taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

Naturologie - la voie douce p. 9

Lire l'intro du dossier en cours. ATTENTION: ce document est en mouvement permanent, j'y travaille en ligne...

Pour les praticiens de l'entre-deux, qui seraient nutrithérapeutes sans être vraiment naturopathes, qui seraient allopathes tendance médecine fonctionnelle, j'aimerais verbaliser ce qui est une évidence en naturologie -- évidence parfois oubliée quand le débutant veut être trop efficace : parmi les quatre piliers la nutrition n'est pas toujours le premier pas et elle ne suffit pas toujours. Cela vaut pour les trois autres piliers, mais je m'adresse ici aux praticiens de l'alimentaire.

Comme l'exprime mon copain ostéo: "je peux pratiquer des manip' miraculeuses sur un patient malade... qui sort métamorphosé de ma séance. Mais attend une à deux semaines, tu verras les compensations! Il faudra reprendre à zéro". Je pense ici aux fervents des "thérapies frappantes" ou hyperbrèves (3 jours) en psychothérapie. Kfoui!

Les mangeurs que j'ai rencontrés qui ont été révolutionnés durablement par une méthode radicale ont eu la chance de choisir LE pilier adéquat à ce moment-là et avoir été pile-poil du profil approprié pour cette méthode-là. A défaut de combiner les deux conditions, on joue à la roulette russe.

J'imagine qu'un crudiste vegan qui tient le coup malgré la dureté du régime (et qui aurait bonne mine, j'en connais mais ils ne font pas de vidéos - hihi) est celui qui a connu ces deux conditions: c'était le bon moment pour l'alimentaire ET il est de profil "terrien" et "surrénalien", ce qu'en profilage je soupçonne être la seule catégorie qui peut se permettre du cru à haute dose.

La nutrition ne suffit pas toujours

"À encombrement toxique, détox' d'urgence ? Aheum... Les conseillers de la Dark Force du net suggèrent à cet effet moult techniques, plus violentes les unes que les autres, dont des cures détox' aberrantes, en particulier pour une personne fragilisée comme une victime de SFC (voir début du dossier). Soyons plus prudents, voulez-vous.

Considérons la métaphore de l'ampoule, de l'interrupteur et de la lumière. L'ampoule électrique serait la nutrition, l'interrupteur serait le contrôle bioénergétique (tous les traitements de manipulation acu/homéo/ostéo, d'analyse psy, même de prière !).
On peut se procurer une ampoule du nec plus ultra (la meilleure nutrition), mais elle ne donnera de la lumière que si le contact bioénergétique est allumé (les blocages levés).

De même, on peut enclencher l'interrupteur bioénergétique, mais si l'ampoule est inadéquate — si l'on se nourrit de verre pilé, euh pardon : de coca/burger/frites ou d'aliments de dépannage comme les surgelés passés au microondes... —, on n'obtient pas de lumière. Le dernier traitement en médecine douce ne sera vraiment efficace que si la nutrition est basée sur des aliments naturels, originels, denses en nutriments.


Voir la métaphore en images
(2.3Mb).
Vous êtes bienvenu de la télécharger pour l'utiliser dans votre pratique.
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La même métaphore permet de comprendre pourquoi, même si le sujet mange on ne peut mieux, il ne semble pas en retirer de bénéfices probants. Il a choisi une assiette basée sur des aliments les plus sains, assiette qui ne lui convient pas : le courant ne passe pas.

Un régime pourtant parfait ne donnera que la moitié de lui-même s'il est inadapté au profil personnel. Exemple des personnes très « yin » qui suivent l'alimentation vivante d'Ann Wigmore trop longtemps, ou des personnes trop « yang » qui adoptent le régime Seignalet en version trop viandeuse et chocolatée.

À mon expérience, un des verrous majeurs chez quasi tous aujourd'hui est la pollution électromagnétique, si insidieuse et si invisible que la plupart des sujets ne l'envisagent même pas dans leur stratégie.

Faites confiance à une sentinelle aussi fragile qu'un canari de la modernité (moi, par exemple): même lorsque l'on ne le sent pas franchement, ce stress permanent touche le métabolisme au plus profond des cellules."

EFT, EMDR, psychanalyse ou... rigolo-logie?

Parmi les techniques douces de la naturo, que j'aurais voulu pouvoir reprendre dans mon livre "En finir avec le burn-out", ma favorite est la rigolo-logie. Je dévie le libellé pour ne pas devoir utiliser un terme affublé d'un trademark. Plus sérieusement: « thérapie par le rire ». 

Une recherche rapide me donne plusieurs études sur le sujet, comme « Laughter Regulates Gene Expression in Patients with Type 2 Diabetes » ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16361876  ; https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18202517 ; https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19450597 ; https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12716853 ; https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17540229)

Mais hélas ! des études scientifiques anecdotiques par essence ne sont pas mes bases d'évaluation pour reprendre un procédé dans un de mes livres. C'est le terrain qui compte, l'efficacité sur la durée, le retour des pratiquants au quotidien. Je n'ai jusqu'ici rencontré personne en direct qui pratique cette technique.
En matière de terrain, je naviguerais donc ici en « n= 1 ». « N » représentant le volume de la cohorte d'une étude clinique, « n=1 » ne représente que moi.  Je suis intimement convaincue que le rire est aussi puissant que l'orgasme pour réguler l'immunité et gérer le stress, au-delà même de la nutrition. C'est comme un yoga des tripes…

Cette conviction intime n'est pas suffisante pour que je pousse mes congénères épuisés à relancer le métabolisme par la pratique  de la rire-thérapie – en tout cas pas dans un topo destiné aux praticiens.

Sur le blog, en revanche, où je ne joue plus « journaliste », mais où je suis une copine qui parle aux copines, je peux le faire. J'aimerais chanter à tous les épuisés et déprimés : "inscrivez-vous à un stage ou à des séances de thérapie par le rire. Ou pratiquez seul, devant la glace le matin". Mais oui, c'est tout bête, et c'est une ancienne suicidaire qui vous le dit.

Si je me fie à l'ambiance de ces années 2015, il doit y avoir des vidéos tutoriels sur l'ami youtube. C'est tout simple : on se force à rire… et ça vient ! Pas besoin de nez rouge.

Je souris déjà de voir la réaction d'un patient à qui le gastroentérologue prescrira ce protocole (j'ai lu beaucoup de romans de science-fiction dans ma jeunesse, j'ai des restes...).

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