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taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

Recherches sur les traitements: croire l'IA?

6.2.2025 Au coeur du dossier "cancer: se renseigner avant d'être malade": ne pas me croire sur parole, faire ses propres recherches. Un petit exemple de la difficulté, sur base de cette vitamine D "dont les cancéreux sont si souvent carencés que d'ailleurs il faut les supplémenter". Soyez attentif quand vous choisissez vos compagnons de recherche: l'IA ne pense pas que des bêtises, elle en écrit aussi.


Je suis taquine, c'est normal, j'adore provoquer.

Je réagis à une récente remarque de prof' Raoult, un de mes maîtres à penser: il ne fait plus de recherches sur google, fatigué de devoir scanner jusqu'à la sixième page avant de trouver un début de piste intéressant. Il se fie désormais à l'IA. Il doit avoir payé un abonnement, il aura une meilleure version que la mienne. J'utilise les versions gratuites, et parfois le navigateur m'en propose une.

Le moteur de recherche sur mon blog étant assez médiocre , je cherche souvent en dehors. Pour retrouver mes articles sur la vitamine D, je tape "taty.be vitamine D" en barre d'adresse.

Voilà-t-y pas que Brave, mon navigateur, me propose un résumé de ce que je dis sur le sujet. Bravo l'IA! Cela n'a quasi rien à voir, ou alors j'ai un début d'alzheimer et je ne me rappelle pas ce que j'écris. En gros et en travers, depuis que j'ai étudié le dossier, je dis ceci: primo, un manque de vitamine D dans le sang est un marqueur aléatoire, qui signale parfois d'autres troubles; secundo, ce manque n'est PAS une demande de supplémentation, pour la simple raison qu'AUCUNE étude d'intervention n'a jamais démontré l'utilité. Normal: c'est un marqueur, c'est tout. Ceci basé sur des paroles de pointures, bien sûr.Je ne travaille pas au doigt mouillé.

Bref, voici ce que vous trouvereriez en cherchant sur "taty.be vitamine D". Outre le fait que le contexte global ne reflète pas ma posture, mais transmet un gloubiboulga qui peut passer pour tout le monde, des passages me semblent inadéquats. Je les ai soulignés en jaune

Cliquer pour agrandir:



D'autres extraits (voir ci-dessous, image) m'ont titillée: les pitchs ou executive summaries présentés n'ont plus rien à voir avec ceux que je prépare soigneusement. Jusqu'il y a deux ans au moins, je les voyais apparaître sous le titre. Je suis toujours attentive à inclure les mots clefs qui m'importent, dans le titre ou dans le pitch. Désormais, les robots décident ce qu'ils veulent afficher. Comment faire passer des messages désormais sur le net, si le contenu est biaisé par un robot?

 

Un autre navigateur, une autre IA, pareil, il se prend pour mon directeur de collection et me corrige:

Ci-dessous, je souris particulièrement sur "nuanced approach of nutrition". J'ai beaucoup de qualités, mais la nuance n'en fait pas partie. Je peux nuancer ma pensée, certes, mais ça m'amuse de tirer au bazooka en écrit sur le net. Dans mes livres, c'est tout différent. L'IA étant une forme d'égregor de ce que les gens veulent (l'analyse de mon fils), cela m'indique que la majorité veut qu'on nuance la nutrition ;)
Dans quel film ai-je suggéré de faire appel à un professionel? A l'inverse, je signale que les médecins allopathes, quand il se mettent à la nutrithérapie, font du grand n'importe quoi. Inversion de sens, en gros.

 

 

Je ne peux que conseiller la plus grande prudence lors de vos recherches, si vous me suivez dans l'idée qu'il vaut mieux se renseigner avant de recevoir un diagnostic sidérant (le thème de ce dossier).

Je poursuis avec une analyse des résultats qu'a obtenus notre statisticien national, Christophe De Brouwer, en interrogeant Chatgpt et Deepseek (Chine) sur: "Quelle est l'évolution du nombre de cancer en Belgique et l'évolution de la mortalité du cancer en Belgique, sur les 10 dernières années?", recherche que je vais reproduire de mon côté.

