10.9.2011 Nous devons à Clelia Petranto la traduction en français d'un excellent exposé du docteur Natasha Campbell-McBride sur les sources des intolérances alimentaires. Titre original: Food Allergy (télécharger la version française). Paru dans Journal of Orthomolecular Medicine, First Quarter, 2009, Vol 24, 1, pp.31-41.
Clair comme du cristal: arrêtez de croire que les intolérances sont la source et laissez tomber ces longues listes d'aliments à éviter à la suite des tests à IgG.
Idée percutante de partir d'un cas de figure réel. Je tique seulement sur les derniers paragraphes: non et non et non, on n'a pas besoin de pré/probiotiques quand on a un aussi bon régime que celui de Campbell.
Voir la durée des épreuves de Stéphanie.... peut être l'évolution aurait été plus rapide sans ces probiotiques?
Ci-après le mail de Clelia, à qui je devrais demander si dans le blog original Stéphanie prenait Bétaïne HCL pepsine (que Campbell recommande généralement), ce qui est souvent le seul outil pour ces cas là.
Clelia. Je reviens vers toi à nouveau après ces 2 mois de vacances. J'espère que tu te portes à merveille. En pièce jointe, je t'envoie l'article "Food allergy" de Campbell traduit en français (y'a juste un passage au début, j'ai laissé tel quel parce que bon...). On y suit la progression de cette fameuse Stephany dont le parcours médical permet de comprendre comment son déglingage s'est installé au fil des ans et ce, dès la naissance. Mais surtout on comprend que la flore bactérienne -pas qu'instestinale d'ailleurs, les muqueuses, la vessie, le vagin, la bouche, etc. tout le corps recèle une flore incroyable- est quelque chose de vivant, de non statique, qui est en renouvellement constant et qui met en jeu des "familles" de bactéries extrêmement différentes et variées. Certaines familles ont des membres déviants, normalement tenus en respect par leurs parents plus "altruistes", et il suffit de peu de choses pour que les bactéries qui nous veulent du bien ne soient plus en mesure de gérer les autres qui ont d'autres aspirations que travailler à notre bien-être... Ni blanc, ni noir mais c'est un peu comme si on rasait la forêt amazonienne pour y installer des champs de soja ou qu'on laissait des exploitations forestières s'y installer sans aucun contrôle, ces dernières ont peut-être juste envie de pomper les ressources présentes et s'inquiètent peu de la santé à long terme du terrain qui les accueille.
Campbell développe une vision plus subtile d'une réalité qu'on ne voit pas mais dont il faut tenir compte aujourd'hui, parce que notre belle société moderne et clean a fait des choix qui tendent à appauvrir cette flore bactérienne et donc à appauvrir la santé des gens de manière générale.
Q1. J'ai lu votre commentaire sur le K-Philus. Cher mais bien tentant, je suis en "régime" sans gluten, sans caséine, sans blé etc pour soigner à fond mon terrain de coliteuse chronique.
Affamée du matin, j'étais ravie d'avoir découvert la crème Budwig (miam), mais mes analyses de sang révèlent une intolérance à la caséine, au froment et hyper réactive aux bananes ! Il est possible que ce soit un excès de consommation de cette dernière (1 à 2 par jour) qui fasse grimer le taux de réaction de mon organisme, je suis donc privée de bananes pour 1 mois, avant de refaire des analyse. Bouh ! Donc, adieux ma crème budwig parce que sans fromage et sans bananes, c'est bof bof (avec les abricots secs, je file aux toilettes 4x sur la matinée).
Le K-Philus me semble une excellente alternative donc, mais la caséine est-elle vraiment totalement détruite ? Et ne risque-t-on pas l'effet "attiseur d'inflammation" des produits laitiers en général ? Avez-vous un feedback sur le long terme de ces cures ? Je ne voudrais pas foutre en l'air les 40 jours (je les compte) déjà passés à m'appliquer à supprimer toute source de produits laitiers. Merci pour votre chouette travail, j'ai encore régalé hier soir des amis avec des bonbons de saumon teryiaki avec légumes vapeur... et je raffole des grissini de riz (je les roule dans les graines de sésame, avant de les cuire) qui me permettent de grignoter à l'apéro, trempés dans le tartare de Mamie Kousmine :-)
R1. Merci pour vos bons mots. Je n'ai pas d'autre réponse que "essayez pour voir".
