Vidéos 2014-2018 - la collection Les topos de Taty
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Où je détaille ma chrononutrition perso, très aléatoire, selon le vent et l'humeur du capitaine et comment je gère les incontournables évictions. Je ne surveille plus les salicylates, grand classique pour les "canaris de la modernité" (voir vidéo ad hoc sur cette chaîne), mais les solvants pétrole et certains additifs continuent à faire souci. Mes réactogènes perso sont certains additifs, le gluten, la levure manipulée génétiquement, le chocolat (mais pas le cacao !), le sucre en général, le blanc d'oeuf. Je ne les évite pas systématiquement pour autant. Je suis attentive à les consommer en rotations.
NB. Ma vidéo suivante sur "Un cas perso: ma cure de drainage" a disparu, il reste la transcription - je la retrouverai sous peu.
Validité des études américaines chez nous? Validité dans l'absolu des récentes études ? Je chante ici les louanges de Denise Minger et de son ebook: Death by Food Pyramid où elle nous enseigne, à nous profanes, comment décoder les études nutrionnelles parfois biaisées.
Quelques axes de réflexion pour prendre une décision individuelle. Observons le terrain plutôt que de gober les résultats d'études, souvent biaisées. Ces fatwas anti-viande rouge ne se justifient pas, sauf pour les amateurs de barbecue quotidien - mal mené, qui plus est; ainsi que chez les grands amateurs de viandes transformées, chargées en résidus et en additifs. Hors considération de profil profond, manger des doses raisonnables de viande saine, nourrie aux champs, transformée ou cuite par vous-même, ne pose pas de grand danger pour la santé.
Voir l'interview de Denise Minger par Catherine Piette: "Quelle est votre histoire?" et "Quel est le régime idéal ?" où cette brillantissime ex-végétarienne au long cours, un temps végétalienne crudivore, parle de l'instinct profond et de quelles viandes choisir.
En tout chose culinaire, je prône la modération et non l'exclusion. La viande rouge ne fait pas exception. Elle ne devrait pas être tous les jours dans nos assiettes, mais elle n'est pas non plus le poison qu'on l'accuse d'être. En tout cas pas pour les mangeurs de profil naturel « omnivore », profil adapté à métaboliser les nutriments à partir de la viande ; en tout cas pas pour les personnes momentanément fragilisées (comme les cas de burn-out évoqués dans mon topo "Quand j'étais vieille"). Il convient en effet d'adapter les choix nutrimentaires selon l'état organique du moment. Parfois, il faut finement concilier les choix éthiques d'un végétarien et les besoins pragmatiques d'un corps fragilisé.