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Une tyrannie de la minorité?

21.8.23 En réponse à une question d'internaute: "qu'est-ce que la tyrannie woke?", Marguerite Stern @Margueritestern répond.


On retrouvera ici en partie le diktat intellectuel sur la "théorie" du genre, que je tance dans mon dossier actuel "Les transgenres sont des machos comme les autres"

Je ne m'oppose en rien à des opinions divergentes, même extrêmes. Mais je trouve piquant qu'au prétexte de lutter contre une tyrannie de la majorité, on en arrive à une tyrannie de la minorité.

A mes yeux, ceux qui ne voient pas qu'une forme de tyrannie s'installe n'ont pas de recul. Aidons-les. Dixit Stern (avec quelques ajouts de ma part, entre astérisques):

La tyrannie woke, c’est :
- les menaces de mort ;
- la construction de fausse réputation ;
- le harcèlement en meute ;
- des femmes licenciées parce qu’elles affirment que les femmes sont des femelles ;
- des enfants mutilés à qui l’on administre des médicaments qui servent à castrer chimiquement les délinquants sexuels ;
- des parents qui refusent ce délire et à qui on retire la garde de leurs enfants (Suisse) ; **que l'on menace de les priver de la garde (Belgique, cas concret reçu en direct par Bibi)***
- des mots qu’on tente de nous interdire de prononcer ;
- des députés qui vous insultent à l’assemblée nationale parce que vous dites que le sexe est immuable chez l’être humain ;
- des sciences niées telles que la biologie et la génétique ;
- des gens qui font croire à des personnes vulnérables qu’elles sont des erreurs de la nature car elles sont nées dans le mauvais corps ;
- des femmes frappées lors de manifestations féministes (j’ai moi-même reçu des œufs dans le visage) ;
- l’injonction à réduire le champ des objets culturels que l’on consulte (adieu Sardou, Houellebecq et Ellis) ;
- la censure ;
- la désignation de boucs émissaires ;
- l’embrigadement des enfants sur tiktok ;
- des gens qui veulent forcer les femmes à accepter de se changer devant des individus masculins dans leurs vestiaires sous prétexte qu’ils se déclarent femmes **(les fameuses "femmes à pénis"**;
- la dictature de la pensée unique ;
- les accusations d’être d’extrême-droite dès qu’on dit que les attentats en France sont commis au nom de l’islam ;
- l’injonction à se déconstruire ;
- le refus de parler avec des personnes dont on ne partage pas toutes les idées ;
- le harcèlement des lesbiennes qui refusent d’avoir des rapports avec des « femmes à pénis » ;
- l’impossibilité de trouver du travail dans certains milieux si l’on a fait ne serait-ce qu’un tweet pour dire que « changer de sexe » est impossible pour les êtres humains ;
- les diffamations ;
- des agences de com payées par des assos militantes pour modifier en permanence votre page Wikipedia afin de vous discréditer ;
- des portes qui claquent, des amis qui partent ;
- installer un contrôle du langage de sorte à ce que chaque parole publique soit scrutée, analysée, dénoncée et fasse l’objet d’un article sur Checknews ou Mediapart si vous avez eu le malheur de dire UNE phrase non conforme à la doxa woke ;
- des gens qui vont dans les écoles raconter aux enfants que les « personnes à utérus » blabla ;
- des manuels scolaires de SVT qui parlent « d’expression de genre » ;
- des universitaires empêchés de publier leurs travaux à cause de pressions d’associations et lobbyistes ;
- la course à l’oppression ;
- des gens qui traquent vos moindres faits et gestes sur internet lorsque vous faites partie des dissidents, et construisent des dossiers sur vous ;
- la mise en circulation de listes de personnes désignées comme infréquentables ;
- des vitrines de bar lesbiens pétées parce qu’un jour une serveuse a eu le malheur de dire « monsieur » à Robert qui veut qu’on l’appelle Catherine ;
- des questions interdites ;
- la désignation d’œuvres visuelles ou sonores à boycotter ;
- l’interdiction de parler de l’immigration extra européenne autrement que pour dire qu’elle est une richesse pour la France ;
- **l'accusation systématique d'extrême-droite ou transphobe si l'on n'émet ne fut-ce qu'une question logique sur le sujet trans**
- des circulaires dans les ministères et les entreprises, qui vous demandent d’ajouter vos « pronoms » en signature de vos courriels;
- des associations subventionnées par des fonds publics qui se livrent à du harcèlement judiciaire et déposent plainte tous les deux mois contre les mêmes personnes afin de tenter de les épuiser, de les intimider, de les assécher financièrement et les réduire au silence ;
- des festivals, des librairies, des événements où l’on annule la présence de telle personne car elle a dit que les femmes à pénis ne sont pas des femmes ;
- **des conférences annulées sur la pression des étudiants ou d’une action en ligne par les meutes woke, parce qu’un conférencier ne sera pas dans le narratif qui plaît aux plus braillards**;
- des médecins qui procèdent à l’ablation des parties génitales de leurs patients parce que « mon corps mon choix » ;
- des dessins et des caricatures qu’on ne peut plus montrer parce que sinon on est x-phobe.

La liste n'est pas exhaustive. Si l'on ne voit pas là une forme de tyrannie par une infime minorité de la population, c'est qu'on aime se faire fouetter...

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