Pour ma part, je "crois" aussi en la thérapeutique ressourçante du vrai kéfir maison, aussi riche en probiotiques.
Je ne sais plus ce que vous avez acheté comme publications chez moi, et ce que vous avez réuni comme info sur le sujet de ces nouveaux régimes, mais je dois vous dire que les régimes SG SC pour les colites chroniques sont loin d'être efficaces. C'est un pansement sur une jambe de bois. Beaucoup d'énergie pour un premier effet minime.
Je suppose que le nutritionniste ou thérapeute qui vous a conseillé n'a probablement pas insisté sur la détection d'autres réactivités (salicylates, oxalates, etc., présents dans les fruits/légumes et compléments alimentaires), sur l'évitement ABSOLU des additifs de tout poil et sur l'importance de consommer des aliments hautement ressourçants.
Par ailleurs, les tests IgG pour intolérances se trompent à 50%... et pour terminer, si vous êtes d'un certain profil alimentaire, vous êtes ressourcée par les produits laitiers!! Votre cas, si ce n'est pas une "candidose", relève plutôt du Régime des Glucides Spécifiques. Je peux, si vous le voulez quand vous aurez terminé votre expérience SG SC, si elle s'avère de résultat moyen, vous envoyer un brouillon de livre sur le sujet, avec un régime détaillé en phases (graines de sésame et caviar Kousmine pour des intestins fragiles: aie aie aie!!! abricots secs re-aie! ). S'il est publié d'ici là (fin 2007, je crois), il sera encore plus utile, mais... il faudra l'acheter. Eh oui!
Q2. Merci pour votre réponse. Il est clair que ce régime n'a pas l'air de changer grand chose (même tendance à trouver qu'il me fragilise). J'ai une souche de kéfir dans le frigo qui n'attend que son bon lait, mais je patiente encore un mois pour réessayer... Difficile de trouver le bon nutritionniste, celui qui pense dans le "bon sens", sans compter toutes les bonnes âmes qui vous conseillent "va voir machin, va voir untel, etc...".'essaie de glaner des infos intéressantes mais, pffff, ,on trouve de tout sur tout. Moi ça m'intéresse vos brouillons, et si le livre est intéressant, je peux l'acheter ;-) (je vous comprends, je travaille aussi de ma production, j'aime autant aussi que mes publications soient achetées plutôt que copiées !)
R2. Bonjour Je suis occupée à écrire la progression des phases dans le livre. Je m'exerce donc ici et vous en profiterez. Je vous joins les phases.
Pour le détail, le matin: nous sommes le seul peuple au monde à manger le matin! Alors bien sûr, on a envie de sucré puisque ce n'est pas "naturel". Les autres mangent vers 10h, heure à laquelle quasi tout le monde accepte une roulade de charcuterie de volaille au concombre et mayonnaise! Ou un bon potage bien onctueux, comme je le décris dans Petits Déjeuners.
Le petit déjeuner fausse la donne de la perception du régime juste à votre bien-être, depuis que nous nous sommes laissé endoctriner à "manger au lever" (et non "le matin, entre 8h et11h") et que nous nous sommes habitués à manger des desserts du matin.
Q3. Bien lu tout ça. Merci pour la liste des aliments ressourçants, je suis heureuse de voir que vos lectures m'avaient déjà bien éclairé la-dessus.Le document sur le "cercle vicieux" est très intéressant, et paraît si logique que je suis étonnée de ne pas en avoir entendu parler par des thérapeutes depuis le temps qu'on me donne des "cures anti-colite". Le régime que je pratique depuis bientôt 2 mois équivaut assez aux phases I et II. Par contre, la phase III me donne envie de pleurer au petit-déjeuner ! Qu'ils sont tristes de chez triste. Moi qui suis affamée et bonne mangeuse dès le matin, ça me file un coup de blues.
