Rappelons que le cancer n'est pas une fatalité qui nous tombe dessus comme un vilain virus. Une des hypothèses naturos veut qu'il s'installe sur un terrain engorgé et asphyxié sur le plan physique autant que psychique. La solution pour parer un cancer serait donc de se désengorger régulièrement (allez! à la cure deux fois par an) et ensuite de choisir une alimentation qui stimule la respiration cellulaire, choisie en particulier pour son profil individuel. Une autre des hypothèses naturo qui semble faire du sens est que le cancer ne se déclare qu’à la faveur d’un choc traumatique non géré. Allez hop, chez le psy lors du prochain traumatisme...
Ensuite, il n'y a pas vraiment d'aliment pour prévenir une maladie plutôt qu'une autre, selon la vision de la nutrition qui est mienne, qui n'en est qu'une parmi mille. Cela vaut pour le taux de cholestérol, pour l'arthrose, etc.
Comme vous l’aurez lu dans mes autres textes, pour se prémunir d'une "fatalité" génétique, il convient de manger des aliments 1/ sains, 2/ non chimiqués, 3/ avec mesure et 4/ selon sa nature.
Le point 4 est le plus dur à définir. Quand j’ai peur et que j’ai mal, je suis aussi tentée que les autres d’écouter les bonimenteurs anecdotiques. J'ai payé de mes propres troubles de santé le mauvais choix alimentaire pour mon type: je m'acharnais à rester végétarienne, alors que les céréales, blanches ou complètes, me sont véritablement néfastes. Puis je suis passée au crudivorisme alors que je suis totalement inadaptée à traiter le cru, ce que j'ai pu vérifier en découvrant que j'étais yin instable en diététique chinoise, ou vata en excès chez les indiens. J'ai enfin pris ma leçon, je mange ce que mon corps demande et accepte. Je m’en tiens donc à ma version tatyesque de la cuisine.