14/8/2023 Comparons deux situations hypothétiques, chez un psy: une ado anorexique et une ado transidentifiée "homme"
Comparons deux situations hypothétiques, chez un psy: une ado anorexique et une ado transidentifiée "homme"
Un psy reçoit une ado se prétendant trans, qui sort de quelques séances avec une prescription de bloqueurs de puberté ou d'hormones et une promesse de double mastectomie. Le psy vient de suivre les consignes officielles: réaffirmer le choix de genre. Qui n'est, à cet âge-là, qu'un appel à l'aide de la part d'une âme en grande souffrance.
Un psy reçoit une anorexique. Elle sort de séance avec une prescription de liposuccion. Le psy vient de valider l'image illusoire de la jeune fille, se croyant grosse.
Un des deux cas semble choquant aujourd'hui (le dernier). A mes yeux, les deux cas sont aussi scandaleux l'un que l'autre. Pourquoi accepter et valider une image de soi illusoire dans un cas et pas dans l'autre?
NB technique. Les véritables cas de dysphorie de genre commencent dans la petite enfance et concernent au maximum une personne sur cent mille. Parmi eux, près des 3/4 ont résolu leur dysphorie passé l'adolescence et se révèlent être homosexuels. Les véritables cas de dysphorie de genre commencent dans la petite enfance et concernent au maximum une personne sur cent mille. Parmi eux, près des 3/4 ont résolu leur dysphorie passé l'adolescence et se révèlent être homosexuels. Un rapide calcul m'indique qu'on est alors à 1 personne sur 400.000. Soit 3 personnes maximum sur toute la ville de Bruxelles, qui arriveraient à l'âge adulte encore assez dysphoriques pour demander une opération. On fait tout ce tintouin pour ça?
Pour suivre sur ce sujet, écouter une partie de la conférence "The trans teen trend: a case of social contagion?" avec d'exceptionnels orateurs, dont Helen Joyce. Minute 1h27: un des spectateurs intervient avec force, se prétendant "homme". Regarder la personne et repérer la voix, typiquement féminine, les gestes, typiquement féminins. L'illusion perdure donc après le traitement médicamenteux, au point qu'elle n'essaie même pas de ressembler à un homme.
Les parents confrontés au discours lancinant des ados trans, similaire à celui qu'on entend là (en gros toujours les mêmes mantras, qui leur sont soufflés par les militants) écouteront avec délice les réponses des conférenciers au discours de cette entité non-genrée. Minutes suivantes à partir de https://www.youtube.com/watch?v=eUFaIjVzq2g&t=5305s:
On notera qu'un des intervenants, Katie, transitionnée, ressemble à un homme, parle comme un homme, a des gestes masculins. Mais elle ne demande pas qu'on mente pour la conforter dans son illusion.
Ecouter la totalité - les orateurs sont concis, respectueux, habitués du terrain et tolérants. Autre merveille: la réunion n'a pas été interdite par des transactivistes, ni chahutée par les mêmes. Assez rare pour qu'on le mentionne.