporte 75mg par cuiller à soupe, la crème 53 mg par c. s. Je ne sais même pas si l'on a pris la peine de tester les teneurs si les aliments sont fermiers, provenant d'animaux ayant brouté de la bonne herbe non traitée. Il se peut qu'elles soient augmentées.

S'il vous vient l'idée de cuisiner des desserts à base de crème fermière et de chocolat, ce dernier ajoutera en outre de l'acide stéarique, qui se révèle un prodigieux potentialisateur de fusion de mitochondries (une forme de regénérescence de nos petites usines énergétiques). Pour comprendre, direction le nr 234 de The Arrow, du même Eades. Cherchez "Stearic Acid and Mitochondrial Fusion".

Vous n'aimez pas le chocolat? Cuisinez les frites à la graisse de boeuf, une autre source faramineuse d'acide stéarique - comme le beurre, le saindoux ou un steak persillé.

Je viens de jouer avec le camp des réductionnistes/interventionnistes, ce que je ne suis pas (Eades, lui, va jusqu'à se supplémenter en acide stéarique...). Je ne crois pas une seconde aux grammages d'acide stéarique que je lis sur le net, par aliment. Qui dit que je dispose des voies métaboliques pour intégrer les deux grammes d'acide stéarique par steak? Grammage dont je ne suis même pas sûre, puisqu'il dépend de la saison et du mode d'élevage... Qui peut prédire le devenir de ces aliments dans mon organisme, lorsqu'il va bien ou lorsqu'il est malade, deux contextes bien différents? Ou même lorsque je fais une cure carnivore ou hypervégé, ce qui me prend de temps en temps? (Les études en nutri sont réalisées sur des physiologies qui mangent un peu de tout, or depuis qu'on étudie les plans que j'appelle excessifs, comme la céto, on se rend compte que les mécanismes profonds sont différents). Qui oserait énoncer que chez un mangeur de type cueilleur et de profil végé selon mon analyse en Profilage alimentaire, l'acide stéarique du beurre vaut celui du chocolat, gramme pour gramme?

En vision holistique, on est bien loin des normes chiffrées conventionnelles, puisque seul le contexte compte au final. En holistique à ma façon, en outre, seul le ressenti personnel importe: quels sont les effets sur mon bien-être physique et mental, mon énergie, mes tripes, ma peau, mon sommeil, etc? Aucune analyse sanguine n'arrive à la cheville de ces observations fines.

J'ai pourtant exposé un angle de lecture interventionniste, car mon objectif est de vous inviter à lire un auteur documenté et critique, comme le docteur Eades, avant de faire vos choix diététiques. Au passage, un exposé a contrario me permet de rappeler par une illustration concrète mon antienne: je privilégie une approche différente de celle qu'on lit partout et je prétends qu' on trouve tous les nutriments voulus dans une assiette équilibrée, à base d'aliments frais et cuisinés chez soi ET ciblée selon le profil. En réunissant ces trois facteurs, hormis condition de santé très spécifique, vous pourrez vous passer de compléments alimentaires (vitamine D comprise! oh qu'elle est lourde à insister ainsi...).

 

 

NB. Mon premier titre était "Des dauphins et des hommes" calqué sur "Des souris et des hommes", le roman de Steinbeck qui traite des rêves impossibles - le nôtre étant celui de la longévité. Nous oublions que le simple fait de monter sur une autoroute, aujourd'hui que tant de conducteurs regardent tiktok en conduisant, est une plus grande mise en danger que le fait de manger ou pas des laitages... Un autre rêve impossible est qu'on peut quantifier le vivant (grammage d'acide stéarique) et prédire le devenir d'un facteur X dans le corps d'un mangeur lambda.