Q. J’ai fait un régime hyperstrict sans lactose, sans gluten, sans sucre pendant un an ; aucune amélioration au point de vue l’arthrite mais je dépérissais à vue d’oeil, la vie n’avait plus aucune saveur. J’ai arrêté en me jurant de ne plus jamais recommencer des régimes aussi inhumains... et surtout aussi inefficaces ! J’étais dans l’hypercontrôle permanent. Never again ! »
R. Il faut savoir que l’alimentation n’est à incriminer que dans
cinquante pour cent des cas. Dans le vôtre, il aurait fallu au moins avoir
des résultats de plus de quinze points dans la catégorie 5 des tests de
Julia Ross pour s’inquiéter d’une forme d’hypersensibilité. Il aurait fallu
au moins des troubles de transit (ce qui est plus que fréquent chez les
excès vata). Par ailleurs, l’éviction de ces produits n’est efficace que
chez les gens qui mangent très conventionnel,ce qui fait qu’ils arrêtent
souvent les additifs divers par la même occasion. Si vous mangiez sain et
naturo/bio avant .... c’est une prescription d’échec.
IgG : ces tests d’hypersensibilités sont trop peu fiables et inconsistants. De l’avis même des laboratoires, ils sont encore erronés à 50% . Ils s’amélioreront bientôt, mais pour l’instant....
NB 2018: ils sont toujours aussi peu fiables. Hélas!
Juste pour le sourire, voici une diapositive sur le sujet, que j’extrais d’une présentation des intolérances par une spécialiste du sujet (alternutrition), la doctoresse Riina Bray (disponible sur le Ontario College of Family Physicians ).
En gros, dans sa présentation powerpoint de la conférence "Food intolerance" en 2006, la diapo "quels tests cliniques fiables pour repérer une allergie retardée?" est une diapo vierge, blanche de chez blanc
Sous-entendu: "rien de valide à l'horizon"...
Alors... mais alors? Et bien, faites-vous confiance, observez-vous, faites-vous aider d'un coach le cas échéant.
Traduction automatique de son cv. La Dre Riina Bray a obtenu son diplôme d'ingénieur en chimie, puis une maîtrise ès sciences en pharmacologie dans le domaine des dépendances. Elle est ensuite devenue médecin avec une spécialité de médecine familiale. En 1999, elle a complété une bourse clinique en santé environnementale à la clinique de santé environnementale du Sunnybrook et au centre des sciences de la santé du Women's College, à Toronto, où elle a rejoint le personnel. Riina est impliquée dans l'éducation, la recherche et le plaidoyer dans le domaine de la médecine environnementale. Elle termine actuellement sa maîtrise en sciences de la santé en médecine familiale et communautaire. Elle est présidente du comité de santé environnementale du Collège des médecins de famille de l'Ontario et professeure adjointe au département de médecine familiale et communautaire de l'Université de Toronto.