J'adore le pain (ou les cracottes de sarrasin, et l'avoine depuis 2 mois en compensation), tous les légumes, tous les fruits, et le fromage, mais je suis intolérante à la caséine (pour l'instant, j'espère que cela se remettra en ordre après). Que des protéines dès le matin met en doute ma capacité à tenir ce régime. Pour le reste, ça va. Mais si je ne peux pas manger de fromage, et qu'il n'y a que les œufs ou le filet de poulet qui trouve grâce à mes papilles, je suis mal barrée pour équilibrer ces 2 semaines. Et plus de vin du tout, même pas le petit verre par jour que je me permets ? Aaarrgh.
La phase IV colle nettement plus avec les habitudes alimentaires que je pratique déjà, mais il y a la III entre les 2. Bon, j'arrête de vous embêter, et vous ferai part de mes remarques, si elles peuvent "servir" vos recherches, évidemment.
(2 semaines plus tard) Pour le petit-déjeuner, vu que je déjeune vers 8h30 (la chance de travailler chez moi), c'est donc normal d'avoir bon appétit dès le matin :-) J'aime le salé le matin, la pointe sucrée venant comme un dessert avec des fruits, un jus ou une compote. Si je ne mange que sucré, j'ai faim après 1 heure (sauf si crème budwig), d'autant que mon organisme a l'air de brûler très rapidement ses calories et c'est heureux, vu tout ce que je mange, je ne suis jamais en surpoids. C'est mon bon petit fromage de chèvre (au lait cru, hein) qui me manque depuis 2 mois, vu cette intolérance à la caséine révélée récemment.
D'où mon impression d'être plus limitée dans le choix des protéines, c'est sans doute cela qui me bloque. Je suis certaine que c'est une question d'habitude. Effet psychologique ou physiologique, mais je me suis sentie ce matin bien en forme et moins frileuse (en pratiquant la phase recommandée), mais cela me paraît peu probable après 2 jours de sentir une différence ! Peut-être les protéines me feront-elles plus de bien que je ne veux bien le croire (mon régime habituel est "tendance végé", fana de salades, sans rejeter volailles et poissons). Mon groupe sanguin O+ me réclamerait-il vraiment sa dose de carne ?...
R. (sorry, guys, je ne trouve plus ma réponse par mail...)
Q. Je découvre vitre site à l'instant. Je cherche à aider mon petit garçon hyperkinétique et depuis que je participe aussi au régime sans gluten, je me découvre probablement un fond de cealiaquie. Ca fait 2 mois de régimes commencés suites aux découvertes sur internet et moi personnellement, je commence à oublier ma fatigue chronique.J'ai bientôt 40 ans et 15 ans que je me plains. ouf / peut-être un bout du tunnel ! Je viens de visiter un magasin bio ( bio planet de colruyt )pour les produits sans gluten, mais il faut être riche. Aussi, je voudrais essayer le pain au sarrasin mais impossible de trouver de la farine par 5 o 10 kg à prix raisonnable. Beaucoup de mélanges ont du lait et ou plein de composants divers.
J'aimerai avoir une recette de bon pain, brioche et de biscuits ou cake vites faits car le petit loup prend plus de temps qu'un autre? Et quand il faut revoir le travail non fait à 20 H , dur-dur la cuisine supplémentaire. En plus c'est les examens et il faut de quoi répondre à l'appétit en collations ! Merci pour le partage d'expériences. Je vous donnerai mes recettes quand elles seront aux points. Mais ça ne fait que 4 dimanche que j'essaie.
R. Merci pour votre intérêt. Je vais prendre le temps de répondre en clair et en long pour une fois, surtout parce que je suis plus touchée par les enfants hyperactifs que par les adultes. Je transmettrai sur le site.
Vous n'avez probablement pas utilisé le bouton "chercher". Sinon, vous seriez tombé sur le document "Recettes pour les intolérants au blé ou au gluten". C'est le tout premier document à lire. Vous n'avez pas non plus lu d'autres articles ou livres de ma part, où je serine que le "sans gluten" seul est une impasse. Le document joint (brouillon) n'est hélas pas encore prêt, mais en gros:
Les recettes utiles dans ce cadre seront intégrées dans deux livres à paraître très très bientôt: sous le titre temporaire: "Une assiette ressourçante pour des enfants plus sereins". NB 2014: désormais "Canaris de la modernité".