A première vue, quelques réflexions d'une routarde de ce dossier (mon épée de Damoclès depuis +- 30 ans, en 94' on me donnait des mois de survie, pas des années, après le cancer du côlon - c'est rien de dire que je suis le dossier comme le lait sur le feu):

* "survie à cinq ans améliorée": c'est le moins qu'on pourrait espérer, vu les dizaines de milliers d'euros que coûtent ces traitements par personne et par an. C'est d'ailleurs un grand classique. Tiens, pourquoi pas plus longtemps que cinq ans? Parce qu'on ne survit pas de longues années aux traitements (hors leucémies)... Avant l'inventoin de ces traitements de bonne foi, mais qui s'avèrent inutiles, brutaux et générateurs de métastases, les registres britanniques indiquent qu'on survivait en moyenne quinze ans dès la détection d'une tumeur, ce qui était loin d'être précoce (dans les années '20). La tumeur était déjà là depuis plusieurs années. Arrondissons à 20 ans. Rares sont ceux qui, chimiotés, radiotés, survivent aussi longtemps, surtout s'ils mettent le doigt dans l'engrenage: "madame il faut absolument faire des contrôles". Bien sûr, cher docteur Apfelglück, comment pourrais-je oublier? Résultat: on va à tous les coups découvrir des marqueurs de X, des signes de Y, qui vont faire paniquer. On oublie au passage que le corps sain, à l'immunité saine, élimine les débuts de cancer.

* "moins de morts de cancer": aussi un grand classique. Une victime de cancer du sein ne mourra pas du cancer, elle risque de mourir avant d'une crise cardiaque, vu les lésions qu'ont provoquées les rayons sur cette zone. Ces personnes-là, nombreuses, ne sont pas comptabilisées comme mortes du cancer. Ceux qui sont morts d'autres dégâts, dus à l'immunité ravagée, sortent aussi du lot. Je ne suce pas ces infos de mon pouce, j'ai de bonne sources, comme un des journalistes spécialisés les plus pointus aux States, Ralph E. Moss (pourtant très conventionnel, ex-Sloan Kettering); ou le magazine What doctors do not tell you.

* "Baisse progressive des décès": rebelote, le grand classique. Depuis qu'on a généralisé les dépistages automatiques (encore une bonne mauvaise idée, voir la série à partir d'Octobre j'ose), on surdiagnostique et on détecte des cancers anodins, qui se seraient résorbés seul au vu de la santé immunitaire de la personne. Cette dernière, opérée, passant par les chimios, supportent bien le traitement puisqu'elle est en bonne santé et n'est pas affaiblie par un dérèglement immunitaire, ce qu'est un vrai cancer hors de contrôle. Elle réagit donc bien aux traitements.

* la réponse de Deepseek semble précise, alors qu'en réalité elle est un peu floue. Allons chercher auprès des sources qu'elle pompe: https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/maladies-non-transmissibles/cancer?form=MG0AV3. Le pitch est moins sympa, alors que, comparés aux EU, nos pays ont de médiocres registres du cancer: "Depuis 2006, l'incidence ajustée pour l’âge du cancer a augmenté de 21 % chez les femmes, alors qu'elle a diminué de 0,4 % chez les hommes. En 2021, 465 000 personnes (4 Belges sur 100) vivront avec un cancer." Les chiffres officiels s'arrêtent en 2021, alors que nous sommes en 2025. Nous ne verrons les effets des "nouveaux cancers supersoniques" que dans 4 ans?

* sans surprise, aucune des deux IA ne mentionne le fait que les cancérologues disent voir des cas de cancers bizarres depuis deux ans, qu'on va appeler cancers supersoniques: au lieu de commencer en douceur, le cancer est détecté au stade 4, il touche des jeunes (cancer du sein à 20 ans, du côlon au même âge...), ils ne répondent pas aux traitements, ils progressent à toute allure. Il n'y a pas d'étude officielle, mais des recueils de témoignages auprès de médecins. Le dr Makis, par exemple, voit surtout des lymphomes, des cancers du cerveau, chez les jeunes.

Comme le dit mon fils, l'IA présente ce le bon peuple qu'on veut lire...

Ce billet aurait pu s'appeler "si vous n'aimez pas mentir, ne faites pas cancérologue". Pour survivre sans devenir cinglés, les oncologues DOIVENT ne pas voir la réalité: aucun traitement actuel officiel n'élimine les cellules cancéreuses souches, celles qui sont responsables des récidives. On joue donc aux fléchettes: on lance un truc, en espérant que le patient s'en sortira. Ce n'est pas plus sérieux ni plus efficace que ça.

