19/8/2023 Cherchez la définition de dysphorie de genre ou dysphorie sexuelle sur le net. Vous repérerez vite qui est, ou pas, déjà endoctriné par la propagande des transactivistes.
Billet perso, sans relais d'autorité, pour une fois - en prévision du billet suivant sur #ROGDAwarenessDay.
Cherchez la définition de dysphorie de genre ou dysphorie sexuelle sur le net. Vous repérerez vite qui est, ou pas, déjà endoctriné par la propagande des transactivistes.
Exemple glanés à l'instant: qui souffrent de troubles de l'identité sexuelle attribuée à la naissance (sante.journaldesfemmes.fr) - une personne qui ressent un sentiment d’inadéquation entre son genre assigné à la naissance et son identité de genre (la-clinique-e-sante.com) - Sentiment fort et permanent d'inadéquation entre le genre assigné à la naissance et l'identité de genre (vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca) - par les personnes dont l’identité de genre, l’identité sexuée, ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance (ghu-paris.fr/, à l'hopital Sainte-Anne!) . La liste n'est pas exhaustive, juste illustrative.
Que reconnaît-on comme signe de l'endoctrinement:
1/ aucune mention de l'âge de survenue (petite enfance)
et
2/ les termes "assigné à la naissance".
Je ne suis pas experte du domaine, mais un peu de bon sens ne nuit pas: personne ne vous assigne rien comme sexe, si ce n'est la forme évidente des organes génitaux. A part quelques rares cas d'intersexes, on naît garçon ou fille. Le reste du développement est de l'ordre du comportement, de la pression sociétale, de l'historique et de représentations familiales, de leur acceptation ou non de l'homosexualité ou des comportements androgynes, entre autres: chacun se construit psychiquement à partir de ce corps sexué et trouve comment il veut se réaliser dans le monde, grapillant du féminin et du masculin là où ça lui chante. A la rigueur, dans des temps plus raides, on assignait des *rôles* sexuels, on n'assignait pas un sexe, voyons.
L'utilisation du terme "assigné à la naissance" indique que la personne ou l'association n'a pas réfléchi et ressort une documentation publicitaire des transactivistes.
En réalité, avant la reformulation par lobby interposé (documenté, voir un des billets suivants), la dysphorie sexuelle ou de genre était le sentiment d'inadéquation profond qu'un enfant jeune peut ressentir entre son sexe biologique et le rôle sexuel dans lequel elle se reconnaît . Ce trouble mental, proche de l'anorexie (où la personne squelettique se voit vraiment grosse) dans la mesure où c'est un trouble du miroir, poussait certaines victimes à s'automutiler tant elles avaient un rejet de leur sexe biologique.
Désormais, ce terme recouvre tout et n'importe quoi, comme un mal-être généralisé, bien compréhensible dans une société néolibérale cinglée et cynique, mal-être qu'on met sur le compte de la méchante société qui veut contrôler le comportement sexué du gentil ado.
Avant l'intervention des transmilitants, le DMS-IV officiel reprenait comme trouble mental le « trouble de l’identité de genre ». Désormais, dans le DMS-V, c'est dépathologisé en « incongruence de genre » et ce n'est plus une psychopathologie. Parfait, plus besoin de psy, on peut aller tout de suite se faire charcuter les seins. Rooooh que ça m'énerve qu'on se soit fait entuber si vite et si profond!
Certes, le feu de forêt transidentitaire chez les ados est alimenté par la contagion sociale via les réseaux (mon dernier billet sur le sujet). Reconnaissons que les adultes ne les aident pas, en répétant sans réfléchir les éléments de langage des transactivistes.