Les livres de recettes seront accompagnés d'un Topo : "Energique ou hystérique? L'assiette idéale pour un enfant plus calme". Cela pourrait aussi bien s'appeller "l'alimentation anti-tempête" ou "Sortir de l'insupportable: les enfants et leur alimentation" ou "512 recettes faciles pour des enfants plus sereins"... On cherche toujours! NB 2014: désormais "Enfants sereins (car nourris sans additifs)"
Je comprends le thérapeute qui vous a recommandé ce régime: "sans gluten" est une injonction qui ne demande aucune connaissance en nutrition. Il n'est qu'un premier pas dans un long chemin. Passez par cette phase puisqu'il le faut, mais n'en espérez pas trop.
Depuis le temps que les anglophones sont tombés dans le panneau de croire que cette première phase est l'ultime, combien de témoignages n'a-t-on pas accumulé de déceptions après six mois? Situation revenue à l'initiale, parfois régression...
Le régime qui conviendrait
aussi dans les cas d’hyperactivité s'appelle Failsafe, est originaire
d'Australie et n'est pas traduit. Hélas. Il est une amélioration de
l'ancien régime Feingold. Il sera explicité dans le livre susmentionné et
est bien plus facile à suivre que mes propres cures. Je vous propose donc
d'utiliser mes recettes sans gluten le temps de pouvoir passer à d'autres
phases.
Additifs contre-vérités. Pourquoi, sur le plan des additifs alimentaires, suivre mes bons conseils de mamie plutôt que les autorités? Les études cliniques sont généralement faussées par des croyances erronnées. Presque toutes les études d’incidence (chocolat sur hyperactivité, additifs sur urticaire, etc.) pratiquent comme s’il s’agissait d’allergies franches.
Ces brillants chercheurs ne semblent pas connaître le sujet des intolérances alimentaires et des carences enzymatiques. Prenons l’exemple d’une étude « contrôlée randomisée » menée sur l’influence du benzoate de sodium sur l’urticaire (Br J Dermatol 2004 Oct ;151(4):898-902). Leur résulat : aucune influence observée. Or, quantités de mangeurs se sont observés avec attention et pointent cet additif en particulier.
L’étude en question a étudié l’effet par une seule prise, sans suivi 72 heures après et apparemment sans évaluer que 1/ il est connu et démontré que le benzoate de sodium est l’inhibiteur de MAO le plus efficace et que 2/ les réactions histaminiques sont fonction de la dose accumulée, ce qui est très difficile à tester. Ils n’ont pas non plus pris en compte si les sujets du test étaient à potentiel enzymatique problématique (comme les colopathes, les hyperactifs, etc.)...
Cette étude est citée dans l’article « Ça vous donne peut-être des boutons, mais le benzoate, il est mignon » du docteur Hervé C. https://www.allergique.org/spip.php?article2430). Article dans lequel le rédacteur nie l’effet du benzoate de sodium et revient aux sulfites. Introduction à l’article « Trouver l’étiologie d’une urticaire est souvent à l’origine d’une migraine pour l’allergologue... Dans cette quête du Graal, de nombreuses substances ont été tour à tour suspectées puis... innocentées : les additifs alimentaires ont longtemps été dans le collimateur. À juste raison ? »
En conclusion : « Le rapport de l’AFSSA en 2002 notait déjà, à propos des additifs alimentaires, que les réactions induites par ses produits étaient extrêmement rares (0.03 à 0.15 %) et quand on sait que la plupart de ces réactions sont à mettre sur le compte des sulfites, cela laisse peu de place pour d’éventuelle réaction au benzoate de sodium. ».
En gros, ce médecin a décidé que les sulfites étaient en cause car,
allopathe, il lui faut « un problème-un coupable ». Il n’envisage pas que
la réactivité aux sulfites a une forme de suprématie sur les autres, mais n’est
que l’arbre qui cache la forêt chez les canaris de la modernité. Il ne
connait probablement pas le travail de l’équipe australienne du RPAH (Royal
Prince Albert Hospital) qui, loin des mots et des discours venteux, obtient
de remarquables succès de rémission sur le terrain chez les allergiques et
canaris de la modernité par l’éviction d’une série d’additifs et de produits
ménagers/cosmétiques etc.. Ce ne peut être une forme d’hallucination
collective. Des milliers de patients guéris ?