Les radiothérapeutes tiennent le pompon de la vie dans l'illusion: je n'ai appris cela que récemment, en effectuant des recherches pour un cas de tumeur au cerveau, mais vous serez étonnés d'apprendre que l'efficacité des rayons n'a jamais été testée. On expérimente telle dose face à telle autre dose, ce qui est réalisé par des radiothérapeutes d'ailleurs si j'en juge par mes recherches sur Pubmed (confier la clé du poulailler au renard, en quelque sorte). Selon Ralph Moss, qui ne s'exprime pas sans avoir tout vérifié à la virgule près, aucune étude comparative n'a été réalisée face à d'autres traitements. Du temps de Marie Curie, la chirurgie était l'équivalent du rayon boucherie du coin. Normal qu'on ait accueilli la radiothérapie comme une version fine. Depuis lors, la chirurgie s'est considérablement améliorée, mais on ne veut pas oublier les rayons.

Un petit pitch de profane sur le cas d'une tumeur au cerveau et la vanité des rayons: on sait que la tumeur se nourrit de glucose et de glutamine, l'équipe du professeur Seyfried l'a largement démontré. Imaginons qu'une victime qui subit des rayons après résection totale de la tumeur, "par sécurité"... Réfléchissons, sur la base de ce que nous apprend le prof' Seyfried, spécialiste des glioblastomes et quasi unique praticien qui garde ses patients en vie (les autres décèdent en un an); je m'exprimerai en termes plus profanes. Les rayons, qu'ils soient classiques ou protons, provoquent des lésions, qui dégènèrent en oedème. Primo, le corps réagit aux lésions en générant de la glutamine. S'il restait un peu de tumeur, miam miam, elle a de quoi se nourrir. Secundo, rayon sucres, on ne propose pas la diète cétogène ou même réduite en sucres; au contraire à l'hopital vous imaginez comme moi que non seulement on offre du grand n'importe quoi vide de nutriments, mais qu'on ne lésine pas sur les sucres. Sortie d'hopital: aucun conseil sur les sucres et glucides en général. Comme il y a oedème, on donne de la cortisone, qui... fait augmenter le taux de sucre dans le sang. Vous avez bien compris: les rayons sont la meilleure façon de relancer une tumeur qui ne demandait qu'à s'étendre.Il doit bien y avoir de rares cas où les rayons sont efficaces, mais dans la majorité des cas... aheum!

Le radiothérapeute qui pratique ainsi ne peut QUE se mentir et mentir aux patients. Je ne voudrais pas être dans ses souliers... Tant qu'ils voudront croire à la théorie de l'oncogène et refuser la piste métabolique, ils resteront enfermés dans cette boucle malsaine.Ce qui, d'ailleurs, explique pourquoi tant de mes copines en traitement trouvent les oncologues carrément méchants" (texto, tant ils sont rigides et durs en parole). A quoi je leur réponds: que nenni! Ils sont morts de trouille, ton cas leur rappelle leur échec permanent, ils te souhaitent silencieuse et obéissante, pour ne pas soulever le tapis et y voir ce qu'on cache. C'est ce qui se révèle derrière leur dureté (Comprendre n'est pas pardonner!).

Aucune IA ne vous partagera cette vision-là du cancer, car les robots sont programmés/éduqués pour être le support du narratif mainstream. Il faut de vieux routards, soit comme Jane Leland mentionnée hier, qui a subi je ne sais combien de récidives avant de s'interroger; soit comme Bibi qui, bénédiction, a senti le coup fourré dès la première séance de chimio en '94 (tout arrêté illico!), il faut de vieux routards donc pour oser dire le réel.

J'avais laissé le dossier cancer en plan (amorcé en automne), car je m'étais engagée à offrir une vision objective des traitements disponibles, pour dessiner un tableau général. Cible: ceux qui voudraient s'informer avant un possible diagnostic. Je pouffe à mes propres illusions, car il m'est impossible de présenter les offres classiques chimios/rayons/immuno (hors cas rares et spécifiques) pour autre chose que ce qu'elles sont: un jeu de fléchettes, où l'on tape à l'aveugle. "Vous êtes le maillon faible, vous quittez l'émission" (et la vie, par la même occasion). Les plus forts survivent, voilà qui est très darwinien et justifierait pourquoi tout le monde, dans le domaine, nourrit ce narratif-là.

Le dossier deviendra donc: une vision subjective des traitements alternatifs, qu'ils soient complémentaires ou substituts à la trilogie "je mutile, je brûle, j'empoisonne".


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