L'un des quatre piliers de votre protection face aux maladies dégénératives consiste à installer une meilleure gestion du stress, qui doit être élargie aujourd'hui à tout repos, de quelque type qu'il soit. En matière de gestion du stress cellulaire profond, ex-cancéreux, vous ne pouvez plus vous permettre autant d'agents stressants que ce que l'Occidental lambda accepte d'endurer. Quels sont-ils?
SOMMAIRE. Intro - SNA ou Système Nerveux Autonome et les profils - Champs électromagnétiques ou CEM (et poster)- Epure environnementale à la maison (et poster)
En matière de gestion du stress cellulaire profond, ex-cancéreux qui voudrait éviter une récidive, vous ne pouvez plus vous permettre autant d'agents stressants que ce que l'Occidental lambda accepte d'endurer. Quels sont-ils?
Dans mes livres pratiques et théoriques, j'ai déjà tellement glosé sur l'indispensable évitement des toxiques modernes que je ne me répéterai pas ici. En outre, le net regorge d'informations sur le sujet. Je me concentre ici sur les techniques utiles pour s'en préserver, à l'intention d'une personne non formée à l'approche naturo. A l'inverse de quantité de mes camarades naturos, d'ailleurs, je ne demande pas l'éviction totale: je cible les éléments les plus délétères.
Dans un autre billet, j'envisagerai les gros chocs psychiques comme agent stressant majeur, qui peut déclencher une maladie grave. Déclencher ne veut pas dire causer... Si vous subissez des traitements anticancer, peu vous chaut de savoir que le déclencheur était cette trahison profonde, vécue dans l'isolement, deux ans avant le diagnostic. Quoique: le comprendre peut aider à mettre du sens sur la maladie. En revanche, dès lors que vous serez sorti de traitements et que vous envisagerez vous prémunir d'une rechute, il est capital de comprendre que tout chamboulement psychologique majeur doit être géré finement si l'on ne veut pas qu'il se manifeste au plan somatique par une maladie, qui peut être grave. Voir le billet
L'humain étant si unique dans ses réactions à l'environnement, l'un devra commencer par une épure environnementale à la maison, l'autre part l'évitement de l'électrosmog; et le dernier se focalisera d'abord sur l'évitement des stress organiques (lumières bleues, sons, disputes, etc.). Dans cette dernière partie, qui traite du SNA ou Système Nerveux Autonome, j'envisage quelques réactions selon les profils tels que je les ai définis en Profilage alimentaire®. Les agents stressants dans l'assiette, eux, seront traités dans les billets suivants. Les plus courageux ou enthousiastes parmi vous cumuleront les protections pour prévenir une récidive.
Un acteur essentiel nous aide à faire face aux agents stressants: le SNA ou Système Nerveux Autonome. Résumé rapide:
Le système nerveux autonome (SNA) régule toutes les grandes fonctions de l’organisme : le cœur, la respiration, la plupart des hormones. Et cela, de façon indépendante puisqu’il ne dépend pas de la volonté. Il fonctionne de façon permanente, sans que l’on en soit conscient.
On peut choisir de bander un muscle, on ne peut en revanche pas décider de rougir ou d’avoir des palpitations cardiaques. Bander un muscle est du ressort du système nerveux central, rougir est une action du SNA.
Quand il y a un stress, le cerveau informe le cœur et inversément via le SNA.
Ce dernier est composé de deux systèmes nerveux. Le système orthosympathique est un accélérateur - familièrement, en naturopathie, on parle de "l'ortho". Il permet de fuir, de combattre et s’active quand il y a réponse au stress. Il envoie des messages au corps pour avoir de l’énergie pour le catabolisme (dégradation des molécules). Le système parasympathique (en familier: "le para") est responsable de la mise au repos des organes, de la restauration de l’énergie, de l'anabolisme (construction).
Un bon équilibre des deux pans du système nerveux autonome aide à faire face de façon plus sereine aux événements stressants ou angoissants.
Le sujet est très complexe et très bien résumé par la plupart des naturos. Demandez un topo en quelques minutes à votre coach s'il est versé dans l'altervision de la physiologie, car les points de vue diffèrent entre conventionnels et naturos sur ce plan.