Je préfère les vrais grands allergologues aux gourous catégoriques comme le dr C.. Plus les parents d’enfants polyallergiques montent dans la hiérarchie des spécialistes, plus ces derniers deviennent humbles : « écoutez, plus personne ne comprend rien, faisons confiance aux parents, observez avec attention, nous en discuterons ». Le médecin de quartier, éloigné du sujet, est souvent bien plus catégorique.
Q. Maman de trois enfants, je viens d’apprendre que mon petit second âgé de 2 ans et demi était allergique au froment et aux blancs d’œuf. Ce petit bonhomme très sympathique présente un bel eczéma aux jambes et parfois sur les joues, et es d’un comportement très « excessif ».Le médecin qui le suit me conseille de supprimer pendant deux ans le froment et les œufs, et suite à d’autres analyses sanguines les laits de vache, de brebis et de chèvre ainsi que les fromages pendant 3 mois ;Je me demandais si vous pouviez me conseiller un de vos livre afin de m’aider à y voir claire… Merci d’avance. Une maman inquiète et à cours d’idées.
R. Le livre (à paraître) qui vous aidera sera Gloutons de gluten (dont je vous propose de lire le projet d'introduction sur la page ad hoc).
Il faudrait d'abord savoir s'il s'agit de réelles allergies ou d'hyperréactivités, appelées intolérances alimentaires en Naturoland, détectées par tests à IgG (souvent chez les homéopathes). S'il s'agit d'allergies, les homéopathes arrivent à de bons résultats de désensibilisation (sur plusieurs mois), résultats dont vous accélererez la venue par la tenue d'une assiette ressourçante pendant six mois. S'il s'agit d'hyperréactivités à IgG, il faudrait suivre les principes exposés dans "Gloutons de Gluten" et "Du Gaz dans les Neurones" .
En gros, pour résumer: les hypersensibilités dériveraient d'une dysbiose intestinale combinée à divers désordres organiques. Si l'on ne règle pas la dysbiose avant toute chose, éviter l'un ou l'autre agresseur ne servira à rien, sauf à déclencher après quelques mois l'apparition de nouvelles hypersensibilités. Le meilleur moyen de résoudre le délicat problème de la dysbiose est un régime bien mené. Les propositions naturos de permeability factor, permealine, ultra-inflamx etc. ne m'ont pas impressionnée par leur efficacité.
En revanche, le Régime des Glucides Spécifiques affiche des taux remarquables de guérison de la dysbiose. . Je ne connais hélas pas encore de médecin pratiquant cette méthode en France ou Belgique. J’amorce bientôt des formations pour les thérapeutes sur cette approche de profilage. Je résume dans Du Gaz dans les Neurones le programme à suivre sous l'intitulé "Nouvelle Flore".
xx, naturopathe, peut vous aider dans l'application pratique du régime, en phases s'il le faut.
Bonjour, j'ai 47 ans,et souffre d'une polyathrite rumathoide, depuis 14 ans,mon corps refuse tout traitement de fond (heureusement),je prends depuis 5 de la cortisone qui a entraine osteoporose,mon alimentation est entierement bio,je ne mange ni laitage ni gluten,j ai rencontre le dr seignalet en 94,il m arrive de craquer et de manger n importe quoi,surtout apres mes accouchements,j ai quatre enfants de 3, 9, 11, et 12 ans,tous allaites plus d'un an ,le dernier a ete allaite 3 ans,je me bat chaque jour contre la douleur,j en ai marre de souffrir de boiter, de ne pouvoir ouvrir une bouteille,l alimentation a contribue enormement a diminuer la douleur et a etre debout pour mes enfants,mais je suis encore dans la maladie,dans la souffrance ,je dois certainement pas faire ce qu il faut,j ai eu recours a toutes les medecines paralleles, sans exeption,mon parcours est long,mais je souffre,comment pourriez vous m eclairer,merci d avance.
R. L e régime Seignalet est formidable, mais ce n'est qu'un passage, à mon expérience. En outre, manger "sans" ne suffit pas. Cette diète soulage, sans guérir. J’ai exposé le sujet plus longuement dans Gloutons de Gluten. Si vous voulez une analyse personnelle, sans nécessairement entrer dans la collection Les Topos, je vous propose de faire appel à un des référents repris sur mon site perso.