La dystonie neurovégétative est signalée dès qu'il y a un déséquilibre invalidant entre les deux branches du SNA, qui devraient fonctionner en alternance chronologique jour/nuit chez l’humain. Cette dysharmonie peut générer des troubles nerveux, émotionnels autant que digestifs. En dystonie, si c’est l’orthosympathique qui prend le dessus dans ce déséquilibre, on parle de sympathicotonie, ce que je connais le mieux (c’est une de mes fragilités). L’inverse, càd le para qui prend le dessus, serait la vagotonie. Si on veut faire des recherches, la dystonie est la diathèse 3 chez Ménétrier (« neuro-arthritisme »).
L'opposition entre les deux SNA apparaît normalement par un fonctionnement alterné dans le temps, en particulier l'alternance jour/nuit. La fonction ergotrope alias ortho domine pendant le jour, et la fonction trophotrope alias para la nuit. Si, en plus du manque de repos et de sommeil, le corps se croit en journée à cause des lumières bleues des écrans que le sujet utilise jusque tard dans la nuit, il ne va pas se brancher en para pendant la nuit pour réparer l’ADN etc.
Si, en outre, il y a la moindre fragilité électromagnétique, le para ne s’allumera pas la nuit, même lorsque le sujet est couché, car les surstimulations de cette pollution font que le corps se croit agressé et réagit en ortho. On croit dormir, mais le corps lui ne récupère pas, ne reconstruit pas l'immunité, en répare pas grand' chose.
On peut se demander pourquoi, si le SNA est si essentiel et si la dystonie est si courante, on ne le mentionne pas plus en séminaires et dans les articles. Réponse simple à question simple: on n’a toujours pas trouvé d’examen spécifique ni de médicament. Pas de gain, pas d’intérêt des grandes firmes, pas d’info médiatique… La dystonie est donc un thème quasi réservé à la naturopathie. On la repère par tact thérapeutique et par observation fine. Certains naturos utilisent des appareils de source russe qui permettent de discerner la forme de dystonie.
Autre raison du grand silence sur un thème si essentiel : le sujet est complexe, dans la mesure où la dystonie peut être au stade de simple d’une « instabilité autonomique », prémices d’un lâcher plus fort des organes. Elle peut passer sous le radar de qui n’est pas attentif – ce qu’on appellerait la dystonie subclinique. Disons que le corps chuchote simplement qu’il commence à souffrir, avant de crier haut et fort par une forme de burn-out ou épuisement chronique.
La définition d’une dystonie diffèrant entre allopathes et naturopathes, je me concentre sur cette dernière voie, qui me semble plus aboutie que le gloubiboulga qu’on peut lire chez les conventionnels, sur ce sujet. Pour une fois, ce sont les naturos qui sont plus cohérents. Youpie !
S'il faut penser profilage alimentaire, ma spécialité, deux catégories sont bien moins loties que les autres pour gérer les stress: les diathèses 2 de naissance (les roseaux) et les personnes épuisées (en burn-out, fibromyalgie, candidose, etc.). Une subcatégorie y est aussi plus sensible, mais moins franchement: ce sont les personnes en déséquilibre de dosha "hypervâta" (ou vent) selon la typologie de l'ayurveda, déséquilibre qui s'aggrave en hiver (qui est une saison de type vâta).
En gros et en travers, les roseaux sont des surdoués du parasympathique (un des flancs de notre système nerveux autonome SNA, celui qui gère le repos, la réparation cellulaire, le ressourcement). Or, les stress permanents, minimes ou majeurs, poussent l'organisme à fonctionner en mode orthosympathique (l'autre flanc du SNA). Système formidablement bien étudié pour pouvoir réagir rapidement et efficacement lorsqu'un lion vous chasse dans la savane. Système toxique lorsqu'il est actif en permanence. Figurez-vous (le scoop!) que l'équilibre est dans le juste milieu: nous balançons sereinement entre l'un et l'autre système au fil du jour et de la nuit.
A force de surstimuler la branche ortho, chers surdoués du para, où votre corps trouvera-t-il le temps et l'énergie du repos, de la nécessaire réparation cellulaire?
Les victimes d'épuisement chronique, qu'elles soient roseau ou chêne, sont quant à elles surcâblées momentanément en orthosympathique. Comme si elles surchauffaient. Au point qu'elles n'arrivent plus au stade du repos cellulaire. Le parasympathique est muselé par divers mécanismes, dont le fait d'être submergé d'agents stressants. Toutes les techniques que je cite dans mon topo Quand j'étais vieille visent à rouvrir les vannes de la communication, comme on l'apprend dans tous les manuels de naturopathie sérieux. Je n'ai fait que synthétiser ce que j'ai pu apprendre comme profane. Rien de nouveau. Mais cela mérite d'être verbalisé pour les non-naturos.
Quels sont les facteurs de votre environnement que le corps comprend comme "lion dans la savane", le forçant à se brancher en mode défense orthosympathique? Les champs électromagnétiques, certains médicaments, les pollutions diverses, qui provoquent des formes d'inflammation chronique à bas bruit... Commençons par un des sujets les plus polémiques: les CEMs, dont certains nient l'effet puisqu'ils n'y sont pas sensibles.
Même si vous n'en sentez pas l'effet immédiat, la pollution électromagnétique est un frein majeur à vos mécanismes d'entretien et de réparation organique. Non pas parce que les ondes chaufferaient le cerveau, ce qui est une des formes de brumes qu'on impose à notre discernement, mais bien parce qu'elles empêcheraient la très fine régulation des échanges extra- et intracellulaire, point crucial des flux électriques de l'organisme et, partant, des flux de vie; et parce qu'elles bloqueraient aussi un de vos systèmes nerveux autonomes essentiels (le parasympathique). Les CEM ont ce tout grand défaut de perturber jusqu'à la mitochondrie. Si la piste métabolique a raison et si la source du cancer est dans une forme de dégâts profonds à nos pauvres mitochondries, la protection contre l'effet des CEMs est cruciale.
Pour vous, l'épure des champs magnétiques est essentielle. Comment y arriver sans devenir un ermite pour autant?
Ceci provient du billet Se protéger de l’e-smog pour les cas de franc burn-out - un extrait de mon topo Quand j'étais vieille. L'adapter selon votre cas, bien sûr.
C'est surtout la nuit que vous vous protégerez, puisque la nuit est notre temps de réparations profondes. Un sommeil de neuf heures, à horaires réguliers, dans le noir le plus absolu, protégé de l'e-smog est une condition sine qua non pour vous protéger de blessures cellulaires. .
Les profils: selon mon observation sur le terrain (pas d'études, hélas!), ce sont les personnes du groupe sanguin B qui sont les plus sensibles au premier chef aux CEMs, celles chez qui ils peuvent être la *source* de leur déglingue. Chez d'autres sujets, l'électrosensibilité est arrivée par rupture de tolérance à force de stresser l'organisme par d'autres voies. Chez eux, il faudra éviter les effets des CEMs aussi, mais travailler sur les autres plans simultanément.
La réactivité aux CEMs est difficile à pointer, car invisible. On ne voit rien, et les effets ne se marquent pas dans l'immédiat, sauf chez de très rares cas. Ami coach ou thérapeute, prenez votre patience à deux mains, car le sujet lambda refuse généralement d'y porter attention à cause de cette invisibilité.
Second principe qu’il est utile de rappeler : votre environnement direct devrait être épuré des contaminants chimiques ( ménagers, cosmétiques, etc. - perturbateurs endocriniens, COVs, etc.) qui sont probablement une des nombreuses sources des blessures cellulaires profondes qui ont dégénéré en cancer.
Cela ne signifie pas qu'il faut passer au bio tout à trac. Prenez conscience du nombre de polluants dans votre environnement immédiat. Remédiez à ce qui peut l'être, dans la mesure de vos moyens actuels. Avancez pas à pas. En quelques mois, vous serez arrivé à cette nécessaire épure. Epurer l'environnement global est une voie impossible, mais se prémunir dans son milieu proche est une tâche à votre portée.
Une dernière source de polluants/stressants de la cellule se trouve dans l'assiette. Source majeure dans la mesure où nous mangeons tous les jours, trois fois par jour, confrontant ainsi le milieu cellulaire à de possibles toxiques en permanence. Plutôt que de faire la triste liste de tous les agents stressants alimentaires, je vous inviterai dans les pages qui suivent à faire confiance aux nourritures vraies et à l'Assiette ressourçante que j'ai définie dans mon topo éponyme. Cette dernière est conçue pour vous prémunir des effets délétères que peut avoir une alimentation mal pensée. Ce sera le sujet d'un billet à venir.